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Infertilité chez la femme – nouveau traitement prometteur

L’étude menée sur des souris sera bientôt testée sur des femmes infertiles à cause de l’anovulation. Les chercheurs ont constaté que la prolactine agit indirectement sur l’une des hormones les plus importantes qui affectent la reproduction : la GnRH.

L’hyperprolactinémie (production trop élevée de prolactine) est le plus souvent responsable de problèmes de cycles menstruels, et donc d’infertilité. Chez les souris, les chercheurs ont découvert le processus menant à l’inhibition de l’hormone GnRH.

La kisspeptine, normalement sécrétée, est inhibée lors de l’hyperprolactinémie. L’équipe responsable a donc injecté la kisspeptine chez les souris infertiles, et les résultats ont été concluants. Elle bloque le surplus de prolactine et permet le retour du cycle menstruel régulier, et ainsi l’ovulation.

C’est l’équipe de Jacques Young et Nadine Binart, de l’unité 693 à l’Inserm, responsable des récepteurs stéroïdes : physiopathologies endocriniennes et métaboliques, qui ont travaillé sur la recherche.

Il s’agit donc d’une découverte d’importance, puisqu’elle pourra désormais faire partie d’un nouveau traitement, en remplacement des médicaments prescrits aujourd’hui pour aider les femmes infertiles.

Cependant, d’autres études sont nécessaires pour valider le concept chez les femmes.

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Une hormone de grossesse aux grands espoirs

Des chercheurs de l’Université d’Ottawa ont récemment présenté leurs conclusions quant à l’effet d’une hormone de grossesse, la prolactine, sur la santé des bébés atteints d’amyotrophie spinale.

Ce type de maladie génétique consiste principalement en l’atrophie et la faiblesse des muscles ainsi qu’une perte du contrôle moteur. Plus de 1 000 enfants canadiens en sont atteints. Ceux qui en sont le plus sérieusement atteints survivent rarement au-delà de leurs 5 ans.

Comme lu dans le Journal of Clinical Investigation, on cherche depuis longtemps à activer le gène perdu en raison de l’amyotrophie musculaire. Les chercheurs d’Ottawa ont ainsi présenté la forte activation remarquée jusqu’ici.

Dans l’expérimentation menée par le Children’s Hospital of Eastern Ontario Research Institute, laquelle a porté sur des souris, la prolactine a non seulement activé le gène en question, mais elle a aussi prolongé de 60 % la vie d’un sujet atteint. Une amélioration a aussi été relevée quant au contrôle moteur.

On s’attend à ce que des essais précliniques et des essais cliniques sur l’effet de la prolactine sur des patients humains atteints d’amyotrophie spinale suivent à court ou moyen terme.

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Conseils pour un allaitement réussi

Lors de la 8e édition de la Journée internationale de l’allaitement, laquelle s’est tenue en mars, des spécialistes ont présenté des recommandations à suivre pour que tout se passe bien pour la mère et son bébé. En voici quelques-unes.

On suggère par exemple de dormir dans la même chambre que son nourrisson. Ainsi, lorsqu’il se réveillera en pleine nuit, tout sera plus facile, et surtout moins fatigant.
 
Les mères devraient aussi demander de l’aide à leur entourage sans hésiter et prendre le temps de se reposer. La raison en est que l’épuisement et les problèmes de sommeil sont très liés à la dépression.
 
De plus, il a déjà été prouvé que les mères anxieuses et fatiguées avaient un taux de prolactine plus faible que les autres. Rappelons que la prolactine est l’hormone responsable de la lactation.

Finalement, lors de l’allaitement comme tel, il est primordial de s’installer comme il faut. On conseille donc de s’allonger dans un fauteuil incliné vers l’arrière ou dans le lit, et de bien soutenir le dos à l’aide de coussins. De cette façon, on soulagera les douleurs aux mamelons, car le bébé sera suffisamment rapproché de sa mère.