Une récente étude démontre que de 40 à 45 % des femmes de 25 à 35 ans, soit en âge de procréer, sont obèses en France. Aux États-Unis, c’est le tiers des femmes du même âge qui ont un problème lié à l’obésité.
Or, cela ne veut pas dire que la grossesse doit être évitée. Elle doit cependant être prise en charge adéquatement, puisque les risques inhérents sont plus importants.
Selon la gynécologue Julianne Berdah, de l’Hôpital de la Pitié Salpetrière à Paris, c’est le cas surtout lors d’un indice de masse corporelle (IMC) qui dépasse 35 kg/m2.
Medscape.fr rapporte que les risques « plus élevés d’hypertension, de prééclampsie, d’infections urinaires, de diabète gestationnel, ainsi qu’un risque de fausse couche multiplié par trois » sont les conséquences énumérées par la gynécologue.
D’autre part, il y a également de fortes chances de césarienne, puisque souvent, l’accouchement doit être provoqué.
Finalement, la future mère doit être consciente que l’obésité est aussi reliée à de plus nombreuses malformations foetales.