The National Library of Medicine rapporte les conclusions obtenues à la suite des recherches sur les désordres obsessifs compulsifs et de la réaction des patients à des traitements par stimulation cérébrale profonde.
On parlait déjà beaucoup de cette façon de faire pour enrayer, ou à tout le moins prévenir, des troubles cognitifs ou dégénératifs, mais c’est la première fois que des spécialistes tentent vraiment le coup en ce qui a trait aux désordres obsessifs compulsifs.
Publiées dans l’édition du 24 février du journal Nature Neuroscience, ces recherches confirmeraient l’idée que ces désordres sont l’œuvre d’un dérèglement cérébral, et qu’ils sont donc réversibles.
À tout le moins de moitié, puisque les chercheurs hollandais en tête de l’étude révèlent avoir réglé 50 % du problème chez certains patients, grâce à la stimulation cérébrale profonde.
On définit un désordre obsessif compulsif par un comportement répété de la part d’un individu, qui ne peut y mettre un terme volontairement. On parle bien sûr notamment de certaines dépendances, mais ce trouble peut aussi se traduire par des gestes simples, comme placer les choses dans un ordre précis ou encore constamment s’inquiéter d’un geste que l’on a pourtant bien accompli, comme verrouiller une porte.