Un cas grave de psoriasis signifie que plus de 10 % du corps est atteint. Cela constitue 10 % des femmes atteintes. Au niveau modéré, la surface se situe entre 3 et 10 %, et représente le quart des patientes. Les cas légers (moins de 3 %) constituent la majorité, soit 65 % des femmes atteintes.
Pourtant, sur les 117 femmes interrogées, 9 sur 10 ont des troubles de confiance en elles. Cela signifie que même dans les cas où la maladie est modérée et même légère, l’impact psychologique est réel.
La moitié des femmes admettent qu’elles évitent parfois les rapports sexuels à cause du psoriasis. La proportion est de 66 % chez celles qui refusent certaines activités sociales, et le taux monte à 85 % chez les femmes qui changent leur garde-robe pour camoufler les éruptions cutanées.
Malheureusement, les médecins considèrent rarement la dimension psychologique en cabinet. Les femmes doivent toutefois exprimer ce qu’elles ressentent.
54 % d’entre elles croient qu’il n’y a plus rien à faire, que tous les traitements ont été essayés. Les spécialistes affirment qu’au contraire, il y a toujours de nouvelles avenues possibles.