Selon EurekAlert!, subir des traitements de chimiothérapie lorsqu’on est enceinte n’aura pas d’effets négatifs sur le bébé. Des chercheurs viennent de démontrer que de tels traitements n’entraînent pas de problèmes de développement, en ce qui a trait aux processus mentaux et au fonctionnement cardiaque.
Toutefois, on a remarqué que 47 des 70 enfants nés des grossesses ciblées étaient nés prématurément. Dans ce cas, c’est la prématurité qui aura une influence sur le développement cognitif, non pas la chimiothérapie elle-même.
Les femmes de cette étude, au nombre de 68, avaient toutes vécu un traitement de ce type durant leur grossesse. Il s’agissait d’une chimiothérapie combinée ou non à de la radiothérapie et à une chirurgie. Le cancer le plus fréquent chez les participantes était celui du sein (35 femmes).
Les chercheurs, malgré quelques remarques, soutiennent qu’une femme enceinte atteinte d’un cancer n’a pas à attendre la fin de sa grossesse pour profiter de traitements.
C’est la première fois que des bébés de 18 mois et plus dont la mère avait fait une chimiothérapie sont ainsi examinés.