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À propos des enfants qui parlent tard…

Les enfants ne suivent pas tous la même courbe de développement et ne parlent pas tous au même âge. On évalue à 18 % le nombre d’enfants qui parlent plus tard que la normale. Or, ce retard peut-il mener à des difficultés à l’école, voire à des problèmes psychosociaux ou de comportement?

C’est ce que l’on a tenté de cerner dans le cadre d’une étude australienne ayant porté sur les enfants de 2 800 familles, depuis leur naissance jusqu’à leurs 17 ans. De possibles problèmes émotifs, comme ceux liés au comportement, ont été relevés au fil des ans.

Si les enfants qui parlaient tard avaient moyennement tendance à connaître des problèmes émotifs ou comportementaux vers l’âge de deux ans, ils n’étaient pourtant pas plus exposés à en connaître plus tard durant l’enfance ou à l’adolescence.

On préconise donc une approche d’observation pour les petits qui parlent plus tard que les autres. Pour lors, il n’y a pourtant aucune évidence scientifique quant à un retard dans les aptitudes langagières ou des problèmes psychiatriques.

Les étapes et la conclusion de cette vaste étude sont parus dans Pediatrics.

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Les bébés tardivement prématurés et les problèmes durant l’enfance

Une naissance survenant avant la 37e semaine augmente le risque de problèmes émotifs et cognitifs, selon Pediatrics.

Une étude de l’Université de l’État du Michigan a ciblé la période entre la 34e et la 36e semaine de grossesse comme celle présentant les plus fortes proportions de troubles futurs.

Ainsi, les bébés tardivement prématurés courraient de deux à trois fois plus de risques d’avoir un quotient intellectuel plus faible vers l’âge de six ans.

De plus, ces enfants seraient plus sujets à démontrer des signes d’anxiété et présenter certains troubles d’inattention.

Ces résultats ont été obtenus d’après la comparaison entre des enfants nés au Michigan entre 1983 et 1985, une fois leurs 6 ans atteints, sans regard au QI de la mère ni au contexte démographique.

Les chercheurs devront maintenant trouver les véritables raisons se cachant derrière ces premiers résultats.

Pour l’instant, on se doute qu’ils proviennent de problèmes obstétriques, de complications néonatales ou d’autres problèmes postnataux. Une combinaison de ces trois facteurs est bien sûr envisageable.