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Véronique Le Flaguais: «C’est une profonde tristesse, c’est très difficile»

Véronique Le Flaguais était à l’émission Sucré Salé en compagnie de la collaboratrice Guylaine Tremblay, où elle a évoqué le deuil de son conjoint, le regretté Michel Côté.

Capture TVA

C’est en réponse à une question sur la façon dont elle se portait depuis cette triste perte qu’elle s’est exprimée avec transparence et vulnérabilité.

«Écoute ça va, il y a des hauts et des bas évidemment. C’est très pénible par moments, mais j’ai des amis qui s’occupent de moi. Je les invite ou ils m’invitent. Alors, j’essaie de ne pas trop être seule parce que c’est dans ces moments-là, évidemment…»

«Oui, puis c’est le danger de s’isoler, puis de rester avec notre peine», intervient Guylaine.

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«Oui, oui, oui. Moi c’est sûr que c’est un deuil, mais je veux dire moi j’ai toujours dans ma nature profonde, j’ai toujours été quelqu’un de très optimiste, de très gai. Je suis toujours de bonne humeur. Alors, c’est sûr que c’est un état que je ne connais pas, moi la déprime. Puis, c’est une profonde tristesse, c’est très difficile. Mais, bon, ça va passer», confie une Véronique Le Flaguais très touchante.  

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Rappelons que le grand comédien qu’était Michel Côté est décédé le 29 mai 2023 et a laissé au passage un très grand vide pour plusieurs.

Nous envoyons, une fois de plus, toutes nos pensées à la femme et à la famille de Michel Côté, spécialement à Maxime et Véronique Le Flaguais.

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Faire le deuil d’un parent

Certaines grandes lignes directrices peuvent être établies quant aux enfants qui font face à la mort d’un de leurs parents. Des spécialistes ont présenté dernièrement leurs constats à ce sujet dans les Archives of General Psychiatry.

On apprend entre autres que pour un assez grand nombre d’entre eux, le processus de deuil se fait plutôt rapidement. Au bout de 9 mois, près de 60 % des enfants verront leurs réactions au décès d’un parent être grandement diminuées. De plus, ces réactions tendront à s’amoindrir dans le temps par la suite.

Toutefois, les difficultés demeurent présentes pour un peu plus de 40 % des enfants vivant cette situation. Les réactions seront donc encore sévères après les 9 premiers mois pour 31 % des enfants. Et après 3 ans, les répercussions sont encore présentes et intenses pour 10 % d’entre eux.

On souligne d’ailleurs que des difficultés prolongées représentent un indicateur important de dépression ou de problèmes de fonctionnement. Ces derniers touchent la réussite scolaire et les relations avec les gens, entre autres.