C’est ce que révèle l’étude menée par E. Jane Costello, professeure en psychologie et en épidémiologie et directrice adjointe du Duke Center for Child and Family Policy, de la Duke University.
Selon les résultats, les adolescents souffrants du TDAH, de trouble de l’opposition ou autre trouble comportemental reçoivent les soins adéquats dans 70 % des cas. Cependant, ceux qui souffrent de phobies ou de troubles anxieux sont ceux qui sont le moins pris au sérieux, et donc non traités en majorité.
De plus, lorsqu’ils reçoivent « de l’aide », celle-ci provient souvent d’un pédiatre, d’un travailleur social à l’école ou d’agents de probation, plutôt que de la part d’un vrai spécialiste de la santé mentale.
Costello est d’avis que l’on doit former plus de psychiatres pour les mettre au service des milieux scolaires, rapporte Medical News Today.
Le sondage a récolté les données du National Comorbidity Survey Adolescent Supplement, mené auprès de plus de 10 000 adolescents américains de 13 à 17 ans. Cette étude a été mise sur pieds à la suite des nombreux cas de violence rapportés dans les dernières années, notamment les tueries en milieu scolaire.