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La soirée-bénéfice L’Affaire Papillon ramasse 125 000 $ au profit de PROCURE!

Vendredi soir avait lieu la magnifique soirée-bénéfice au profit de l’organisme PROCURE pour lutter contre le cancer de la prostate.

Les ambassadeurs de la campagne Noeudvembre étaient sur place dont Isabelle Pagé, les soeurs Dufour-Lapointe, Frédéric Plante, Patrick Langlois, Sébastien Benoît, Sabrina Cournoyer et Mathieu Dufour.

C’est grâce à plus de 400 invités, un encan silencieux réussi de 11 000 $ et des commanditaires généreux que la soirée L’Affaire Papillon a permis d’amasser 125 000 $ pour l’organisme. Tous les profits iront à la recherche, au soutien et à la sensibilisation.

 

Grâce à ces fonds, PROCURE pourra offrir :

  • Du soutien pour les hommes atteints et leurs proches via une ligne de soutien 7/7, 12 mois par année et via procure.ca
  • Des investissements pour la recherche dans 4 centres universitaires à travers la province à Montréal, Québec et Sherbrooke
  • Des conférences en entreprise, des webinaires et des articles informatifs sur procure.ca entourant le cancer de la prostate

Crédit photo : Frédérick Brault

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Maripier Morin souligne la Journée québécoise de sensibilisation au cancer de la prostate

De nombreuses vedettes québécoises portent depuis le début du mois de novembre la moustache ou le noeud papillon. 

L’animatrice Maripier Morin s’est associée à l’organisme Procure pour signer la co-création en compagnie du designer Philippe Dubuc un coffret exclusif de 5 noeuds papillon. 

Les fonds amassés lors de cette campagne permettent à Procure, entre autres, d’assurer le suivi de près de 1 000 Québécois souffrant d’un cancer de la prostate, particulièrement récidivant ou avancé, à travers les quatre centres hospitaliers universitaires du Québec (CHUM, CUSM, CHU de Québec, CHUS). 

Maripier Morin emboite le pas à d’autres personnalités qui, au fil des ans, ont endossé la cause du cancer de la prostate. Dany Turcotte, Pénélope McQuade, Julie Bélanger, Denis Coderre, Régis Labeaume et Joey Saputo se sont joints eux aussi à la campagne à titre d’ambassadeur de Nœudvembre.

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Winston McQuade : Mon cancer a été un grand choc

En 2003, Winston McQuade a vécu un dur coup lorsque son médecin lui a annoncé qu’il avait un cancer de la prostate. Double choc lorsque la maladie est réapparue deux ans plus tard. Heureusement, il touche du bois depuis; il n’y a plus de trace du cancer. Toutefois, il a choisi de se lier à la fondation Procure pour donner des conférences et ainsi redonner un peu d’espoir aux hommes qui ont reçu un tel diagnostic, mais aussi aux conjointes de ceux-ci.

« Quand j’ai eu le diagnostic, j’ai eu peur. C’était comme si j’étais devenu incapable de parler et de penser pendant quelques jours. Les pires scénarios se présentaient. Le médecin m’a dit plein de choses que je n’ai pas entendues. Ma compagne était avec moi, on est sorti la mine basse et on a pleuré. C’était la fin du monde. Deux jours plus tard, mon médecin m’a rappelé pour me revoir et discuter de la suite. J’ai aussi appelé mon ami Jean Pagé, qui avait aussi vécu ce type de cancer. Il a désamorcé la chose, et c’est là également qu’il m’a parlé de Procure. On m’a enlevé la prostate, mais le cancer avait un peu débordé, donc en 2005, la maladie est revenue. Ça a été un autre dur coup, car je croyais avoir réglé le problème. Pendant un mois, j’ai eu de la radiothérapie tous les jours. J’avais encore peur, mais en même temps, j’ai rencontré des gens chez Procure qui ont ouvert la lumière de l’espoir. Ce n’était pas la fin du monde. J’étais encore jeune », raconte Winston McQuade à BUM Interactif Groupe.

Ainsi, après avoir vécu cette épreuve, il a voulu partager son expérience et a créé une conférence remplie d’espoir, mais où il aborde aussi la peur. « On ne meurt pas vraiment du cancer de la prostate, à moins d’être diagnostiqué trop tard ou d’être trop vieux. On préconise la prévention. Dès la quarantaine, les hommes devraient passer un test de sang d’abord. Dans ma conférence je m’adresse beaucoup aux femmes, car elles sont affectées aussi. Je leur dis d’inciter leur conjoint à consulter, car ils ne le feront pas. Les gars ont souvent peur de deux choses avec ce cancer, l’incontinence et la dysfonction érectile. Cela prend plusieurs mois avant de se rétablir, mais il y a des solutions. »

Comme conférencier, Winston McQuade offre aussi de parler de retraite anticipée, mais surtout de ne pas avoir de regret et d’oser prendre les décisions qui feront que nous aimerons notre vie, mais avant tout, qu’on s’aimera nous-mêmes. « J’ai vu mon père mourir en colère, amer, insatisfait de la vie qu’il avait eue. Je l’ai accompagné dans la mort, il avait éloigné tout le monde. J’étais seul avec lui. Je me suis dit que je n’irais jamais là. »

Après avoir pris une pleine préretraite de Radio-Canada, il s’est consacré à ses premiers amours, les arts visuels, surtout la peinture. Si aujourd’hui il fait aussi partie de l’équipe de l’émission Alors on jase, il aborde le métier différemment, sans pression et avec un immense plaisir.

Dès aujourd’hui, il est également le porte-parole des Concerts populaires de Montréal.