Catégories
Uncategorized

Grossesse et obésité – une prise en charge médicale adaptée

Une récente étude démontre que de 40 à 45 % des femmes de 25 à 35 ans, soit en âge de procréer, sont obèses en France. Aux États-Unis, c’est le tiers des femmes du même âge qui ont un problème lié à l’obésité.

Or, cela ne veut pas dire que la grossesse doit être évitée. Elle doit cependant être prise en charge adéquatement, puisque les risques inhérents sont plus importants.

Selon la gynécologue Julianne Berdah, de l’Hôpital de la Pitié Salpetrière à Paris, c’est le cas surtout lors d’un indice de masse corporelle (IMC) qui dépasse 35 kg/m2.

Medscape.fr rapporte que les risques « plus élevés d’hypertension, de prééclampsie, d’infections urinaires, de diabète gestationnel, ainsi qu’un risque de fausse couche multiplié par trois » sont les conséquences énumérées par la gynécologue.

D’autre part, il y a également de fortes chances de césarienne, puisque souvent, l’accouchement doit être provoqué.

Finalement, la future mère doit être consciente que l’obésité est aussi reliée à de plus nombreuses malformations foetales.

Catégories
Uncategorized

Les protéines à la rescousse contre l’obésité

(Relaxnews) – Des chercheurs de l’Inserm ont réussi à démontrer comment les protéines alimentaires, présentes dans la viande, le poisson et les oeufs, et recommandées à grande échelle par les régimes amincissants hyperprotéinés, Dukan en tête, pouvaient générer une sensation de satiété, généralement ressentie plusieurs heures après un repas.

Publiés dans la revue scientifique Cell le jeudi 5 juillet, ces travaux permettraient d’améliorer la prise en charge des patients obèses ou en surpoids.

Dans cette nouvelle étude, les scientifiques ont montré que l’absorption de protéines alimentaires permettait de déclencher des échanges entre le système digestif et le cerveau, provoquant ainsi un effet « coupe-faim ».

En détail, ce sont des récepteurs présents dans le système nerveux, notamment connus pour leur rôle dans le système nerveux du plaisir, qui permettent l’échange de messages entre le cerveau et le système digestif.

« Sollicités trop fortement, ces récepteurs peuvent devenir insensibles. Il faudrait donc trouver le meilleur moyen de les activer “modérément” afin de garder leur effet bénéfique à long terme sur le contrôle de la prise alimentaire », assurent les principaux auteurs de l’étude.

Ces travaux pourraient ouvrir la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques dans le traitement du surpoids et de l’obésité.