En fait, les femmes enceintes qui sont fortement exposées à des produits chimiques communs dans l’environnement, comme les PFC, auraient des bébés plus petits à la naissance et plus gros à 20 mois, selon une étude de la Rollins School of Public Health de l’Emory University. Les experts croient que cette tendance pourrait mener à l’obésité plus tard dans la vie.
Publiée en ligne dans l’Environmental Health Perspectives, l’étude explique que les PFC que l’on retrouve dans divers produits d’emballage, dans les meubles et dans le matériel de cuisine anti-adhésif ont été recensés dans le lait maternel, le sérum humain et le sang du cordon.
Les résultats de l’étude viennent confirmer ce que d’autres recherches sur l’exposition prénatale aux PFC avaient laissé présager.
« Nos découvertes confirment ces études et les preuves émergentes que les produits chimiques dans notre environnement contribuent à l’obésité et au diabète et démontrent que cette trajectoire est établie très tôt dans la vie des gens exposés », dit la scientifique en chef derrière la recherche, Michele Marcus.
Rappelons que les PFC ne constituent pas seulement un danger pour les bébés. Faire cuire la viande rouge dans des poêles à frire anti-adhésives à de hautes températures augmenterait le risque de développer un cancer de la prostate de 40 % chez les hommes.