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Moins d’antidépresseurs chez les adolescents : Taux de suicide en hausse

À la suite de la mise en garde de la FDA, agence gouvernementale américaine, les médecins ont soudainement diminué de 31 % les prescriptions d’antidépresseurs chez les adolescents, et de 24 % chez les jeunes adultes.

Or, seuls les médicaments suivants étaient visés : Prozac, Zoloft et Paxil, indiquant qu’ils pouvaient augmenter les pensées suicidaires et le passage à l’acte, rappelle Science World Report.

Suivant la diminution des traitements à l’aide d’antidépresseurs, le taux de suicide chez les adolescents a augmenté durant la même période de 21,7 %, et de 33,7 % chez les jeunes adultes.

« Ce fut un événement médiatique mondial », rappelle le coauteur d’un nouvel article, Stephen Soumerai de l’école de médecine de Harvard. « Plusieurs médias ont exagéré la situation. La mise en garde était bien intentionnée, mais les gens se sont inquiétés. »

« Ils ont craint que cela affecte les cliniciens, parents et jeunes personnes au point d’éviter de donner la médication nécessaire. » C’est exactement ce qui s’est passé, explique Soumerai, alors que les médecins auraient dû se fier à leurs connaissances et expériences plutôt qu’à une agence gouvernementale.

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Les antidépresseurs et l’autisme

Alors que le fardeau de la prise de traitements médicamenteux contre les troubles d’humeur continue d’augmenter, des chercheurs se sont penchés sur l’effet de ces médicaments sur l’état de santé des enfants à naître, plus particulièrement les troubles cognitifs et les risques d’autisme.

C’est dans la revue scientifique New England Journal of Medecine que les résultats d’une récente étude sur le sujet ont été publiés.

Les médicaments spécifiquement visés dans cette recherche étaient ceux de recapture de sérotonine comme Zoloft, Prozac et Paxil, pour ne nommer que ceux-là.

Les chercheurs danois stipulent que « rien ne prouve que les antidépresseurs pris pendant la grossesse augmentent le risque d’autisme chez le futur enfant ».

Malgré que les risques de donner naissance à en enfant mort-né est complètement exclu, le risque d’avoir un enfant souffrant d’autisme augmente réellement quand les traitements sont pris avant de devenir enceinte. On parle ici de 46 % d’augmentation de risque quand la future mère a consommé des antidépresseurs quelques mois avant la grossesse.

Peu importe ces résultats, dès l’annonce d’une grossesse, il est important de consulter un médecin et de l’aviser de vos récentes et actuelles habitudes afin d’offrir à votre futur bébé les meilleures chances de naître en santé.

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La thérapie devrait être privilégiée après un diagnostic de dépression

La montée en flèche des prescriptions et de la consommation d’antidépresseurs a de quoi inquiéter. Véritable solution miracle qui permet de ne pas faire face à la racine du mal, de plus en plus de spécialistes s’accordent pour dire que les statistiques en matière d’antidépresseurs dépassent les bornes.

Des opinions qui seront renforcées par cette nouvelle étude rapportée par Top Santé, qui fait état des taux de succès de la psychothérapie, presque aussi efficace que le Prozac et ses homologues.

La recherche, en provenance de la Suisse, compile les résultats obtenus par différentes approches tentées auprès de patients dépressifs (198 études compilées, 15 000 patients au total).

Les résultats sont clairs pour le Dr Jürgen Barth, il faudra manifestement privilégier les options de thérapie dans le futur.

Moins dangereuses que les antidépresseurs, les différentes thérapies possibles ont également l’avantage de creuser le problème original et de tenter de régler le trouble dépressif à la source.

Il est à souhaiter que ce genre de message fasse son chemin à travers la population mondiale.

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Les antidépresseurs et la bactérie C. difficile

Une récente étude publiée dans le BMC Medicine démontre que les personnes qui prennent certains types d’antidépresseurs peuvent être plus à risque d’infection à la Clostridium difficile, ce qui est potentiellement mortel.

Ce type d’infection est l’une des plus communes attrapées par les gens hospitalisés

En comparant des personnes atteintes de dépression et des personnes non atteintes, les chercheurs de l’Université du Michigan ont constaté que celles souffrant de dépression majeure avaient 36 % plus de chance que celles sans dépression de contracter la bactérie.

Ces résultats n’ont été observés qu’avec la prise des médicaments Remeron (mirtazapine) et Prozac (fluoxetine). Bien que la recherche ait démontré un lien entre l’utilisation des antidépresseurs et un risque accru de contracter l’infection, rien n’a prouvé un lien de cause à effet.

C’est pourquoi la dirigeante de l’étude, Dre Mary Rogers, souhaite éviter la panique en déclarant : « L’interaction entre le cerveau et l’intestin, appelée l’axe cerveau-intestin, est fascinante et mérite une étude plus approfondie ».

« Notre conclusion d’un lien entre la dépression et le Clostridium difficile devrait nous aider à mieux identifier les personnes à risque d’infection, et peut-être encourager l’exploration des mécanismes cerveau-intestin sous-jacents impliqués. »

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Un antidépresseur expérimental fort prometteur

Un nouvel antidépresseur, qui n’en est qu’aux phases expérimentales, pourrait s’avérer très prometteur, selon plusieurs experts.

C’est du moins ce que rapporte www.nlm.nih.gov, qui parle du traitement comme d’une nouvelle façon de faire en matière de traitement de la dépression. L’antidépresseur agirait de façon précise sur le cerveau, ciblant des zones spécifiques.

De plus, on vante les mérites à long terme du produit, pour l’instant appelé GLYX-13. Testé uniquement de façon intraveineuse en ce moment, il semble offrir de bons résultats sur certains patients qui n’ont pas (ou mal) réagi aux autres traitements et antidépresseurs connus.

Le traitement serait efficace presque immédiatement après l’administration, et son effet à long terme satisfait l’équipe de chercheurs chargée des essais cliniques.

Joseph Maskal, professeur en biomédecine, est l’un de ceux-là. Il explique : « On a constaté des effets robustes, rapides et à long terme. De plus, aucun effet secondaire majeur n’a été répertorié ».

Le Dr Bryan Bruno, de l’équipe de direction du département de psychiatrie de l’hôpital Lenox Hill de New York, parle d’un « développement fort excitant ».

Il s’agirait donc d’une excellente nouvelle pour les gens aux prises avec des troubles dépressifs qui ne réagissent pas ou peu aux traitements populaires retrouvés sur le marché, comme le Prozac, le Paxil ou encore le Zoloft.

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Les antidépresseurs augmenteraient les risques de crise cardiaque

Une nouvelle recherche indique un facteur de risque de crise cardiaque un peu plus élevé chez les gens qui consomment des antidépresseurs que chez les autres, rapporte www.nlm.nih.gov.

L’étude cible les antidépresseurs bien connus, comme Prozac et Paxil, mais spécifie que si le risque augmente pour tous les usagers, un seul individu sur 10 000 subirait véritablement une crise cardiaque provoquée par la prise de ces médicaments.

Les statistiques démontrent que les risques sont au plus fort durant les premières semaines et premiers mois d’un traitement.

« Les médecins devraient être au fait de cette association de risque », affirme le Dr Daniel Hackam, professeur associé à la London Health Sciences Center of University Hospital, en Ontario.

Il ajoute : « Cependant, les gens qui ne font pas partie du groupe à haut risque ne devraient pas s’en faire outre mesure. Le risque ultime ne touche qu’un cas sur 10 000. Les risques diminuent grandement si vous êtes un utilisateur de longue date, sans effets précédents ».

Cette recherche analysait les données de 16 études sur le sujet, qui touchaient plus de 500 000 personnes au total.

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Grossesse : les antidépresseurs augmentent l’hypertension

Il est préférable pour la femme enceinte de ne pas arrêter sa médication, de consulter un médecin et d’évaluer avec soin les avantages et les risques de prendre des antidépresseurs durant la grossesse, car il n’y a pas de « risque zéro », a expliqué la Dre Anick Bérard, directrice de l’Unité de recherche sur la grossesse au CHU Ste-Justine et professeur de pharmacie à l’Université de Montréal, dans le British Journal of Clinical Pharmacology.
 
En effet, si la femme enceinte, par peur de développer une prééclampsie, stoppe la consommation d’inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), comme Prozac ou Zoloft, elle a de fortes chances de faire des rechutes dépressives ou une grave dépression post-partum.
 
Selon les données, 20 % des femmes enceintes sont touchées par la dépression. Parmi elles, de 4 à 14 % utilisent fréquemment des antidépresseurs qui, dans la dernière étude, ont démontré des risques accrus de développement de l’hypertension.
 
L’étude a comparé les informations de 1216 femmes enceintes avec hypertension gravidique, avec ou sans prééclampsie et sans antécédents d’hypertension avant la grossesse avec celles de 12 160 témoins appariés.
 
L’étude montre que l’incidence globale de l’hypertension chez les femmes qui prennent des ISRS augmente d’environ 2 à 3,2 % soit une hausse du risque relatif (RR) de 60 %.
 
La paroxétine, en particulier, a été associée à une augmentation de l’incidence de l’hypertension d’environ 3,6 % (RR 81 %).
 
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Grossesse : les antidépresseurs sont mauvais pour le bébé

Des chercheurs suédois ont constaté que le risque de développer des problèmes de haute tension artérielle double chez les bébés dont les mères ont consommé des antidépresseurs en fin de grossesse.

Il y aurait légèrement moins de cas chez celles qui ont pris le médicament en début de grossesse.

Ainsi, les bébés sont plus à risque d’être touchés par une maladie rare et grave appelée hypertension pulmonaire persistante. Elle se caractérise par une augmentation de la pression sanguine dans les poumons, qui peut conduire à une insuffisance cardiaque.

Le rapport des chercheurs de l’Institut Karolinska à Stockholm, en Suède, publié dans le British Medical Journal, révèle que même si le risque de développer l’hypertension pulmonaire est faible (environ 3 cas sur 1000), toutes les femmes doivent être averties des dangers des antidépresseurs et de leurs conséquences.

Les médecins doivent, quant à eux, soupeser les risques de prescrire massivement des antidépresseurs durant la grossesse.

Rappelons que des recherches antérieures ont également démontré que la consommation d’antidépresseurs ISRS peut provoquer des anomalies congénitales chez les bébés naissants.

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Les antidépresseurs aident à la production de nouveaux neurones

On connait mieux maintenant le fonctionnement des antidépresseurs.
 
Même à l’âge adulte, le cerveau continue de produire des neurones, mais cette production est considérablement diminuée lors d’une dépression.
 
Les chercheurs de l’Inserm ont fait des tests sur des souris mises en état de stress, auxquelles on a donné du Prozac.
 
Ce médicament, largement répandu pour traiter les états dépressifs, joue un rôle important dans la production de nouveaux neurones. Lorsque cela se produit, ses effets sont plus rapides, mentionne le journal Molecular Psychiatry.
 
Lorsque les chercheurs ont détruit les neurones aux rayons X, le Prozac n’avait plus aucun effet et les souris demeuraient dépressives. Donc, pour bien fonctionner, les antidépresseurs ont besoin de nouveaux neurones. Sinon, ils ne sont pas efficaces.
 
« Cette découverte est importante et va bien au-delà de la dépression, car le stress cause aussi d’autres maux, comme l’anxiété, la douleur chronique, mais aussi le suicide », mentionne une des auteures de l’étude, Catherine Belzing.
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Le Prozac peut grandement aider après un AVC

Une étude française démontre que donner du Prozac à un patient après qu’il ait fait un accident vasculaire cérébral (AVC) améliore sa récupération ensuite.
 
Après un AVC, les patients demeurent souvent paralysés. Des essais cliniques révèlent qu’après trois mois, des patients ayant reçu ce médicament ou un de ses génériques avaient retrouvé une certaine motricité aux bras et aux jambes.
 
Autre avantage notable, les effets secondaires sont plutôt minimes, soit des problèmes digestifs passagers, mentionne The Lancet Neurology.
 
Le Prozac donnait de bien meilleurs résultats que le placebo donné à un autre groupe de patients. Comme il est au départ un antidépresseur, l’état dépressif qui suit souvent un AVC était en conséquence beaucoup moins présent également.
 
On espère donc utiliser le Prozac à plus grande échelle bientôt pour les victimes d’accidents vasculaires cérébraux.