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Des chercheurs identifient le mécanisme de prolifération du cancer

Des chercheurs de l’Université du London College ont identifié un mécanisme de l’organisme qui expliquerait en partie ou en totalité la capacité du cancer à proliférer.

Ainsi, les conclusions de l’étude britannique proposée, et rapportée par le Daily Mail (UK), font état d’un véritable système de « poursuite » cellulaire! Les cellules malades seraient poursuivies par les cellules viables autour du corps, ce qui permet non seulement de mieux comprendre comment le cancer s’agrandit, mais aussi comment en arriver à un traitement.

« La plupart des décès liés au cancer ne sont pas dus à la formation de la tumeur initiale. En fait, les gens meurent des tumeurs secondaires qui découlent de la première cellule maligne, qui possède la capacité de voyager et de coloniser les autres organes vitaux du corps comme les poumons et le cerveau », explique Roberto Mayer, professeur et porte-parole officiel de l’étude.

Il conclut en affirmant : « Ceci se produit parce que la cellule maligne réussit à se faire suivre par des cellules saines. Personne ne savait comment cela fonctionnait, et nous croyons avoir percé le mystère. Si c’est le cas, il serait relativement facile de développer des traitements qui interfèrent avec cette interaction ».

Une nouvelle excitante et stupéfiante s’il en est une, qui prouve encore une fois que la lutte au cancer peut être remportée un jour.

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Pourquoi les enfants autistes ont-ils un plus gros cerveau?

Ces anomalies découvertes par les chercheurs de l’USCD, dont l’étude préliminaire a été publiée dans PLoS Genetics, peuvent aider à expliquer le mécanisme sous-jacent faisant en sorte que le cerveau adopte un mode de prolifération (multiplication rapide de cellules) chez les enfants autistes.

Cette récente étude confirme les analyses antérieures qui démontraient que le cortex préfrontal, qui est la clé des pensées complexes et des comportements, y compris la langue, le comportement social et la prise de décisions, est une région du cerveau plus grosse chez l’enfant autiste.

En fait, cette anomalie de croissance contribue probablement de façon significative à la qualité de vie sociale, à la communication et aux déficits émotionnels communs chez les personnes atteintes d’autisme, pensent les chercheurs.

Il a été prouvé qu’une quantité excessive de neurones pourrait expliquer la prolifération. Alors que les enfants qui se développent normalement ont environ 0,88 milliard de neurones dans le cortex préfrontal, les enfants autistes en ont environ 1,57 milliard.

En plus des différences d’ADN connues, des différences dans l’ARN entre les cerveaux autistes et non autistes ont été observées.

L’ARN joue un rôle crucial dans les cellules, servant d’intermédiaire entre l’ADN, les plans pour l’information génétique et la production de protéines qui effectuent une vaste gamme d’activités vitales dans les cellules.

Dans le cas des personnes autistes, l’ARN anormal semble être impliqué avec des gènes qui codent des protéines pour réguler la croissance cellulaire.

Des études supplémentaires sur un plus grand échantillon seront nécessaires pour démontrer la cause à effet.