Selon un nouveau rapport du C.S. Mott Children’s Hospital National Poll on Children’s Health, il pourrait y avoir un lien entre l’augmentation des troubles alimentaires chez les enfants et les programmes de prévention de l’obésité inculqués dans les écoles.
Aux États-Unis, 82 % des parents d’enfants âgés de 6 à 14 ans affirment que leurs jeunes fréquentent une école où il y a un programme pour contrer l’obésité.
Parmi ces programmes, on retrouve l’éducation nutritionnelle, la limitation des sucreries ou de la malbouffe, les mesures de l’IMC (Indice de masse corporelle) devant d’autres élèves ou l’incitation à l’activité physique.
7 % des parents déclarent que leurs enfants se sont déjà sentis mal à l’aise, jugés et surveillés lors des périodes de repas à l’école.
30 % des parents disent être témoins d’un comportement chez l’enfant qui pourrait conduire à un trouble alimentaire.
On parle ici d’une diète inappropriée, d’une inquiétude excessive à contrôler les matières grasses dans les aliments, d’une lecture abusive des étiquettes, d’un refus de manger les repas familiaux ou encore d’un excès dans la pratique d’activité physique.
Les spécialistes rappellent que l’obésité infantile est un problème grave. Afin d’intervenir dans ce qui semble être une épidémie d’obésité infantile, tout le monde doit collaborer.
Ils disent que les interventions mises en place par les écoles sont souvent mal comprises et mal interprétées par les enfants et les parents.
Une prise en charge dès le début par des parents conscientisés et attentifs qui s’engagent et creusent lorsqu’ils s’aperçoivent d’un problème permet de prévenir au lieu de guérir.
La bonne communication parent-enfant et le respect mutuel sont également des points importants à ne pas écarter du dossier des troubles alimentaires.