On pourrait prévenir la violence dès la vie prénatale, selon des chercheurs de l’University of Pennsylvania School of Nursing. Il ne s’agit pas ici de reconnaître des liens génétiques; il est question de certains facteurs liés à la santé.
Par exemple, une déficience nutritionnelle peut, selon les chercheurs, entrer en conflit avec le processus biologique. D’autres facteurs sont, en plus de la nutrition prénatale et postnatale, le tabagisme durant la grossesse, la dépression maternelle et le stress, entre autres.
La grossesse, la naissance et les premiers moments de vie seraient cruciaux quant au développement neural.
Les facteurs de risque de délinquance et de crime puiseraient aux sources de la vie, et le moment crucial quant au développement du cerveau serait les 36 premiers mois. On comprend donc l’urgence d’une intervention hâtive.
Les résultats complets de cette étude sont parus dernièrement dans Aggression and Violent Behavior.