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La bipolarité est-elle familiale?

Selon une récente recherche, la présence de problèmes de santé mentale au sein d’une famille pourrait prédire de plus grands risques pour un enfant de souffrir de bipolarité, plus tard dans la vie.

Les problèmes de santé mentale ci-mentionnés regroupent l’anxiété et le trouble de déficit de l’attention, entre autres. Il semble que l’historique familial soit encore le plus important facteur de prévalence de la bipolarité.

Après avoir suivi 141 enfants et adolescents, des chercheurs de l’Indiana University School of Medicine ont établi que le risque de bipolarité était cinq fois plus élevé au sein de familles où la bipolarité avait déjà été diagnostiquée.

D’autre part, il s’est avéré que les enfants qui grandissent au sein d’une famille où des membres ont reçu un diagnostic d’anxiété, ou si d’autres enfants ont reçu un diagnostic de problème de santé mentale, couraient de plus grands risques que les autres d’être reconnus bipolaires.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dans Archives of General Psychiatry.

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Quand un parent est militaire

En regard à des données sur des déploiements militaires américains, on remarque qu’ils ont des impacts majeurs sur la santé mentale des enfants.

Ainsi, ceux dont un parent avait été envoyé longtemps en mission étaient plus nombreux à avoir reçu un diagnostic d’un problème de santé mentale.

Comme lu dans Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine, cette étude confirme la tendance précédemment remarquée quant aux plus grands nombres de cas de dépression chez les enfants de parent militaire.

Les participants de cette recherche (307 520) étaient âgés de 5 à 17 ans et ils avaient tous au moins un parent dans l’armée. Soixante-deux pour cent des parents avaient été absents pour des raisons militaires au moins une fois durant la période donnée. La durée moyenne de cette absence était de 11 mois.

Parmi tous ces enfants, 16,7 % vivaient avec un problème de santé mentale. Celui pouvait être par exemple un problème de stress, de comportement, un trouble du sommeil, de l’anxiété ou une dépression.

Cesdits problèmes étaient d’autant plus présents chez les enfants dont le parent avait été envoyé en Iraq ou en Afghanistan.

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Votre naissance influe sur votre santé mentale

Les répercussions à long terme d’une naissance prématurée toucheraient tous les aspects de la santé. Des chercheurs de l’Université de Birmingham ont fait un lien entre l’accouchement avant terme (ou le faible poids de naissance) et certains problèmes de santé mentale à l’adolescence.

Ces enfants seraient plus enclins à souffrir alors de troubles de l’humeur et d’anxiété, lisons-nous dans Psychological Medicine. On savait déjà qu’un lien existait entre la naissance prématurée et le trouble déficitaire de l’attention.

Ainsi, les bébés qui naissent avant terme feraient plus souvent face à ces problèmes de santé, même après s’être remis des séquelles physiques dues à leur venue au monde.

Bien que l’on ne sache pour l’instant indiquer des causes précises, car elles seraient multifactorielles, on pense déjà aux répercussions traumatiques d’une telle naissance. Cela aurait un impact sur la manière dont le cerveau réagit par la suite au stress.

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Les traumatismes de l’enfance ont d’importantes conséquences

Une nouvelle étude américaine fait état de répercussions de traumatismes subis par les enfants. Ce que l’on constate devrait pousser les médecins à considérer le stress post-traumatique comme un mal tout aussi envahissant que le trouble déficitaire de l’attention.

C’est qu’un lien clair a été relevé entre un traumatisme et les risques de problèmes de comportement et d’apprentissage chez les enfants. De plus, ceux qui vivent une telle situation seraient plus exposés à souffrir d’obésité.
 
Les résultats parus dans Child Abuse & Neglect lèvent donc le voile, encore une fois, sur les problèmes de santé mentale pouvant découler de traumatismes infantiles.
 
Précisément, les enfants ayant vécu un traumatisme (dans cette recherche, quatre types d’événement) auraient 30 fois plus de risques d’avoir des problèmes de comportement ou d’apprentissage que les autres.

On conclut donc que l’évaluation de traumatismes devrait être faite systématiquement lors d’une visite médicale.