C’est du moins ce que suggère la nouvelle étude consolidant les efforts de la compagnie Chr. Hansen, en collaboration avec le Department of Human Nutrition, la Faculté Life Sciences, l’Université de Copenhague et la clinique de recherche Harrison à Munich.
Newhope360.com rapporte qu’annuellement et seulement aux États-Unis, l’influenza affecte des millions de personnes, en plus d’autres infections virales des voies respiratoires, comptant un supplément de 500 millions de citoyens. Les coûts sur le réseau de la santé se chiffrent à plus de 87 milliards de dollars par année.
L’objectif de l’étude lancée par l’entreprise Chr. Hansen vise à prouver que la consommation de probiotiques, plus spécifiquement le L. Casei 431, aidera la population à se protéger contre l’influenza et la grippe saisonnière. Si les résultats sont concluants, c’est une économie démesurée qui s’ensuivra au sein de tous les systèmes de santé.
Birgit Michelsen, directrice des Affaires scientifiques et de la division Santé et nutrition de Hansen, est confiante, voire convaincue, de la conclusion positive qui suivra la recherche.
« Le portfolio de Chr. Hansen, relativement à la production de probiotiques, est l’un des plus étoffés et des plus documentés scientifiquement. Dans le domaine de l’immunité, ses découvertes ont toutes été publiées dans le British Journal of Nutrition. La présente recherche améliorera significativement les données scientifiques mettant en évidence la santé du système immunitaire reliée à la consommation de nos probiotiques », explique Michelsen.
Le déploiement a déjà débuté au sein de la population. Les participants sont recrutés depuis septembre dernier et la démarche se poursuivra jusqu’au mois de novembre 2011.
Pour consulter les détails du projet : The effect of Lactobacilli on the immune system of healthy adults.
Remise en cause de probiotiques?
Les avis demeurent partagés quant au traitement de la constipation chez l’enfant, car on manque encore d’évidences scientifiques portant sur l’efficacité de suppléments non pharmacologiques.
On a entendu toutes sortes de choses sur les produits offerts sur le marché, lesquels semblent véritablement gagner en popularité. Des chercheurs des Pays-Bas viennent pourtant de démontrer que des suppléments de fibres pourraient constituer une piste de solution.
Lors de l’expérimentation, les fibres se sont avérées efficaces pour réduire les douleurs intestinales et pour augmenter la fréquence des selles.
Toutefois, une preuve semblable quant aux probiotiques et aux prébiotiques n’a pas pu être démontrée, encore une fois. Le même constat a été fait quant aux suppléments liquides et aux interventions sur le comportement de l’enfant.
Dans cette recherche ayant porté sur 640 enfants, pas moins de 9 examens et essais de contrôle ont été pris en considération. Les résultats viennent de paraître dans Pediatrics.
Selon une étude de l’Université de Marbourg, en Allemagne, la santé de la future mère peut avoir un impact sur les allergies du bébé à naître.
On a remarqué certaines répercussions de l’exposition au pollen et à des allergènes provenant de la pollution quant à l’augmentation du nombre d’enfants allergiques.
Depuis quelque temps, les yogourts se font de plus en plus enrichis et prometteurs d’une meilleure santé. Par exemple, on vante les mérites du yogourt aux probiotiques pour soulager la constipation et maintenir une bonne régularité.
Les produits laitiers sans culture probiotique sont donc tout aussi efficaces que les marques spécialisées pour traiter ou soulager la constipation chronique chez les enfants.