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Une protéine qui permet de prédire la progression des maladies rénales

Voici un espoir majeur pour les personnes souffrant de maladies rénales chroniques. Des chercheurs français ont découvert que la protéine Lipocaline 2 permettait de détecter la progression des maladies.
 
Trop souvent, les diagnostics sont faits tardivement chez les personnes atteintes. Maintenant, cela pourrait être fait plus rapidement, assurant ainsi un meilleur suivi.
 
Selon The Journal of Clinical Investigation, les chercheurs ont étudié le mécanisme moléculaire de la progression des maladies rénales pour découvrir la présence de cette protéine. Elle est associée à l’importance des lésions aux reins et on croit que son inactivation pourrait freiner la progression des maladies.
 
« Il s’agit d’une découverte très importante pour les patients atteints de maladies rénales chroniques, car l’excrétion urinaire de ce médiateur est capable de prédire l’évolution de la maladie. Cette avancée est d’autant plus essentielle pour les malades que la plupart des patients atteints de maladies rénales chroniques ignorent leur maladie », mentionnent les auteurs de la recherche.
 
On explique également que la présence de la Lipocaline 2 dans l’urine dénote une progression rapide de la maladie, allant jusqu’à une insuffisance rénale terminale.
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Des nitrites et des nitrates dans le lait maternel

Une quantité importante de nitrites et de nitrates est contenue dans le lait maternel, nous apprend une étude parue dans le journal Breastfeeding Medicine.

Elles sont primordiales quant au développement gastro-intestinal du bébé. Des chercheurs de l’Université du Texas, à Houston, ont établi la quantité de ces éléments transmis au nouveau-né durant ses premiers jours de vie.

Le Dr Nathan Bryan, qui dirigeait l’équipe, a donc pu démontrer le taux changeant de nitrites et de nitrates dans le lait. Celles-ci jouent un rôle tout aussi important que les protéines et le gras, lesquels aident à combattre les infections et à développer le système nerveux central.

La recherche en question portait sur 77 mères ayant donné des échantillons de leur lait. Ils étaient pris durant les trois premiers jours de vie (le colostrum), entre le troisième et le septième jour (le lait de transition), puis à huit jours et plus (lait mature).

Dans le colostrum, le taux de nitrites était plus élevé et celui de nitrates. Selon le Dr Bryan, cela serait donc une façon pour la nature d’offrir au nouveau-né de l’oxyde nitrique.

Cela permettrait ainsi au bébé de transformer les nitrates en nitrites dans leur système gastro-intestinal pendant qu’il est trop jeune pour le faire de lui-même, n’étant pas encore colonisé par les bactéries.

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Découverte concernant l’hypertension artérielle pulmonaire

Des chercheurs québécois ont découvert que la présence de la protéine PIM-1 dans le sang pouvait indiquer de l’hypertension artérielle pulmonaire (HAP) chez une personne. Plus le taux est élevé, plus la maladie est sévère également.
 
Au Canada, 5 000 personnes sont touchées par l’HAP et 5 000 autres ignorent qu’elles sont malades. Malheureusement, ce type d’hypertension passe souvent inaperçu jusqu’à ce qu’il atteigne un stade avancé où le diagnostic peut généralement se faire.
 
Cette nouvelle connaissance pourrait mener à des diagnostics plus précoces et de meilleurs traitements également.
 
« Nous avons découvert que l’utilisation de la thérapie génétique permettant d’inhiber l’activation de cette protéine était un moyen nouveau et efficace capable de soulager complètement la maladie » explique le Dr Sébastien Bonnet, de l’Université Laval, qui a dirigé les travaux.
 
À l’heure actuelle, les médicaments proposés peuvent seulement améliorer la qualité de vie des personnes atteintes, mais rien ne peut les guérir. L’hypertension artérielle pulmonaire se caractérise par un rétrécissement des artères qui permettent au sang de circuler du cœur jusqu’aux poumons.
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Découverte majeure dans la lutte contre le cancer

Depuis de nombreuses années, des scientifiques tentent de trouver une molécule unique qui pourrait indiquer la présence d’un cancer dans le corps.
 
Le New England Journal of Medicine rapporte que des équipes de l’Inserm et de l’école de médecine du Mont-Sinaï à New York ont découvert un marqueur génétique commun à 11 cancers fréquents.
 
Les chercheurs ont étudié 1 300 personnes ayant 11 cancers différents à divers stades de la maladie. Toutes les tumeurs avaient une chose en commun, un marqueur génétique. Celui-ci est en fait une protéine qui est le récepteur de la FSH, l’hormone d’origine hypophysaire. Celle-ci ne se retrouve que dans les ovaires et les testicules s’il n’y a pas de cancer chez une personne. En cas de cancer, on la retrouve dans les tumeurs.
 
Ceci est donc une piste intéressante, car si les chercheurs parviennent à trouver ce marqueur génétique dans le sang, on pourrait arriver à un dépistage du cancer simplement par une prise de sang.
 
Les recherches se poursuivirent pour éventuellement permettre un diagnostic précoce de la maladie et de nouveaux genres de thérapies.
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Un gène responsable de l’infertilité masculine?

Un seul gène fautif pourrait expliquer pourquoi certains hommes sont infertiles, selon une étude parue dans l’American Journal of Human Genetics.

Un couple sur sept a de la difficulté à concevoir un enfant et l’infertilité masculine en serait la cause dans presque la moitié des cas.

La source de cette infertilité n’est pas connue, mais la nouvelle étude suggère qu’un gène défectueux identifié pourrait jouer un rôle chez certains hommes infertiles.

Des scientifiques ont étudié le gène NR5A1 qui encode une protéine jouant un rôle clé dans le développement sexuel. Les accrocs à ce gène sont reconnus pour conduire à des défauts aux organes sexuels. Son rôle dans l’infertilité masculine n’avait toutefois pas encore été étudié.

Le Dr Ken McElreavey et son équipe de l’Institut Pasteur, en France, ont donc séquencé le gène NR5A1 de 315 hommes en bonne santé qui, de façon inexpliquée, n’arrivaient pas à produire de spermatozoïdes. De ces participants, 7 présentaient une mutation du gène NR5A1.

Leur conclusion est qu’environ 4 % des hommes infertiles sont porteurs de mutations dans le gène NR5A1. Celles-ci ne se traduisent pas nécessairement par des défauts apparents aux organes reproducteurs, mais elles modifient parfois simplement les niveaux d’hormones sexuelles, entraînant du même coup l’infertilité.

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Un antidiabétique contre le cancer du poumon

Le journal Cancer Prevention Research nous apprend que le médicament Metformine, habituellement utilisé pour traiter le diabète, serait également bénéfique pour réduire les risques de cancer du poumon.
 
C’est du moins les résultats qu’ont obtenus les chercheurs sur des souris et on espère pouvoir faire des tests cliniques sur des humains bientôt.
 
Les rongeurs ont reçu le médicament oralement ou par injection. Les risques de cancer du poumon étaient réduits de 40 à 50 % pour le premier groupe et de 72 % pour ceux ayant reçu une injection.
 
Les scientifiques croient que cet antidiabétique active une enzyme, produite par les molécules antimicrobiennes, qui neutralise une protéine favorisant la croissance et la survie des cellules cancéreuses.
 
« Bien que cesser de fumer est la chose la plus importante à faire pour les fumeurs, plus de la moitié des cas de cancer du poumon sont diagnostiqués chez d’anciens fumeurs, ce qui montre l’importance de développer des traitements préventifs efficaces », explique le Dr Philip Dennis qui a dirigé les travaux.
 
Rappelons que l’année dernière, des chercheurs avaient découvert que la Metformine stimulait le système immunitaire et augmentait l’efficacité des vaccins, des antiviraux et des traitements contre le cancer.
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Percée québécoise dans le traitement des maladies auto-immunes

Des chercheurs du Laboratoire d’oncologie moléculaire de l’Institut de recherche clinique de Montréal, dirigés par André Veillette, viennent de faire une percée médicale importante, mentionne la revue Immunity.
 
Ils ont découvert la PTP-PEST, une protéine qui, une fois éliminée, permettrait de prévenir les maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques. Cette protéine est présente dans les lymphocytes T, ces cellules immunitaires qui jouent un rôle dans la protection contre les virus et le développement de la maladie.
 
Après avoir fait des tests sur les souris, les scientifiques arrivent à la conclusion qu’en supprimant cette protéine, les patients auraient plus de chances.
 
« En éliminant la PTP-PEST dans les lymphocytes T de souris, nous avons déterminé que cette protéine était requise pour les réponses immunitaires à répétition, tel que durant la vaccination. La PTP-PEST contrôle l’activité d’une molécule qui stimule la capacité des cellules à se déplacer et à interagir entre elles », explique la chercheuse Dominique Davidson.
 
Toutefois, ce procédé comporterait certains risques également. « La suppression de la PTP-PEST pourrait malheureusement prévenir l’immunisation et affaiblir ainsi la réaction à un vaccin. Heureusement, elle pourrait aussi rendre les cellules plus résistantes aux maladies auto-immunes. C’est comme une arme à deux tranchants », explique André Veillette.
 
Les recherches vont donc se poursuivre.
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Une protéine joue un rôle dans la gravité du cancer du sein

Le Science Translational Medicine nous apprend que la protéine ferroportin, qui transporte le fer dans l’organisme, pourrait non seulement ralentir la croissance de tumeurs cancéreuses, mais aussi prédire les chances de survie d’une patiente.
 
Une équipe de l’Université Wake Forest, en Caroline du Nord, a découvert qu’un bas niveau de ferroportin augmente la gravité du cancer du sein. Une carence de la protéine augmente le fer qui, lui, contribue à la croissance des tumeurs cancéreuses, augmentant ainsi l’agressivité de ces dernières.
 
On a tenté de ramener la protéine à un niveau normal sur des souris et on a constaté que les tumeurs se développaient beaucoup moins rapidement. La protéine ferroportin aurait donc une influence non négligeable sur le cancer du sein.
 
De plus, après avoir analysé 800 cas de cancer du sein, on observe aussi qu’un faible niveau de ferroportin signifie bien souvent que la survie de la patiente est compromise, alors qu’un niveau élevé dénote 90 % de chances de survivre à long terme.
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Vers un traitement de la dystrophie musculaire

Une étude publiée dans The Lancet Neurology nous apprend que des chercheurs britanniques ont mis au point un traitement contre la dystrophie musculaire de Duchenne.

Cette technique consiste à injecter dans les muscles des molécules d’oligonucléotides qui favorisent la production de la dystrophine, une protéine en carence lors de la maladie dégénérative.

Bien que ce traitement ne soit efficace que sur 13 % des patients souffrant de dystrophie musculaire de Duchenne, les chercheurs de l’Institute of Child Health de l’University College London ont espoir que leur découverte puisse s’appliquer à davantage de patients souffrant de cette maladie qui frappe un homme sur 3 500 et entraîne le décès avant l’âge de 30 ans.

Ces derniers ont travaillé avec sept patients atteints de la maladie. Après l’injection des molécules, tous ont connu une hausse de la production de la dystrophine dans leurs muscles.

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Un nouveau marqueur lié au cancer de la prostate

Une recherche, qui sera publiée dans Cell Cycle, nous apprend la découverte d’un nouveau marqueur lié au cancer de la prostate, à un stade avancé.

Le Dr Michael Lisanti et son équipe, de la Faculté de médecine de l’Université Thomas Jefferson à Philadelphie, ont analysé des échantillons prélevés chez des patients souffrant d’un cancer de la prostate.

Ils ont découvert la baisse marquée d’une protéine appelée caveolin-1 chez les sujets. Lorsque le taux de cette protéine est bas, les résultats du test Gleason, qui sert à diagnostiquer le cancer de la prostate, sont élevés.