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Le mécanisme derrière la mémoire à long terme

Une recherche, dont les détails sont publiés dans la revue Science, nous apprend une découverte majeure en matière de mémoire à long terme.

En effet, des travaux menés par des chercheurs de l’Université McGill et de l’Université de Californie à Los Angeles ont permis de visualiser, pour une première fois, la formation de protéines aux synapses, la zone de contact entre les neurones.

Selon les chercheurs, ce processus forme les souvenirs et renforce ainsi la mémoire.

Une telle découverte pourrait éventuellement mener à une meilleure compréhension des maladies entraînant une perte de mémoire, comme la maladie d’Alzheimer.

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Découverte en matière de maladie de Huntington

Une étude menée par le Dr Solomon Snyder, de l’Université Johns Hopkins aux États-Unis, a mené à la découverte du mécanisme derrière la dégénérescence du cortex chez les patients atteints de la maladie de Huntington.

Jusqu’ici, la communauté scientifique s’entendait pour une origine génétique de la maladie dégénérative, alors que le gène en cause crée une protéine qui s’attaque aux neurones, ce qui provoque des troubles de motricité.

Voilà que l’équipe du Dr Snyder a découvert une molécule appelée Rhes, située dans le striatum du cerveau, une zone souvent associée à la maladie de Parkinson. Lorsque la molécule se mélange à la protéine, une réaction chimique s’en suit et entraîne la destruction de certains neurones.

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Espoir pour le traitement de la maladie d’Alzheimer

Le Dr Hemant Paudel, assisté de Dong Han, Hamid Qureshi et Yifan Lu, a découvert que l’ajout d’un phosphate à un acide aminé à une protéine clé du cerveau pourrait causer la maladie neurodégénérative.

Cette découverte pourrait donc mener à un dépistage et un traitement plus rapides de la maladie d’Alzheimer.

Chez les personnes souffrant de la maladie, la protéine en question, la protéine tau, contient entre 21 et 25 phosphates de plus que chez les patients en bonne santé. Ces protéines tau forment des nœuds qui, avec des plaques séniles, constituent la cause principale de la maladie d’Alzheimer.

« Cette étude a un double impact. Nous pouvons maintenant effectuer une imagerie du cerveau pendant les toutes premières étapes de la maladie. Nous n’avons pas à chercher divers phosphates tau, seulement ce phosphate spécifique. La possibilité d’un diagnostic précoce est maintenant envisageable. Ensuite, on peut cibler, à l’aide de médicaments, l’enzyme qui place ce phosphate sur la protéine tau, de manière à développer des thérapies. Cette découverte nous indique, pour la première fois, une direction claire vers un diagnostic et un traitement précoces de la maladie d’Alzheimer », a fait savoir le Dr Paudel.

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La maladie d’Alzheimer, causée par une protéine?

Un chercheur du Département de physiologie de l’Université de Montréal, le Dr Jannic Boehm, va se pencher sur l’hypothèse qui veut que la protéine amyloïde-bêta, communément appelée A-bêta, soit à l’origine de la maladie d’Alzheimer.

Alors que plusieurs membres de la communauté scientifique croient que la maladie neurodégénérative pourrait être attribuée à une perte de neurones, M. Boehm envisage plutôt un déficit d’ordre physiologique pour l’expliquer. « Cela est fort possible. D’autant plus qu’un niveau élevé de protéines A-bêta influe sur des phénomènes comme la potentialisation et la dépression à long terme, deux corrélats cellulaires de la mémoire et de l’apprentissage, en réduisant la transmission synaptique glutamatergique », a-t-il mentionné.

Ainsi, ses travaux se pencheront sur les mécanismes cellulaires, régulés par l’A-bêta, qui perturbent la transmission et la plasticité synaptiques.

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Un test d’urine pour prédire les caillots sanguins

Une recherche, publiée dans le Journal of the American Medical Association, nous apprend qu’un simple test d’urine pourrait servir à prédire le risque de souffrir de caillots sanguins, dans les poumons et les jambes, qui pourraient éventuellement mener à une embolie pulmonaire.

En effet, il semble qu’un taux élevé d’albumine, une protéine dans l’urine, indique une incidence élevée de caillots sanguins.

« La microalbuminurie est un facteur de risque connu en matière de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral. Maintenant, on sait que c’est aussi le cas pour la thrombose veineuse profonde », a souligné l’auteur de cette étude, M. Bakhtawar K. Mahmoodi, qui a travaillé avec plus de 8 600 sujets pour en arriver à ces conclusions.

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Vers un nouveau traitement contre l’infertilité

Des travaux menés par l’équipe de Puttaswamy Manjunath, professeur à l’Université de Montréal, pourraient mener à un nouveau traitement contre l’infertilité masculine.

Les scientifiques ont réussi l’exploit de cloner et purifier une protéine du sperme, la protéine de liaison au sperme communément appelée BSP, qui pourrait causer l’infertilité.

« Nous avions déjà isolé et caractérisé des BSP de nombreuses espèces, notamment le taureau et le sanglier. Nous savons, grâce à ces études, que si cette protéine manque ou est défectueuse chez ces espèces, la fertilité est compromise. Nous croyons que cette protéine est tout aussi importante chez l’homme », a laissé savoir M. Manjunath, qui a utilisé une technique de biologie moléculaire pour cloner la protéine.

« Après bien des essais, nous avons pu produire la protéine humaine fonctionnelle de liaison au sperme. Nos prochaines étapes consisteront à confirmer son rôle biologique dans la fertilité humaine », a-t-il conclu.

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La protéine miracle contre l’Alzheimer

Une expérimentation menée par le Dr Mark Tuszynski, neurologue à l’Université de la Californie à San Diego, laisse croire que le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF), une sorte de protéine, pourrait ralentir la progression de la maladie neurodégénérative.

Injectée chez des animaux atteints de la maladie d’Alzheimer, la protéine serait à l’origine d’une amélioration notable de leur mémoire et de leurs capacités cognitives.

Les effets de la BDNF ont été observés dans plusieurs zones du cerveau, souvent attaquées par la maladie, comme l’hippocampe, là où loge la mémoire à court terme.

Les résultats de cette recherche, publiés dans Nature Medicine, laissent entrevoir que des essais cliniques pourraient être pratiqués sur des humains.

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Les cheveux gris, irréversibles?

Une équipe de chercheurs des universités de Manchester et de Lubeck ont découvert un composé, le K(D)PT, qui pourrait redonner la couleur d’origine aux cheveux gris ou blancs.

Pour ce faire, les chercheurs ont prélevé les follicules de 6 femmes, âgées de 46 à 65 ans, qui souffraient des maladies appelées alopecia areata et telogen effluvium, qui entraînent une perte prématurée de cheveux.

Une fois les follicules stimulés par le composé, la pigmentation naturelle des cheveux augmentait considérablement.

Pour l’auteur de cette découverte, le Dr Ralf Paus, d’autres recherches seront nécessaires afin de tester la réelle efficacité du K(D)PT à rétablir la couleur des cheveux et chasser le gris.

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Les bébés allaités, protégés par leur maman

Une vertu supplémentaire s’ajoute à l’allaitement maternel, alors que la molécule CCR10 jouerait un rôle important dans l’immunité contre les infections intestinales chez les bébés allaités par leur mère.

Une équipe de chercheurs, provenant des universités Brigham Young, Harvard et Stanford, ont observé que les souris qui allaitaient avaient plusieurs cellules anticorps dans leurs glandes mammaires. Les souris, qui n’avaient pas la molécule CCR10, ne produisaient pas ce type de cellules.

« Pourquoi l’allaitement est si bon pour l’enfant? Parce que le lait maternel contient des anticorps qui protègent le nouveau-né des infections et des virus. Cette étude démontre le mécanisme derrière les molécules que l’on retrouve dans le corps de la mère et qui peuvent protéger l’enfant », a souligné l’auteur, le Dr Eric Wilson.

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Vaccin prometteur pour le cancer du sein

Une équipe d’oncologues de l’Université Wayne State sont en train de développer un vaccin contre le cancer du sein, qui consiste à introduire un gène qui détruit les cellules cancéreuses.

Ce gène attaque la tumeur causée par un excès de la protéine HER2, qui compte pour 20 à 30 % des cas de ce type de cancer.

Si les essais cliniques de ce traitement sont positifs, les chercheurs ont espoir qu’il puisse être utilisé pour traiter d’autres types de cancers, comme celui des ovaires et le cancer colorectal, où l’on observe une grande quantité de la protéine HER2.

Au Canada, le cancer du sein est celui qui est le plus souvent diagnostiqué chez les femmes. En 2008, on estime à 22 400 le nombre de Canadiennes qui recevront un diagnostic de cancer du sein et à 5 300 le nombre de celles qui en mourront.