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Art de vivre

Un bébé si je peux

(CHRONIQUE)

Mon téléphone m’envoie un rappel. « Avez-vous oublié de saisir vos règles? » J’ai le cœur qui s’emballe – j’ai perdu le fil ce mois-ci. 4 jours de retard, ou 6 si l’on compare au mois d’avant. Je calcule, me questionne. Est-ce que ça se pourrait, finalement? Et non. Ce petit rappel électronique vient réveiller mes ovaires, mon utérus pleure, la rivière se déclenche.

Je me replonge dans ma lecture du moment, Un bébé si je peux, de Marie Dubois. Une bande dessinée qui explique les difficultés que vivent de nombreux couples alors qu’ils chérissent le rêve de porter la vie.
Crédit:Un bébé si je peux/Marie Dubois

L’autrice met en lumière tout le processus pour concevoir un enfant alors que la nature n’est pas de son côté. Des essais infructueux aux traitements hormonaux puis à la fécondation in vitro, on sent la frustration, l’incompréhension et la tristesse qui l’a habitée tout au long de son parcours parsemé d’aiguilles et de rendez-vous. Son ton à la fois dynamique et touchant vient me chercher dès les premières pages. Elle met la table sur ce sujet parfois tabou et explique l’infertilité de façon vulgarisée et douce.

J’aurais tant envie d’envoyer une copie de ce livre à certaines personnes qui ont croisé ma route ou qui m’entourent depuis les deux dernières années. Mon médecin. Celle que j’ai consultée après un an de tests négatifs, qui m’a accueillie dans son bureau et m’a répondu, à ma grande déception, que c’était dans ma tête, que j’y pensais trop. Je suis jeune, en forme et j’ai déjà un enfant, rien d’inquiétant! C’est dans ma tête. Comment ajouter de la pression à tout ça…

Un bébé si je peux
Crédit:Un bébé si je peux/ Marie Dubois

Bien que j’aie adoré l’écriture et les émotions représentées, je me suis sentie comme une impostrice dans certains passages, alors que moi, j’ai déjà une fille qui embellit nos journées. Le livre m’a aussi amenée vers une grande réflexion : ai-je essayé assez fort? Ai-je baissé les bras trop vite? Aurions-nous dû faire des traitements, même si nous avions décidé dès le début de ne pas nous embarquer dans ce long périple comme nous avons déjà un enfant?

Crédit:Un bébé si je peux/Marie Dubois
C’est une lecture qui nous amène aussi à réfléchir sur plusieurs enjeux de société. L’égalité hommes-femmes, la difficulté d’accès à certains soins, la réalité des femmes, la pression de la société. L’autrice habite en France et dépeint le portrait plus complet du processus de procréation assistée dans son pays, mais les similitudes avec le Québec sont nombreuses, on s’y retrouve facilement. 
Pour mon conjoint et moi, le désir d’un deuxième enfant et les échecs l’entourant sont quelque chose de plus intime que nous n’avons pas souhaité dévoiler ouvertement (d’où ma plume anonyme). Je vis bien les grossesses de mes amies et tente de ne pas montrer la petite jalousie qui vient quand même m’habiter. Tabou? Au début, pour moi, oui. Maintenant, je ne me gêne pas pour donner la vérité à la réponse à « Pis, c’est pour quand, le p’tit 2e? », malgré le froid qui s’en suit. Et quand j’en parle, je réalise que nous sommes plusieurs dans la même situation.
Crédit:Un bébé si je peux/Marie Dubois
Soyons solidaires entre femmes et n’imposons pas de pression, même avec des questions sans malice. On ne sait jamais quelle réalité entoure ces ventres vides.
Avez-vous d’autres œuvres du genre à nous proposer?
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L’infertilité encore en hausse

Aujourd’hui, rapporte La Presse, 12 à 16 % des couples n’arrivent pas à avoir d’enfants. Ce qui est malheureux, c’est qu’il existe de fausses perceptions sur les méthodes « assistées » pour avoir un bébé.

Audrey L’Espérance est chercheuse postdoctorale à l’Université de Toronto et affirme que le succès n’est pas aussi élevé qu’on peut le croire.

Les cliniques de fertilité comme Procréa entretiennent le conte de fées. Le taux de réussite des grossesses de 73 à 83 % est erroné. Il ne s’agit pas de bébés, mais bien de résultats d’échographie à 6 semaines de grossesse.

Les données réelles, cumulées auprès de 31 cliniques au pays (sur un total de 32), démontrent qu’un tiers des couples ou femmes qui essaient se retrouvent face à l’échec.

Quant à l’adoption, sa proportion est minime chez les couples infertiles. Au Québec, par exemple, on parle d’à peine 500 enfants adoptés en 1 an pour 17 500 femmes qui ont eu recours à la procréation assistée pour la même période.

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Attention au sperme vendu dans Internet

Santé Canada mentionne aux personnes qui veulent avoir recours à la procréation assistée pour avoir un enfant de se méfier grandement du sperme acheté en ligne.
 
Cela peut causer des risques importants pour la santé. Ce sperme, de provenance douteuse, peut ne pas avoir été soumis aux contrôles très stricts, ce qui pourrait s’avérer grave pour la mère et l’enfant.
 
Il pourrait y avoir transmission de maladies comme le VIH/Sida, les hépatites B et C, la syphilis, la chlamydia et la gonorrhée.
 
Il faut surtout se méfier également des ventes de sperme que l’on décrit comme « frais ».
 
L’importation, le traitement et la destitution du sperme exigent des contrôles extrêmement stricts et une mise en quarantaine pendant six mois, en plus de soumettre les donneurs à des tests avant et après leur don.
 
Il est donc impératif de connaître la provenance du sperme et de s’assurer qu’il a été soumis aux règles de surveillance.
 
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Ère de gratuité pour la procréation assistée

Dès demain matin (13 juillet), Yves Bolduc, le ministre de la Santé du Québec, annoncera les débuts officiels de l’important programme de gratuité de la procréation assistée au Québec, au Centre de santé universitaire McGill (CUSM).

En Amérique du Nord, un programme de ce type est une première.

Le ministre devrait en outre parler pour les trois cycles de fécondation in vitro d’une gratuité confirmée. Et toutes les activités médicales nécessaires devraient être prises en charge ainsi que les médicaments.

Pour satisfaire la demande générale notable en matière de procréation assistée, Yves Bolduc a déjà promis l’investissement de 2 000 000 $ pour la rénovation et l’agrandissement du Centre de reproduction McGill, qui a ses cliniques pour le moment à l’Hôpital Royal Victoria.

Le montant des factures qu’assumera Québec devrait se chiffrer à pas moins de 35 000 000 $ chaque année. Cependant, ce sont ainsi 1 400 petits Québécois de plus qui pourront voir le jour par an grâce à ce programme.

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Les bébés conçus par procréation assistée courent plus de risques de souffrir de paralysie cérébrale

Une nouvelle étude publiée dans la revue Human Reproduction confirme que les enfants nés grâce à des traitements contre l’infertilité sont plus susceptibles d’être atteints de paralysie cérébrale.

Une des explications à ce phénomène serait en raison des naissances multiples et des accouchements prématurés.

Après avoir analysé près de 590 000 enfants danois nés entre 1995 et 2003, dont un peu plus de 33 000 étaient issus de la procréation assistée, on a conclu qu’avec cette méthode, il y a deux fois plus de risques de souffrir de paralysie cérébrale, comparativement à ceux conçus naturellement.

Par contre, les risques absolus de donner naissance à un enfant ayant la maladie demeurent faibles. Aux États-Unis et en Europe, on estime que 2 ou 3 enfants sur 1000 seront touchés.

Toutefois, les chercheurs disent qu’il s’agit d’un argument supplémentaire pour implanter seulement un embryon à la fois aux femmes afin de diminuer les probabilités de grossesse multiple et d’accouchement prématuré.

La paralysie cérébrale affecte le mouvement, l’équilibre et la posture. Les causes exactes de la pathologie ne sont pas connues.

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Plus de malformations avec la procréation assistée

Plusieurs parents ont recours à la procréation médicalement assistée (PMA) pour concevoir un enfant. Cette méthode comporte toutefois des risques selon certains chercheurs.
 
Les enfants issus de la PMA ont plus de risques d’avoir une malformation congénitale que les autres enfants.
 
C’est ce que révèle une étude dirigée par la Dre Géraldine Viot, généticienne clinique à la maternité Port-Royal de Paris. Elle et son équipe ont étudié les naissances d’enfants issus de la procréation assistée dans 33 établissements entre 2003 et 2006.
 
« Nous avons constaté des cas de malformations importantes chez 4,24 % des enfants », dit la Dre Viot. Ce taux se situe entre 2 et 3 % pour le reste de la population.
 
« Ce taux élevé est constitué pour une part d’affections cardiaques et de malformations du système uro-génital et affecte plus fréquemment les garçons », précise Mme Viot.
 
On a également noté des malformations moins sévères, mais qui touchent plus particulièrement les petites filles, comme des angiomes, des tumeurs cutanées ou sous-cutanées.
Selon les chercheurs, les parents qui ont recours à la procréation médicalement assistée doivent être informés des risques encourus.
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Un mécanisme qui favorise la fécondation

Des chercheurs ont découvert sur des souris un mécanisme naturel qui permet d’améliorer la procréation médicalement assistée (PMA) et donne ainsi aux couples infertiles de meilleures chances d’avoir un enfant.
 
Ce mécanisme cible et détruit les spermatozoïdes défectueux. Ainsi, les chances de fécondation avec un spermatozoïde inapproprié sont considérablement diminuées, ce qui augmente les réussites d’une bonne fécondation, rapporte Relay.
 
Lorsqu’ils arrivent dans les voies vaginales, les spermatozoïdes libèrent l’enzyme phospholipase A2 qui détruit la membrane entourant le noyau du spermatozoïde défectueux, le rendant donc infertile.
 
Maintenant, les chercheurs souhaitent se pencher sur une façon de traiter les spermatozoïdes défectueux afin de permettre à un plus grand nombre d’être dans la course à la fécondation et ainsi favoriser les chances de réussite.
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Un projet de loi sur la fécondation in vitro

Yves Bolduc, ministre de la Santé et des Services sociaux, a déposé à l’Assemblée nationale du Québec un projet de loi visant à encadrer les activités cliniques et de recherche en matière de procréation assistée.

« Conformément à l’engagement que nous avions formulé, notre gouvernement franchit un pas décisif vers le financement de la fécondation in vitro. En déposant ce projet de loi, nous poursuivons non seulement les travaux concernant l’encadrement du domaine de la procréation assistée, mais démontrons ainsi notre détermination à soutenir les couples qui souhaitent avoir recours à cette pratique pour fonder une famille », a-t-il mentionné.

Pour le moment, le projet de loi intitulé Loi sur les activités cliniques et de recherche en matière de procréation assistée vise à mieux encadrer la pratique en la matière et à protéger la santé des personnes qui ont recours à ces services.

Le volet financement des trois premiers essais de fécondation in vitro et la réglementation limitant le nombre d’embryons pouvant être transférés seront traités incessamment par le gouvernement Charest.

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Volte-face des libéraux

Après s’être opposé au remboursement des traitements de procréation assistée par la Régie de l’assurance maladie pour les couples infertiles, le Parti libéral fait volte-face.

Cette annonce a suscité la grogne du chef de l’opposition, Mario Dumont, qui a décrit Jean Charest comme « un homme qui manque d’honneur ».

« Ça fait un an que Jean Charest bloque ça. Maintenant, il va essayer de devenir le héros d’un projet dont il a été le fossoyeur pendant 12 mois », a souligné M. Dumont, qui était pour le remboursement des traitements de fécondation in vitro visant à aider les couples incapables d’avoir des enfants de manière naturelle.

Si le premier ministre du Québec va de l’avant avec le remboursement de ces frais, il en coûtera 35 millions de dollars annuellement et on estime que 1 500 poupons naîtraient chaque année avec cette méthode.