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Les dernières statistiques en matière de cancer

Selon Statistique Canada, un Canadien sur 50 risque de recevoir un diagnostic de cancer au cours des dix prochaines années. Ce risque augmente toutefois en fonction de l’âge.

Entre 1995 et 2005, ce taux était d’une personne sur 46, ce qui représentait 2,2 % de la population.

Ce sont les cancers du sein et de la prostate qui touchent le plus la population. Viennent ensuite ceux du côlon et du rectum, qui représentent 13 % des cas au Canada. Les cancers du poumon (5,1 %), de la vessie (5 %), du lymphome non hodgkinien (4,1 %) et du mélanome de la peau (4,1 %) figurent aussi dans le palmarès de Statistique Canada.

Selon l’organisme fédéral, ces statistiques placent le pays devant la France et l’Italie, qui ont des taux plus bas.

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L’acide folique lié au cancer de la prostate

Une recherche menée pendant 10 ans, dont les résultats sont publiés dans le Journal of the National Cancer Institute, mentionne que les hommes qui prennent trop de suppléments d’acide folique sont plus à risque d’être touchés par le cancer de la prostate.

Selon l’auteur de cette étude, la Dre Jane Figueiredo de l’Université de Southern California, ce risque de cancer est toutefois minime quand on le compare avec des candidats qui prennent les quantités recommandées d’acide folique.

« Nos résultats démontrent que trop d’acide folique n’est pas nécessairement bénéfique, alors qu’une quantité normale peut l’être », a souligné la chercheuse.

643 hommes ont participé à cette recherche à partir de laquelle on conclut que l’incidence de cancer de la prostate est en hausse de 9,7 % lorsque les participants consomment quotidiennement 1 mg de la vitamine.

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Un test d’urine pour détecter le cancer de la prostate

Des chercheurs de l’Université du Michigan croient qu’un test d’urine mesurant le taux de métabolites pourrait voir le jour afin de diagnostiquer la forme maligne du cancer de la prostate.

Toutefois, avant que ce test devienne pratique courante, des essais cliniques devront être effectués sur des animaux, a fait savoir l’auteur de cette étude, le Dr Arul Chinnaiyan.

Le chercheur a analysé 1 126 métabolites de 262 tissus d’échantillons sanguins et urinaires prélevés chez des hommes ayant reçu un diagnostic de cancer de la prostate. Parmi les métabolites, 10 d’entre eux, dont la sarcosine, étaient associés à ce type de cancer.

Seulement aux États-Unis, 186 000 hommes apprendront cette année qu’ils souffrent d’un cancer de la prostate. 29 000 d’entre eux en mourront, selon la Société américaine du cancer.

 

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Les effets secondaires de l’hormonothérapie anticancéreuse

Les travaux menés par le Dr Fred Saad, titulaire de la Chaire en cancer de la prostate à l’Université de Montréal et directeur de l’unité d’urologie-oncologie à l’Hôpital Notre-Dame, l’amènent à conclure que l’hormonothérapie contre les cancers du sein et de la prostate cause de l’ostéoporose chez les patients.

« Chez la femme, la perte osseuse entraînée par les traitements contre le cancer du sein peut être de deux à quatre fois supérieure à celle causée par la ménopause. Chez les hommes, les risques de troubles osseux peuvent être près du double s’ils reçoivent un traitement contre le cancer de la prostate », explique le Dr Saad.

« Ces traitements sont très efficaces et ces cancers peuvent être guéris, mais les patients risquent par la suite de mourir de complications dues à l’ostéoporose si l’on ne s’attaque pas à ce problème », déplore le chercheur.

Ces types de médicaments réduisent la production d’oestrogène chez la femme et d’androgène chez l’homme, ce qui cause une perte osseuse suffisamment importante pour causer de l’ostéoporose.

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Un autre usage du Botox

Selon le Dr Giuseppe Brisinda et ses collègues de l’Université catholique de Rome, le Botox pourrait traiter les hommes atteints d’hypertrophie bénigne de la prostate, qui se caractérise par une augmentation du volume de la prostate, un jet d’urine faible et des mictions fréquentes.

Le chercheur a travaillé avec 77 hommes, âgés de 50 à 80 ans, atteints par cette maladie.

Au début des traitements, la prostate des patients avait en moyenne un volume de 54 ml et le flot urinaire était de 8,6 ml par seconde. Après 30 mois de traitements de Botox, le volume de la prostate avait chuté à 27 ml, alors que le flot urinaire avait augmenté à 14,5 ml par seconde.

Malgré ces résultats encourageants, les chercheurs affirment que d’autres essais cliniques sur le Botox devront être effectués afin de mesurer son efficacité pour traiter l’hypertrophie bénigne de la prostate.

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Deux gènes associés au cancer de la prostate

Des chercheurs associés à l’école de médecine Albert Einstein de l’Université Yeshiva, aux États-Unis, affirment que les gènes BRCA1 et BRCA2, généralement associés au cancer du sein, augmentent le risque que les hommes atteints d’un cancer de la prostate développent la forme la plus maligne de la maladie.

Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont analysé les mutations génétiques chez 2 000 hommes et suggèrent que l’on traite plus rapidement ceux qui ont une mutation génétique et qui souffrent d’un cancer de la prostate à un stade encore précaire.

« L’un des principaux problèmes concernant le cancer de la prostate est de distinguer les tumeurs qui deviendront agressives de celles qui vont durer quelques années, mais sans se répandre », soutient l’un des auteurs, le Dr Robert Burk.

Seulement aux États-Unis, 221 000 hommes meurent annuellement du cancer de la prostate et 679 000 cas s’ajoutent chaque année.

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Un nouveau traitement pour le cancer de la prostate?

Selon le Dr Israel Barken et ses collègues, la noscapine, un dérivé de l’opium, réduit de 60 % la progression du cancer de la prostate chez des souris, qui n’ont pas souffert d’effets secondaires au cours du traitement.

Pour cette recherche, publiée dans la revue Anticancer Research, 10 rongeurs ont consommé quotidiennement de l’eau enrichie de noscapine pendant 56 jours.

Une autopsie a ensuite permis de déterminer que, chez les souris qui avaient bu la substance, les cellules cancéreuses étaient moins nombreuses que chez celles qui n’avaient bu que de l’eau.

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Feu vert au Degarelix

Un nouveau médicament injectable contre le cancer de la prostate, le Degarelix, a reçu l’autorisation de la Food and Drug Administration (FDA) américaine pour être commercialisé au pays de l’oncle Sam.

Ce traitement, qui vise les patients atteints d’un cancer à un stade avancé, inhibe la production de testostérone, ce qui ralentit la progression des cellules cancéreuses.

« Le cancer de la prostate est le deuxième cancer le plus mortel chez les hommes aux États-Unis et nous avons besoin de traitements supplémentaires pour ces patients », a noté le Dr Richard Pazdur, qui oeuvre pour la FDA.

Parmi les traitements offerts aux hommes qui souffrent du cancer de la prostate, il y a l’ablation, la radiation, la chimiothérapie et l’hormonothérapie.

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L’hormonothérapie et la radiation

Des chercheurs suédois affirment que les hommes souffrant d’un cancer de la prostate devraient envisager une double thérapie s’ils souhaitent augmenter leurs chances de survie.

L’hormonothérapie et des traitements de radiothérapie devraient être jumelés afin de réduire le taux de mortalité lié à ce type de cancer, soutient le Dr Anders Widmark de l’Université Umeå, même si le degré de sévérité est considérable.

875 hommes souffrant d’un cancer avancé de la prostate ont participé à cette recherche. Ces derniers ont consommé du Eulexin (flutamide), qui bloque la sécrétion d’androgène, une hormone qui favorise la propagation du cancer de la prostate. Après 10 ans, 23,9 % des sujets qui suivaient uniquement l’hormonothérapie étaient décédés, tandis que 11,9 % des participants sont morts quand ils suivaient la double thérapie.

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Le cancer de la prostate et le statut conjugal

Les hommes mariés ou en couple recevraient un diagnostic plus précoce du cancer de la prostate que ceux qui sont célibataires, selon une étude publiée dans la revue médicale Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention.

En effet, selon l’auteure principale derrière ces résultats, la Dre Lauren P. Wallner de l’Université du Michigan, les hommes ayant des antécédents familiaux de ce type de cancer sont 40 % moins susceptibles de recevoir un tel diagnostic s’ils sont célibataires, comparativement à ceux qui sont en couple.

La Dre Wallner croit que ce phénomène pourrait s’expliquer par le fait que les femmes ou les conjointes insistent davantage pour que leur homme rencontre un médecin pour des examens de santé annuels.

Le cancer de la prostate est le deuxième cancer le plus virulent chez les hommes américains.