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Les enfants ayant subi de l’intimidation peuvent avoir des conséquences à long terme

Le journal JAMA Psychiatry publie une étude qui remet en question la notion indiquant qu’une fois la situation réglée, les enfants ne ressentent plus les effets négatifs de l’intimidation.

Des chercheurs ont suivi 1 470 enfants âgés entre 9 et 13 ans à partir de 1993, incluant plus de 1 270 jusqu’à l’âge adulte. Parmi ceux-ci, 421 enfants (26 %) ont rapporté avoir été victimes d’intimidation au moins une fois. Le taux était le même entre les garçons et les filles. Environ 200 enfants (9.5 %) disaient avoir été des intimidateurs, et 86 s’étaient retrouvés dans les deux rôles.

Une fois adultes, ceux qui avaient été victimes d’intimidation, et ceux qui étaient à la fois agresseurs et victimes, couraient un risque beaucoup plus élevé d’avoir des problèmes psychiatriques, incluant la dépression, l’anxiété, les troubles de panique, l’agoraphobie, les idées suicidaires ou le trouble de personnalité antisociale.

« L’intimidation est un problème potentiel, à la fois pour les intimidateurs et pour les victimes. On tend parfois à croire que l’intimidation est normale et pas très importante chez les enfants, mais en fait, il s’agit d’un tourment majeur qui peut avoir des conséquences très sérieuses pour les individus, » a expliqué l’auteure, la Dre Jane Costello, tel que rapporté par Science Daily.

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Comprendre l’enfant : le défi des parents

Il semble que mieux comprendre les enjeux derrière la compréhension de situations conflictuelles encouragerait l’amélioration du comportement d’un enfant aux prises avec des problèmes psychiatriques.

Selon une série d’articles parue dans le Journal of Child and Adolescent Psychopharmacology, les différentes perceptions des parents, de l’enfant et de l’enseignant seraient la source de désaccords importants.

Mieux comprendre les raisons de ces divergences en viendrait à améliorer le comportement de l’enfant, en ce qui concerne les actions posées et leurs résultats.

Les professionnels de la santé, en se concentrant sur les renseignements contradictoires des parents et de l’enseignant, par exemple, verraient plus clairement où et comment il faut agir pour le bien de l’enfant.

Il leur faudrait donc aborder le problème d’une manière complètement nouvelle. Au lieu de voir ces perceptions conflictuelles comme des freins, ils devraient plutôt les considérer comme des renseignements supplémentaires.

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Tabagisme et grossesse : d’autres effets

Une femme qui fume durant sa grossesse exposerait son enfant à des problèmes physiques, mais aussi psychiatriques. Le tabagisme durant cette période aurait en effet des répercussions sur le développement cérébral du bébé à naître.

Une étude finlandaise publiée dans l’American Journal of Epidemology avance qu’un enfant dont la mère a fumé durant sa grossesse avait plus tendance à prendre des antidépresseurs, des stimulants et des drogues, plus tard dans la vie.

Plusieurs autres recherches avaient déjà présenté des effets de l’exposition prénatale et secondaire à la cigarette sur la santé mentale des enfants. C’est toutefois la première fois que l’on fait un lien précis entre la prise de médicaments chez une personne et le tabagisme de la mère.

L’étude en question a porté sur 175 000 enfants nés entre 1987 et 1989. Dès lors, on avait demandé aux mères si elles avaient fumé durant leur grossesse.

Par la suite, les données de naissance ont été comparées avec celles des prescriptions de médicaments couverts par l’assurance. Cette deuxième période s’est déroulée de 1994 à 2007, soit lorsque les enfants de l’étude avaient de 5 à 20 ans.

Si la mère n’avait pas fumé durant sa grossesse, 8 % des sujets prenaient au moins un médicament psychiatrique, contre 11 % si elle fumait moins de 10 cigarettes par jour, et 14 % si elle en prenait plus de 10 par jour.

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L’éducation parentale en lien avec la santé mentale

La perception qu’a un enfant de la façon d’être de ses parents prédirait s’il développera des problèmes de santé mentale. C’est le constat de chercheurs de l’Université de Glasgow et du Conseil de recherches médicales.

Il semble donc que les enfants dont les parents font preuve de négligence ou sont trop contrôlants auraient plus tendance à avoir des problèmes psychiatriques que les autres. Cette relation a été faite après l’analyse de données portant sur 1 700 enfants.
 
Parmi les enfants de 11 ans, ceux qui étaient à la fois négligés et contrôlés à l’excès représentaient une proportion de 3 %. Ces derniers avaient développé en plus grand nombre des troubles psychiatriques une fois l’âge de 15 ans atteint.
 
Parmi ces problèmes de santé mentale, on compte la dépression, les troubles anxieux et les désordres obsessifs compulsifs. Les enfants atteints d’un déficit de l’attention avec hyperactivité et ceux ayant un comportement violent et asocial étaient aussi plus nombreux dans ce groupe.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry.

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Les troubles alimentaires des ados cachent autre chose

Les adolescents souffrent presque aussi souvent de troubles de l’alimentation que les adultes. La plupart d’entre eux ont au moins un autre problème psychiatrique, selon une étude parue dans Archives of General Psychiatry. Les jeunes qui vont chercher de l’aide n’en reçoivent donc pas pour leur problème de nutrition nécessairement.

Après avoir questionné 10 123 adolescents âgés de 13 à 18 ans, des chercheurs de l’Institut national de santé mentale à Bethesda, dans le Maryland, ont pu statuer quelques corrélations.

Par exemple, le taux de jeunes qui souffrent d’une maladie mentale coexistante à l’anorexie était de 55,2 %, contre 88 % quant à la boulimie. Les adolescents anorexiques ayant des pensées suicidaires représentaient 2,3 %, alors que 53 % des jeunes boulimiques en avaient.

Rappelons finalement que 0,5 % des adultes souffrent d’anorexie et que 1 % souffrent de boulimie, comparativement à 0,5 % et 3 % des adolescents.

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Les jeux vidéo favoriseraient des problèmes de santé mentale

Une étude de l’Université de l’État de l’Iowa a établi certains paramètres psychologiques qui seraient à l’origine de l’emploi excessif des jeux vidéo.

En effet, si le jeu excessif peut mener à des problèmes psychiatriques, il semble que des symptômes déjà existants peuvent indiquer si un enfant développera ou non ces troubles.

Ayant porté sur 3 034 enfants, l’étude s’est étalée sur 2 ans. Sous forme de sondage, elle a eu lieu de 2007 à 2009 et ses résultats ont été récemment présentés dans Pediatrics.

Les chercheurs ont ainsi relevé comme symptômes pouvant mener au jeu pathologique l’impulsivité, les difficultés sociales, la dépression et les mauvais résultats scolaires.

Précisément, on a remarqué que plus un enfant était porté à jouer impulsivement, plus il avait tendance à montrer les autres symptômes.

D’autre part, les auteurs de l’étude en question reconnaissent que ces résultats auraient pu être plus poussés, en demandant l’avis des professeurs et des parents, par exemple.