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5 millions d’enfants par procréation médicalement assistée

Cependant, la moitié de ces enfants, soit 2,5 millions, ont été conçus dans les 6 dernières années. Ces données proviennent de l’International Committee for the Monitoring of Assisted Reproductive Technologie (ICMART), représentant plus de 50 organismes de fertilité.

Dans un communiqué de presse, Richard Kennedy, membre du conseil de l’Internal Federation of Fertility Societies (IFFS) a déclaré être fier de ce succès médical. « Le nombre de bébés qui sont nés à l’aide de la procréation assistée représente la population du Colorado ou d’un pays comme le Liban ou l’Irlande. C’est un grand succès médical. »

Selon Scienceworldreport, Louise Brown, née en 1978 au Royaume-Uni, a été le premier bébé conçu à l’aide de l’assistance médicale à la procréation (AMP).

En 1990, déjà 90 000 naissances par AMP étaient répertoriées. Le chiffre a grimpé à 2,5 millions en 2007.

Bien que la percée médicale soit extraordinaire pour les gens qui souhaitent avoir une famille, mais n’en ont pas la possibilité, une problématique sous-jacente mérite un questionnement. Si le taux de naissances in vitro grimpe en flèche, cela signifie en contrepartie que la capacité reproductive de l’adulte moyen s’amenuise.

Bientôt, payer de 12 000 $ à 17 000 $ pour chaque essai in vitro deviendra-t-il la norme?

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La fécondation in vitro peut-elle nuire à la santé de bébé?

Est-ce la technique qui peut être remise en cause ou plutôt la possibilité que le spermatozoïde injecté contienne des anomalies?
 
Le professeur Olivennes s’est posé la question. « Il n’est pas exclu que le spermatozoïde injecté soit atteint d’anomalies génétiques non détectées qui seraient à l’origine de malformations, sans que la technique proprement dite soit en cause », cite Le Figaro.
 
Quoi qu’il en soit, une étude australienne parue dans le New England Journal of Medecine a démontré qu’avant qu’ils aient atteint l’âge de 5 ans, près de 10 % des enfants nés par fécondation avec micro-injection (ICSI) reçoivent un diagnostic pour malformation congénitale grave.
 
Pour le Dr Michael Davies, auteur de l’étude, il ne faut pas dramatiser la chose : « Si l’augmentation du risque est importante, ce dernier reste relativement faible dans l’absolu, car les malformations ont touché en fait 7,2 % des enfants nés par FIV et 5,8 % des enfants conçus naturellement ».
 
Pour arriver à ces conclusions, 6163 procréations artificielles obtenues selon 3 techniques différentes (la fécondation in vitro (FIV), la fécondation avec micro-injection (ICSI) et la stimulation ovarienne) ont été comparées à 308 974 grossesses classiques, entre 1986 et 2002.