Étiquette : protéine
Une quantité importante de nitrites et de nitrates est contenue dans le lait maternel, nous apprend une étude parue dans le journal Breastfeeding Medicine.
Elles sont primordiales quant au développement gastro-intestinal du bébé. Des chercheurs de l’Université du Texas, à Houston, ont établi la quantité de ces éléments transmis au nouveau-né durant ses premiers jours de vie.
Le Dr Nathan Bryan, qui dirigeait l’équipe, a donc pu démontrer le taux changeant de nitrites et de nitrates dans le lait. Celles-ci jouent un rôle tout aussi important que les protéines et le gras, lesquels aident à combattre les infections et à développer le système nerveux central.
La recherche en question portait sur 77 mères ayant donné des échantillons de leur lait. Ils étaient pris durant les trois premiers jours de vie (le colostrum), entre le troisième et le septième jour (le lait de transition), puis à huit jours et plus (lait mature).
Dans le colostrum, le taux de nitrites était plus élevé et celui de nitrates. Selon le Dr Bryan, cela serait donc une façon pour la nature d’offrir au nouveau-né de l’oxyde nitrique.
Cela permettrait ainsi au bébé de transformer les nitrates en nitrites dans leur système gastro-intestinal pendant qu’il est trop jeune pour le faire de lui-même, n’étant pas encore colonisé par les bactéries.
Un seul gène fautif pourrait expliquer pourquoi certains hommes sont infertiles, selon une étude parue dans l’American Journal of Human Genetics.
Un couple sur sept a de la difficulté à concevoir un enfant et l’infertilité masculine en serait la cause dans presque la moitié des cas.
La source de cette infertilité n’est pas connue, mais la nouvelle étude suggère qu’un gène défectueux identifié pourrait jouer un rôle chez certains hommes infertiles.
Des scientifiques ont étudié le gène NR5A1 qui encode une protéine jouant un rôle clé dans le développement sexuel. Les accrocs à ce gène sont reconnus pour conduire à des défauts aux organes sexuels. Son rôle dans l’infertilité masculine n’avait toutefois pas encore été étudié.
Le Dr Ken McElreavey et son équipe de l’Institut Pasteur, en France, ont donc séquencé le gène NR5A1 de 315 hommes en bonne santé qui, de façon inexpliquée, n’arrivaient pas à produire de spermatozoïdes. De ces participants, 7 présentaient une mutation du gène NR5A1.
Leur conclusion est qu’environ 4 % des hommes infertiles sont porteurs de mutations dans le gène NR5A1. Celles-ci ne se traduisent pas nécessairement par des défauts apparents aux organes reproducteurs, mais elles modifient parfois simplement les niveaux d’hormones sexuelles, entraînant du même coup l’infertilité.
Une étude publiée dans The Lancet Neurology nous apprend que des chercheurs britanniques ont mis au point un traitement contre la dystrophie musculaire de Duchenne.
Cette technique consiste à injecter dans les muscles des molécules d’oligonucléotides qui favorisent la production de la dystrophine, une protéine en carence lors de la maladie dégénérative.
Bien que ce traitement ne soit efficace que sur 13 % des patients souffrant de dystrophie musculaire de Duchenne, les chercheurs de l’Institute of Child Health de l’University College London ont espoir que leur découverte puisse s’appliquer à davantage de patients souffrant de cette maladie qui frappe un homme sur 3 500 et entraîne le décès avant l’âge de 30 ans.
Ces derniers ont travaillé avec sept patients atteints de la maladie. Après l’injection des molécules, tous ont connu une hausse de la production de la dystrophine dans leurs muscles.
Une recherche, qui sera publiée dans Cell Cycle, nous apprend la découverte d’un nouveau marqueur lié au cancer de la prostate, à un stade avancé.
Le Dr Michael Lisanti et son équipe, de la Faculté de médecine de l’Université Thomas Jefferson à Philadelphie, ont analysé des échantillons prélevés chez des patients souffrant d’un cancer de la prostate.
Ils ont découvert la baisse marquée d’une protéine appelée caveolin-1 chez les sujets. Lorsque le taux de cette protéine est bas, les résultats du test Gleason, qui sert à diagnostiquer le cancer de la prostate, sont élevés.