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Les déménagements nuisent à la santé des enfants

Une étude écossaise publiée dans le Journal of Epidemiology and Community Health suggère que plusieurs déménagements, avant l’âge de 18 ans, peuvent créer le blues de la maison.

Cela peut engendrer un impact sur la santé physique, de la détresse psychologique globale et peut augmenter la probabilité qu’un enfant consomme des drogues illicites.

La garde partagée, due aux nombreux divorces au cours des dernières années, n’a d’ailleurs pas aidé la situation.

Pour en arriver à ces conclusions, pendant une vingtaine d’années, 850 jeunes personnes ont été suivies.

Il semblerait que les enfants qui avaient 4 frères et sœurs ou plus avaient plus de chances de garder le même domicile jusqu’à 18 ans. Ceux qui avaient trois frères et sœurs ou moins, ou encore des parents célibataires ou des beaux-parents, déménageaient beaucoup plus souvent.

Le changement d’école fréquent serait l’un des principaux motifs du développement d’une mauvaise santé chez les jeunes. Ceux qui avaient déménagé trois fois ou plus étaient d’ailleurs deux fois plus à risque d’avoir consommé des drogues illicites, et près de trois fois plus susceptibles d’avoir eu des pensées suicidaires que ceux qui étaient restés dans la même maison.

Les spécialistes rappellent que le déménagement n’est pas toujours une expérience positive et que cela peut s’avérer stressant, surtout pour les enfants. Un soutien doit être donné à ces derniers, au cours d’une délocalisation de la famille, afin de s’assurer que d’importants liens sociaux et les relations avec les professionnels de santé ne soient pas brisés.

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Les marques psychiques de la naissance

Les pédopsychiatres et psychologues trouveraient de nombreuses réponses dans la naissance de l’enfant vivant avec certains problèmes, selon Le Figaro.

Ainsi, des terreurs que l’on ne saurait expliquer, des problèmes d’endormissement et même des troubles alimentaires pourraient trouver leur source dans l’accouchement.

Même à l’âge adulte, ceux qui souffrent d’un sentiment d’abandon auraient semble-t-il intérêt à revisiter le moment de leur naissance.

En effet, « même trente ans après, ce peut être une piste à explorer », selon Lise Bartoli, psychologue clinicienne et hypnothérapeute.

On souligne donc l’importance de l’accueil du bébé lorsqu’il naît. On ne devrait pas se consacrer uniquement au côté médical, mais bien s’intéresser à l’aspect psychique, et ce, autant pour l’enfant que la mère et le père.

Il semble donc que dès la naissance, les psychanalystes considèrent le bébé comme un sujet.