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Les troubles mentaux des adolescents ne sont pas traités

C’est ce que révèle l’étude menée par E. Jane Costello, professeure en psychologie et en épidémiologie et directrice adjointe du Duke Center for Child and Family Policy, de la Duke University.

Selon les résultats, les adolescents souffrants du TDAH, de trouble de l’opposition ou autre trouble comportemental reçoivent les soins adéquats dans 70 % des cas. Cependant, ceux qui souffrent de phobies ou de troubles anxieux sont ceux qui sont le moins pris au sérieux, et donc non traités en majorité.

De plus, lorsqu’ils reçoivent « de l’aide », celle-ci provient souvent d’un pédiatre, d’un travailleur social à l’école ou d’agents de probation, plutôt que de la part d’un vrai spécialiste de la santé mentale.

Costello est d’avis que l’on doit former plus de psychiatres pour les mettre au service des milieux scolaires, rapporte Medical News Today.

Le sondage a récolté les données du National Comorbidity Survey Adolescent Supplement, mené auprès de plus de 10 000 adolescents américains de 13 à 17 ans. Cette étude a été mise sur pieds à la suite des nombreux cas de violence rapportés dans les dernières années, notamment les tueries en milieu scolaire.

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L’hyperactivité favoriserait les idées suicidaires

L’étude proposée par l’Hôpital pour enfants de Boston émet un constat inquiétant après avoir suivi 232 enfants atteints du TDAH jusqu’à l’âge adulte.

Le principal responsable de la recherche, le Dr Barbaresi, est particulièrement inquiet des résultats, puisque l’échantillonnage a été prélevé sur une population de classe moyenne ayant facilement accès aux soins de santé. Malgré cela, seulement 37 % des enfants participant à l’étude n’ont pas développé de trouble mental additionnel à l’âge adulte.

Le TDAH touche 3 garçons pour 1 fille et atteint plus ou moins 7 % des enfants. Alors que la pensée populaire juge que l’affection est « surtraitée », le Dr Barbaresi pense tout le contraire.

D’une part, le TDAH ne diminue pas nécessairement à l’âge adulte. La recherche démontre que 29 % des jeunes étaient toujours aux prises avec le trouble. Chez 57 % des cas étudiés, un trouble psychiatrique s’est déclaré dès l’âge adulte, ou plus tôt.

Il s’agissait principalement de toxicomanie, de troubles de la personnalité, d’anxiété ou dépression majeure, ou encore d’épisodes hypomaniaques et de suicide.

Le Dr Barbaresi insiste auprès des parents. Il est primordial de maintenir un suivi serré jusqu’à l’adolescence, puis il faut observer de près les signes de toxicomanie, de dépression et d’anxiété, même chez les plus jeunes.

Les résultats ont été publiés dans la revue Pediatrics.

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Un hôpital psychiatrique devenu hôtel en Australie

En cette Halloween, plusieurs lieux macabres ou insolites ont été sous les projecteurs depuis quelques semaines. Voilà qu’un homme d’affaires australien pourrait bien remporter la palme du lugubre avec son projet, rapporte 20minutes.fr.

C’est que Hadyn Pearce, l’instigateur du projet, veut transformer la morgue d’un hôpital psychiatrique (comme si l’hôpital n’était pas assez sombre comme idée) en hôtel!

Le promoteur tient mordicus à ce que les gens puissent passer la nuit dans les lieux réels, donc pas de grande transformation en vue pour améliorer le confort. En fait, Pearce souhaite que les gens puissent dormir dans un réfrigérateur de stockage ou sur une table d’autopsie. Qui n’en a jamais rêvé…

« Nous voulons conserver une ambiance aussi proche possible que celle d’une morgue des années 1950 », a affirmé Hadyn Pearce à ABC News, estimant qu’il s’agirait de la première morgue-hôtel du monde.

« Évidemment, cette idée est un peu originale, mais cela ne signifie pas que cela ne peut pas marcher. »

S’il semble avoir bon espoir d’obtenir du succès avec son hôtel, il est difficile de prévoir quel genre de clientèle viendra visiter les lieux et y passer la nuit, ou si l’endroit pourra connaître du succès en un autre temps qu’à l’Halloween.

L’Australie demeure tout de même l’un des plus beaux endroits à visiter dans le monde.

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Encore beaucoup de tabous autour de la santé mentale

La 8e édition du Bulletin national sur la santé au Canada, présenté par l’Association médicale canadienne (AMC), nous apprend qu’il y a encore beaucoup de chemin à faire concernant la perception des troubles mentaux.

« Le bulletin de cette année jette un éclairage peu flatteur sur les attitudes que nous avons au Canada face à la santé mentale. À certains égards, les maladies mentales constituent la dernière frontière de la discrimination acceptable par la société », a déploré le président de l’AMC, le Dr Brian Day.

Ainsi, 27 % des Canadiens craignent d’être en présence d’une personne souffrant de troubles mentaux graves. De plus, la moitié d’entre eux n’hésiteraient pas à cacher à leur entourage qu’un membre de leur famille a une maladie mentale, alors qu’elles discuteraient volontiers d’autres maladies comme le cancer ou le diabète.

« Ces statistiques montrent clairement la stigmatisation insidieuse qu’on associe toujours à la santé mentale et aux maladies mentales. Ce sont ces attitudes qui relèguent la santé mentale au second plan depuis beaucoup trop longtemps », a conclu le Dr Day.

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Une recherche sur les conséquences de l’avortement très attendue

L’American Psychological Association (APA) vient de mettre un terme à un vieux débat entre les groupes pro-vie et pro-choix en présentant une recherche dans le cadre de son congrès annuel, qui se tient à Boston.

Les chercheurs concluent que l’avortement n’augmente pas l’incidence de troubles mentaux chez les femmes qui l’ont subi.

Pour en arriver à ces conclusions, l’équipe menée par la psychologue Brenda Major a analysé plusieurs recherches sur le sujet. Il en ressort qu’aucune d’entre elles n’est valide d’un point de vue méthodologique.

Bien que certains symptômes, comme la tristesse, la dépression et l’anxiété, soient observés à la suite d’une interruption de grossesse, le risque de souffrir de ces troubles mentaux n’est pas automatique.

« Les femmes qui vivent un avortement ne risquent pas plus de souffrir de troubles psychologiques que les femmes qui font une fausse couche durant leur premier trimestre », a conclu le rapport.