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Les médicaments contre le TDAH ne causent pas de problèmes cardiaques sévères chez les enfants

Une nouvelle étude ayant analysé les données provenant de plus de 55 000 enfants américains qui avaient reçu un traitement pour le TDAH a relevé les « événements cardiovasculaires » chez ces enfants.

Bien que l’étude ait constaté que ces enfants avaient consulté un médecin pour des problèmes cardiovasculaires 20 % plus souvent que des enfants ne prenant pas ces médicaments, les problèmes « graves » tels que le décès ou l’hospitalisation n’étaient pas plus fréquents.

« Les spécialistes se posaient la question depuis une dizaine d’années », a expliqué l’auteure de l’étude, Almut Winterstein, citée par MedicalNewsToday.

La psychiatre Regina Bussing a toutefois rappelé que cette étude ne s’attarde qu’aux effets à court terme des médicaments, et que les conséquences possibles à long terme ne sont toujours pas connues.

Elle conseille donc aux parents de cesser la médication et de consulter un médecin si l’enfant présente un symptôme inhabituel.

Le Ritalin et l’Adderall, qui sont tous les deux des stimulants du système nerveux central, sont les deux médicaments les plus souvent prescrits pour le TDAH.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans le British Medical Journal.

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Surpoids à la naissance : les fillettes peuvent avoir des ennuis de santé

Parue dans le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism (JCEM), la revue de l’Endocrine Society, l’étude de l’Université de Western Australia a permis d’établir que le poids à la naissance pourrait, chez les bébés filles et non chez les garçons, indiquer le risque métabolique plus tard dans la vie.

En effet, les fillettes « à risque élevé d’obésité et de diabète à l’âge de 17 ans présentaient des signes d’obésité dès l’âge de 12 mois », explique le Pr Rae-Chi Huang, auteur principal de l’étude.

Pour le chercheur, les petites qui ont un poids de naissance supérieur à la moyenne sont plus susceptibles de développer un diabète de type 2 précoce ou d’avoir un avenir cardiaque incertain.

Pour en arriver à cette conclusion, 1053 bébés australiens ont été suivis de un an à 17 ans. Le poids et l’IMC ont été pris en considération, tout comme les mesures de pression artérielle et les niveaux d’insuline, la glycémie, les triglycérides et le cholestérol.

Avant d’atteindre la majorité, il s’est avéré que les adolescentes qui présentaient le tour de taille, les triglycérides, le niveau d’insuline et de cholestérol HDL les plus élevés étaient les bébés filles au poids et à l’IMC de naissance les plus élevés, décrit le site Santé Log.

Or, chez les garçons, aucune de ces trouvailles ne s’applique. Pour le Dr Huang, il y a une association à faire entre le surpoids des nouveau-nés filles et le diabète gestationnel et l’obésité maternelle.

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Avis contraires sur le Champix

Il y a quelques jours, le Journal de l’Association médicale américaine publiait une analyse de 14 essais cliniques sur l’utilisation du médicament Champix chez les personnes qui souhaitent arrêter de fumer. On y relatait qu’il y avait un risque accru de problèmes cardiovasculaires comparativement aux personnes qui avaient pris un placebo durant les recherches.
 
Ces travaux totalisaient 8 200 participants, dont 4 908 prenaient le Champix. 52 de ces personnes ont eu des crises cardiaques ou des problèmes graves avec le médicament, alors que seulement 27 sur les 3 308 personnes avec un placebo avaient eu des effets similaires.
 
« On parle ici de très sérieux problèmes cardiaques — crises cardiaques, accidents vasculaires cérébraux, décès causés par une maladie cardiaque, arythmies, hospitalisations pour subir une opération au coeur », disait le Dr Sonal Singh, chercheur principal de l’étude.
 
Cependant, cet avis est contredit par le Dr Andrew Pipe de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, mentionne le Journal Métro.
 
« C’est clair dans mon esprit qu’il s’agit d’un épidémiologiste, et non de quelqu’un oeuvrant dans le domaine des traitements cliniques aux fumeurs, parce que nous savons que la très grande majorité des fumeurs savent pourquoi ils ne devraient pas fumer. La majorité ne veut pas être des fumeurs, et une importante proportion d’entre eux vont tenter d’arrêter — seulement quatre ou cinq pour cent vont réussir », dit le Dr Pipe, en ajoutant que les effets secondaires du produit sont tout de même minimes.
 
La semaine dernière, la Food and Drug Administration aux États-Unis déclarait qu’après avoir fait des recherches, il y avait 2 % de risques de problèmes avec le Champix pour les personnes ayant déjà des problèmes cardiovasculaires, contre 1 % chez celles qui ne prenaient pas le médicament en question.

Santé Canada étudie maintenant la situation afin de faire ses propres recommandations éventuellement.