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Les émotions au service de la réussite scolaire

Réussir à l’école dépend à la fois de compétences émotionnelles, sociales et scolaires. C’est ce que nous apprend une étude parue récemment dans Child Development.

Des programmes éducationnels basés sur les émotions et les aptitudes sociales mis en place par deux universités américaines sous-entendent qu’en plus d’améliorer le comportement et l’attitude des enfants, ils peuvent faire augmenter les résultats à l’école.

Un échantillon de 213 sujets ayant pris part à des programmes sociaux et émotionnels a été analysé parmi 270 000 participants. Il s’agit de la première recherche du genre à être réalisée. Les participants étaient des écoliers jusqu’à des universitaires.

Entre autres, certaines compétences émotionnelles et sociales ont été ciblées, comme la reconnaissance et la maîtrise des émotions, la prise de décisions responsables ainsi que l’établissement et la conservation de relations positives avec les autres.

Les résultats observés chez les participants ayant pris part aux programmes étaient indépendants de l’âge, de l’ethnie, du milieu de vie et de l’école fréquentée.

Cette recherche ouvre finalement la voie à une nouvelle façon de percevoir l’éducation, soit en établissant des programmes basés sur les émotions et les aptitudes sociales du même type et bien encadrés en milieu scolaire.

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Des jeux vidéo à l’hôpital?

De nouveaux bienfaits des jeux vidéo ont été remarqués chez les enfants, selon Parentcentral. De jeunes patients de l’Hôpital pour enfants de l’est de l’Ontario sont invités à jouer à des jeux vidéo en vue d’accélérer leur rétablissement et de les encourager à socialiser.

Il y a déjà cinq ans, cet hôpital a mis en place, en collaboration avec Microsoft, le Child Life Interactive Computers for Kids, aussi connu sous le nom du programme CLICK.

Microsoft a ainsi fourni des ordinateurs, des jeux, des webcams et a assumé le salaire d’une spécialiste, Maureen Jones.

D’autre part, l’Hôpital pour enfants de l’Alberta a employé des ordinateurs durant une dizaine d’années avant de s’adjoindre à CLICK.

On y a vu un cas particulier où un enfant, séparé de ses parents pendant son hospitalisation, a pu communiquer avec eux à l’aide de webcams.

Le programme CLICK tend maintenant à s’étendre à des hôpitaux à travers tout le pays.

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Un programme qui soulage des symptômes de l’hyperactivité chez les enfants

Dans le cadre d’une étude de l’Université de l’Ohio, des enfants qui avaient utilisé un programme à l’ordinateur ont vu certains de leurs symptômes du trouble envahissant du développement avec hyperactivité (TDAH) s’améliorer.

Après avoir passé cinq semaines intensives d’utilisation de ce programme d’entraînement de la mémoire, ils ont présenté de meilleures aptitudes en organisation et en planification notamment.

L’étude a porté sur 52 enfants de 7 à 17 enfants, lesquels visitaient tous une école spécialisée en difficultés d’apprentissage. Plusieurs d’entre eux étaient atteints du TDAH et 60 % prenaient des médicaments.

Le premier point visé par cet outil est justement la mémoire, qui constitue la déficience majeure des personnes atteintes de TDAH.

Il est constitué de 25 exercices que les sujets de l’étude devaient compléter à la maison, sous la supervision de leurs parents et des chercheurs, dans un délai de 5 à 6 semaines. Chaque partie durait de 30 à 40 minutes.

Parus dans le Journal of Clinical Child & Adolescent Psychology, les résultats de cette recherche donnent beaucoup d’espoir aux enfants atteints de ce trouble.

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Nouveau programme pour protéger les enfants de la fumée secondaire

L’organisme Famille sans fumée lance un nouveau programme au Québec afin de sensibiliser le public aux risques que représente la fumée secondaire pour les enfants.
 
Au Québec, les petits sont deux fois plus exposés à la fumée que dans les autres provinces du Canada.
 
Cette fumée contient 4 800 substances chimiques, dont 60 sont reconnues comme pouvant causer des cancers. C’est le cas de la nicotine, de l’ammoniac et du goudron par exemple.
 
Les enfants respirent plus rapidement que les adultes et absorbent donc plus de substances toxiques; voilà pourquoi ils sont plus à risques. De plus, leur système immunitaire n’est pas encore complètement développé.
 
Les enfants qui vivent dans des familles où il y a des fumeurs sont plus à risques de souffrir d’asthme ou de faire des bronchites.
 
Pour les femmes enceintes et leur futur enfant, la fumée secondaire est aussi dangereuse. Elle peut provoquer des fausses couches ou des naissances prématurées. Pour le fœtus, elle ralentit le débit sanguin vers le cerveau et peut également affecter le développement du cœur, des poumons et des systèmes nerveux et digestif.
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Les cours d’abstinence sexuelle portent des fruits

Alors que le président Obama a mis fin à un plan de 170 millions de dollars prônant l’abstinence chez les jeunes, car une étude démontrait l’inefficacité d’un tel programme, les Archives of Pediatric & Adolescent Medicine publient une autre étude prouvant le contraire.

L’enquête a été faite auprès de 662 élèves afro-américains de quatre collèges du nord-est des États-Unis.

Entre 2001 et 2004, les étudiants ont soit suivi un programme prônant l’abstinence tant que le jeune ne se sent pas prêt à vivre sa première expérience sexuelle, d’autres ont suivi un cours de relations sexuelles protégées, certains ont eu une combinaison des deux programmes, alors que d’autres ont simplement eu une formation sur les moyens d’avoir une bonne santé (alimentation, sport, etc.).

Les cours d’abstinence sexuelle ont porté des fruits, car deux ans plus tard, seulement 33 % des jeunes avaient commencé à avoir des relations sexuelles, contre 52 % chez ceux ayant suivi les cours de relations sexuelles protégées. Pour ceux ayant eu la combinaison des deux formations, c’est 42 % qui avaient commencé à être actifs sexuellement et 47 % pour ceux ayant eu le cours sur la santé.

Pour les spécialistes, cela prouve donc que le programme agit efficacement et retarde l’âge de la première relation sexuelle chez les jeunes.