La famille des hybrides Prius s’agrandit avec l’introduction de la Prius Prime. Mais voilà une gamme en soi avec quatre modèles au catalogue. La petite C demeure le modèle d’entrée tandis que la Prius V conserve sa vocation plus familiale. La Prius de nouvelle génération se fait accompagner par une version rechargeable pour cette année.
Au départ, la Prius C s’affiche avec quelques transformations d’ordre esthétiques sans plus. L’essence même de petite voiture demeure inchangée. Elle est à l’aise en ville, mais moins sur la route. D’ailleurs, plusieurs entreprises impliquées dans le domaine de la livraison l’ont adopté. Elle est économique à souhait, mais peu performante avec sa puissance combinée de 99 chevaux.
Pour ce qui est de la Prius V, elle conserve ce côté familial qui en fait la voiture idéale pour les opérateurs de taxi. Il suffit de voyager pour en voir à profusion dans nos aéroports. Au combiné, sa puissance grimpe à 138 chevaux.
Maintenant, la nouvelle Prius redessinée l’an dernier conserve cette silhouette un peu bizarre. Particulièrement pour la partie arrière qui porte une lunette encavée en son centre et une deuxième partie en position verticale. Elle nous fait penser à la voiture hydrogène, la Miraï. Une version rechargeable est ajoutée depuis le printemps dernier.
La Prius Prime peut franchir plus de 35 km en mode électrique seulement. Mais attention, cette référence change rapidement selon votre façon de conduire et selon l’utilisation de plusieurs accessoires comme le climatiseur. Pour une utilisation urbaine sur de courtes distances, disons que ma moyenne obtenue avoisinait les 3,3 l/100. Pourtant, le constructeur annonce 1 l/100 de plus dans sa fiche.
Sommes toutes, la famille Prius offre un beau choix selon les besoins de chacun. Une voiture urbaine, une autre d’une grande polyvalence, une berline plus que moderne et une autre qui respecte la nouvelle tendance, c’est-à-dire rechargeable. Avec la fiabilité Toyota, vous voilà servi!
Pour :
- Gamme étoffée
- Voitures peu gourmandes
- Fiabilité reconnue
Contre :
- Silhouette discutable (Prius et Prius Prime)
- Peu insonorisés
- Piètres performances (Prius C)
Hybrides Toyota : le million
Lancée en 1997, la technologie hybride Toyota continue à progresser, d’année en année. Depuis le Coaster Hybrid minibus, les modèles se sont multipliés, avec désormais de l’hybridation dans presque tous les segments, notamment grâce à Lexus.
La marque vient d’annoncer que le cap du million d’hybrides avait été passé sur son marché, tandis que les ventes totales mondiales atteignent les 2,68 millions de véhicules.
Preuve du succès de l’hybridation Toyota au Japon, la marque a également annoncé que Prius était une nouvelle fois le véhicule le plus vendu, le mois dernier, pour la 14e fois consécutive!
Le constructeur espère avoir une version hybride de tous ses modèles d’ici 2020, afin d’en vendre 1 million… par an!
10 ans de Prius au Canada
Lancée en 1997 au Japon, la Toyota Prius est arrivée il y a tout juste 10ans au Canada. Désormais à sa troisième génération, l’hybride est le porte-drapeau de l’écologie automobile dans le monde.
La meilleure preuve de cela est la présence de 1,8 million de Prius sur les routes, dont 20 000 au Canada.
Suivie par 11 constructeurs différents produisant aujourd’hui un total de 23 modèles hybrides, l’avance prise par Toyota lui permet toujours de courir en tête au niveau des ventes : la Prius représente en effet un tiers des ventes d’hybrides!
Selon Toyota, les conducteurs qui ont choisi de changer leur voiture pour une Prius sont plus des amateurs de technologie que des environnementalistes chevronnés. Ils aiment avant tout le côté précurseur et technique de leur voiture.
Les avantages peuvent tout de même être pris en compte. En choisissant une hybride, ils ont économisé en moyenne le rejet de 190 000 tonnes de CO2, 80 millions de litres d’essence et 80 millions de dollars, affirme le constructeur.
Vu sous cet angle, c’est évident que la Prius change la donne. Même d’une façon générale, en étant la pionnière et en prenant les risques que les autres ne prenaient pas, la Toyota a bouleversé le paysage automobile.
Qu’on aime ou qu’on n’aime pas le modèle, c’est un fait indéniable qui mérite qu’on lui souhaite un bon anniversaire.
Après la Nissan Leaf ou la Mitsubishi i-MiEV, c’est au tour de Toyota d’annoncer un partenariat avec diverses instances du Québec pour effectuer des tests sur la Prius rechargeable.
C’est plus précisément avec une équipe de chercheurs de l’Université Laval à Québec que le constructeur s’est associé.
Ils seront 52 à se relayer toutes les semaines sous la supervision de la Faculté des sciences et de génie au volant de ces voitures de préproduction afin d’analyser notamment comment elles se comportent en hiver lorsque la température descend dans les extrêmes.
La Prius rechargeable annonce des performances plutôt impressionnantes du point de vue de l’économie. Toyota avance en effet le chiffre de 1,75 l/100 km.
Grâce à sa batterie se rechargeant en 4 heures, elle offre une autonomie de 20 km en « tout électrique », et ce, jusqu’à une vitesse de 90 km/h. Une fois la batterie vidée, c’est le moteur thermique qui prend le relai.
Outre la Prius québécoise, 4 autres exemplaires seront en test sur les routes des autres provinces canadiennes l’année prochaine.
Toyota souhaite décliner la Prius en gamme, c’est aujourd’hui connu. La première version sera, selon toute probabilité, une fourgonnette 7 places baptisée Prius Alpha.
Plus longue de 30 cm que la dernière Prius, celle-ci abriterait en effet une troisième rangée de sièges, se situant donc entre l’hybride et la Sienna.
Les batteries alimentant le moteur électrique devraient être de la technologie lithium-ion, comme celles à l’essai en ce moment sur la Prius enfichable.
Cet ensemble électrique combiné au moteur essence devrait permettre une puissance maximale de 135 chevaux.
La Toyota Prius Alpha sera probablement commercialisée à partir de mars 2011 au Japon à un tarif d’environ 30 000 $.
La Prius multisegment confirmée?
Dans un Japon aussi amateur de « Kei », les toutes petites citadines, et de multisegment 7 places que de l’hybride la plus vendue au monde, Toyota ne pouvait pas rester longtemps sans décliner la Prius.
Si on a plusieurs fois entendu parler d’une version 7 places de la Prius, Toyota n’avait pour l’instant pas confirmé l’information.
Selon le très respectable quotidien japonais Nikkei, la nouvelle serait désormais officielle, avec une date de lancement prévue au début de l’année prochaine.
Second volet de l’information, cette Prius monospace, dont le nom définitif n’a pas été dévoilé, serait équipée de batteries au lithium-ion.
À l’heure actuelle, les Prius sont équipées de batteries Nickel-Metal (NiMh), Toyota s’étant pour l’instant refusé de passer à une technologie jugée trop incertaine.
Le développement effectué, notamment grâce à une flotte de véhicules de test, aurait toutefois rassuré Toyota, qui devrait donc employer cette technologie pour ce nouveau modèle. Ces batteries, déjà utilisées sur le Tesla Roadster ou la Chevy Volt, sont capables d’emmagasiner plus d’énergie.
Les véhicules de test Prius Lithium-Ion étaient des hybrides enfichables et on peut raisonnablement penser que ce monospace Prius le sera également.
Il faudra donc désormais attendre que Toyota face l’annonce officielle pour en savoir plus.
La Lexus CT 200h officielle
À quelques jours du salon de Genève,qui ouvrira ses portes à la presse le 2 mars, les annonces des constructeurs se multiplient.
Lexus a ainsi officialisé la présentation de sa nouvelle compacte dérivée du concept LF-Ch de Francfort et baptisée CT 200h. Malheureusement, le dessin s’est très largement assagi par rapport au concept et c’est bien dommage.
Côté motorisation, comme prévu, la CT 200h sera uniquement proposée en hybride, mêlant un 4 cylindres de 1,8 litre à un moteur électrique, le tout entrainant les roues avant.
L’hybridation sera, comme sur la Toyota Prius, réglable selon 4 modes : éco, normal, sport et électrique. Un dernier mode mis en avant par Lexus comme unique dans ce segment, où les hybrides ne sont de toute façon pas légion.
À l’intérieur, on retrouve un style sobre et élégant, intégrant notamment l’ordinateur de bord contrôlé par un petit levier de commande déjà vu sur la Lexus HS 250h.
Dessinée pour le marché européen, la Lexus CT 200h n’y sera cependant pas limitée. La marque a en effet annoncé que la compacte serait vendue sur tous les marchés où Lexus est présent, Canada compris.
La Lexus CT 200h échappée
Voilà à nouveau un plan média qui tombe à l’eau. Prévue pour être dévoilée en première mondiale la semaine prochaine à Genève, la Lexus CT 200h s’est échappée sur Internet.
Grâce à la brochure complète de la voiture, on découvre sous toutes les coutures celle qui a été préfigurée par le Concept LF-Ch au salon de Francfort.
Comme bien souvent, le passage du concept à la production a largement assagi la compacte, qui perd ses rétroviseurs en caméra, c’est logique, mais aussi sa face avant très racée et c’est dommage.
On retrouve donc sur la CT 200h des phares et une calandre plutôt traditionnels chez Lexus, tout comme la partie arrière qui ne bouleverse pas le segment des compactes dans lequel elle se trouve (4,32 m de long).
Côté motorisation, le « h » confirme bien que la petite Lexus ne sera proposée qu’en hybride essence/électrique. C’est le fameux hybrid synergy drive de la Toyota Prius qui servira à propulser la CT 200h, avec son 4 cylindres 1,8 litre combiné à un moteur électrique.
Pour l’instant, Lexus ne prévoit pas vendre la CT 200h en Amérique du Nord. Elle devra donc se trouver une place en Europe, malgré l’absence d’un diesel dans sa gamme. Sacré défi…
Nouveaux rappels pour Toyota
Lors d’une conférence de presse, le président de Toyota, Akyo Toyoda, a présenté ses excuses pour les problèmes que connaissent en ce moment les véhicules de sa marque.
Il a également annoncé un nouveau rappel, concernant cette fois-ci les véhicules hybrides de Toyota, dont la fameuse Prius.
Ce sont donc plus de 430 000 voitures qui viennent s’ajouter aux près de 8 millions de véhicules ayant eu des problèmes dans les dernières semaines.
Aux 223 000 hybrides circulant au Japon (près de 200 000 Prius, des Lexus et des Toyota Sai) viendront s’ajouter 133 000 Toyota Prius et 14 500 Lexus HS250h pour les États-Unis, ainsi que 53 000 Prius en Europe.
Le problème avait été détecté et résolu en janvier, donc les modèles construits après cette date ne sont pas concernés.
Les propriétaires des voitures touchées seront contactés par leur concession afin de prendre rendez-vous pour effectuer la réparation, une opération qui prend environ 40 minutes.
Toyota, toujours plus de problèmes
Après les tapis de sol, les pédales d’accélérateur et les régulateurs de vitesse de Prius, Toyota a confirmé aujourd’hui qu’ils étaient bien au courant des problèmes de freins évoqués hier sur la Prius.
Le défaut proviendrait du fait qu’il y a deux systèmes de freinage sur une Prius, l’un récupérateur d’énergie et l’autre traditionnel à friction. Lors du passage entre les deux systèmes, il peut arriver qu’il y ait une « légère perte de réponse » durant généralement moins d’une seconde.
Toyota aurait été au courant de ces problèmes ne concernant que la troisième génération de Prius et aurait corrigé le tir sur les modèles à partir de la fin janvier 2010.
La NHTSA, l’agence nationale américaine de sécurité des autoroutes et de la circulation, a relayé les propos du ministre des Transports, Ray LaHood, promettant de continuer à « tenir le pied de Toyota dans le feu » pour s’assurer que les problèmes de sécurité soient réglés.
Entre-temps, il encourage les propriétaires de véhicules sujets au rappel à ne pas rouler tant que leur voiture n’aura pas été examinée et réparée.
Au total, Toyota a estimé que les rappels allaient coûter à la compagnie plus de 2 milliards de dollars canadiens.
