Selon le Dr Fred Saad, de l’Université de Montréal, les personnes qui sont traitées contre les cancers du sein et de la prostate pourraient voir leur masse osseuse diminuer. Ce phénomène aurait pour conséquence de les rendre plus vulnérables à l’ostéoporose et aux fractures.
Ce sont les traitements avec les inhibiteurs d’aromatase, les bisphosphonates et l’hormonothérapie antiandrogénique qui occasionnent une perte de la masse osseuse, qui peut varier entre 5 à 45 %.
« Cette incidence de perte osseuse associée au cancer ne peut que susciter une prise de conscience chez les cliniciens qui se devront d’identifier les patients les plus sujets aux fractures et leur prescrire les traitements appropriés », a souligné le Dr Saad.