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Fait inquiétant concernant un produit chimique courant

Une étude parue dans les Actes de l’Académie américaine des sciences (PNAS) démontre que le triclosan s’attaque aux muscles.

Le triclosan est un produit chimique très courant, utilisé dans de nombreux produits d’hygiène personnelle comme les savons pour les mains, déodorants, bains de bouche, dentifrice, produits de literie, vêtements, tapis, jouets et sacs poubelles. De plus, ce produit chimique est omniprésent dans l’environnement, dans les eaux, les organismes aquatiques, des algues aux poissons et aux dauphins.

Chez l’Homme, on en retrouve aussi dans l’urine, le sang et le lait maternel.

« Le triclosan est un produit chimique antibactérien, présent dans de nombreux produits et omniprésent dans l’environnement », dit l’auteur principal des travaux, Isaac Pessah.

Seulement, des études menées sur des rats sont plutôt préoccupantes, car elles démontrent que le triclosan s’attaque aux muscles et réduit la force, le rythme cardiaque et empêche les muscles de se contracter.

« Les effets du triclosan sur la fonction cardiaque sont dramatiques. Alors que le triclosan n’est pas réglementé comme un médicament, ce composé agit comme un puissant dépresseur cardiaque », ajoute Nipavan Chiamvimonvat, professeur de médecine cardiovasculaire à l’UC Davis.

Des résultats inquiétants qui seront approfondis.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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Du bisphénol A, ailleurs que dans les plastiques

Selon le Dr Richard Stahlhut et ses collègues du centre médical de l’Université Rochester de New York, le bisphénol A (BPA), un produit chimique jugé dangereux, pourrait s’infiltrer dans le corps humain par la poussière ou par l’eau du robinet.

Le chercheur a analysé les dossiers médicaux de 1 469 adultes et a évalué l’hypothèse d’un lien entre la concentration de BPA dans l’urine des candidats et la durée durant laquelle une personne était restée sans consommer de nourriture.

Or, compte tenu de la métabolisation très lente du bisphénol A dans l’organisme, le temps de jeûne ne semble pas avoir diminué le taux de BPA dans le corps pour autant. « À titre d’exemple, les sujets qui avaient jeûné le plus longtemps, entre 15 et 24 heures, auraient dû avoir de nettement plus faibles concentrations de BPA dans leur urine que ceux venant de manger.  Or, leurs teneurs en BPA n’étaient que modérément plus faibles que celles des sujets qui venaient de consommer des aliments », a conclu M. Stahlhut.

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Dépôt d’un rapport d’Action cancer du sein de Montréal

Action cancer du sein Montréal vient de publier un rapport dénonçant l’usage de substances chimiques qui pourraient expliquer la hausse du cancer du sein au pays.

L’organisme se base sur une étude américaine qui croit qu’il existe une corrélation entre ce type de cancer et les nombreux produits de la maison qui contiennent des substances chimiques insoupçonnées.

« Où est-ce qu’on trouve ces produits chimiques? Dans les crèmes que je mets sur mon corps, dans les aliments que je mange, dans les produits nettoyants que j’utilise pour laver la maison. […] Moi, je suis convaincue que c’est un mélange de tout ça », a fait savoir la porte-parole d’Action cancer du sein, Nancy Guberman.

L’organisme presse donc les différents paliers de gouvernement de se pencher sur le sujet et d’interdire ces produits, comme le gouvernement fédéral l’a fait avec le bisphénol A utilisé dans les plastiques.

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La pollution dans nos maisons

Une enquête menée auprès de 25 femmes afin de mesurer le degré de toxicité de leur demeure a permis de conclure que la majorité d’entre elles ignorent complètement le nombre de produits chimiques que recèle leur maison.

En moyenne, les chercheurs ont trouvé 20 produits toxiques par demeure. Parmi ceux-ci, il y a ceux à base de phtalates et bisphénol A, des produits largement utilisés dans les matières en plastique.

« Les produits chimiques qui s’accumulent dans la poussière proviennent d’une multitude de sources, ce qui ne nous permet pas de préciser comment réduire l’exposition à ces produits », a fait savoir l’auteur de la recherche, la Dre Rebecca Altman.

Tous les détails sont publiés dans le Journal of Health and Social Behavior.