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Air France lance ses jets privés

La compagnie aérienne française s’associe au transporteur Wijet pour proposer un nouveau service à ses clients La Première, sa cabine la plus luxueuse. Dès à présent, de Paris-Charles de Gaulle et lors d’une escale, ils peuvent poursuivre leur voyage en jet privé.

Les jets privés d’Air France sont équipés d’une cabine intime composée uniquement de quatre larges fauteuils club en cuir. Deux d’entre eux peuvent s’incliner à 140° pour permettre de se relaxer durant le vol.

Rangements personnels, tablettes rabattables et larges soutes à bagages offrent le confort nécessaire aux clients privilégiés. Boissons alcoolisées, pâtisseries ou encore boite à lunch comblent les faims à toute heure.

Les avions desservent 1200 aéroports en France et en Europe dans un rayon de 2 h 30 autour de Paris. L’hôte peut librement choisir son heure de décollage. Au départ, les procédures de contrôle sont simplifiées, il n’y a aucune formalité d’enregistrement et l’embarquement est immédiat. Une fois arrivés, les clients débarquent avec leurs bagages sans délai.

Ce nouveau service est proposé à partir de 2400 euros TTC par heure de vol pour la réservation complète du jet (et non par personne), pour un aller-retour (retour à effectuer dans les deux jours après le départ) vers ou au départ de Paris-Charles de Gaulle.

Les voyageurs peuvent réserver via les canaux habituels ou sur la ligne dédiée aux clients La Première disponible 24 h/24 et 7 j/7.

Plus d’informations : www.airfrance.fr

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La location de jets privés se démocratise

La compagnie américaine NetJets, dont Warren Buffett est le principal investisseur, a été la première, en 1986, à se lancer à l’assaut de ce marché, partant d’un constat simple : posséder son propre jet lorsqu’on vole moins de 400 heures par an s’avère coûteux.

« Le métier de NetJets consiste à vendre des heures de vol. Son business model repose sur l’achat de parts d’avion. La société propose parallèlement une palette de produits pour les clients souhaitant utiliser les jets sans en acheter des parts », explique Clément Lauriot-Prevost, directeur associé pour l’Europe.

Avec 700 appareils en service, « NetJets dispose aujourd’hui de la flotte la plus importante au monde, compagnies d’aviation commerciale comprises, poursuit-il. Cela garantit un prix fixe pour une large gamme d’appareils ».

La société compte 3700 propriétaires et 3900 détenteurs de cartes aux États-Unis et en Europe, essentiellement des dirigeants d’entreprise qui voyagent pour affaires ou à titre privé.

« L’intérêt d’utiliser NetJets est multiple. Le premier est financier, car on ne rentabilise jamais la pleine propriété d’un avion », explique M. Lauriot-Prevost. « Ensuite, il y a un intérêt opérationnel, un avion est immobilisé entre un à trois mois par an pour maintenance et lorsque l’avion est en panne, à moins d’en posséder un second, il n’y a pas de solution de rechange », dit-il.

Enfin, un petit avion n’est pas adapté aux vols long-courriers.

« L’introduction du concept de la propriété partagée dans le monde de l’aviation d’affaires, par NetJets, a sans aucun doute été un fort contributeur à la croissance et au dynamisme du secteur », estime Olivier Villa, directeur des programmes du constructeur français Dassault Aviation.

« Ce concept offre une alternative tant à l’achat en pleine propriété qu’à la location ponctuelle. Il a permis à une nouvelle clientèle d’accéder à l’aviation d’affaires et d’en apprécier les bénéfices avant de passer, pour les plus gros utilisateurs, à une acquisition en pleine propriété », explique-t-il.