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Les troubles alimentaires touchent aussi les garçons

Radio-Canada rapporte une entrevue accordée à Catherine Perrin par trois invités qui se spécialisent à leur façon dans les troubles alimentaires, trois hommes de surcroît, et qui croient qu’on ne parle pas assez de ce type de problèmes chez les garçons.

Il s’agit du Dr Jean Wilkins, de l’auteur Simon Boulerice et de Jean-Marie Lapointe, qui partagent tous le même avis.

Simon Boulerice et Jean-Marie Lapointe veulent sensibiliser les garçons victimes de boulimie et d’anorexie et leur entourage, et lancer le message que le phénomène n’est pas plus banal lorsqu’il s’agit d’un garçon que d’une fille.

Le Dr Wilkins a quant à lui fondé la division de médecine adolescente de Sainte-Justine, et souligne qu’une personne sur dix souffrant de troubles alimentaires est en fait un garçon.

« Le contrôle est central dans cette maladie-là. On pourrait dire que c’est une inflammation du contrôle : une contrôlite! », explique avec couleur le spécialiste.

Boulerice et Lapointe en profitent pour partager leurs expériences avec la maladie, mais surtout pour dénoncer l’absence presque totale de compréhension et d’empathie de la part des gens, simplement parce qu’ils sont des hommes. Un problème que le trio souhaite contribuer à changer.

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Le bonheur des hommes passerait par leur vie sociale

Un homme heureux est celui qui voit souvent ses amis, pourrait résumer la pensée de Robin Dunbar, de l’Université d’Oxford, qui publie une étude sur le lien entre le bonheur des hommes et leur vie sociale.

Les conclusions de Dunbar, rapportées par le Daily Mail (UK), parlent d’une nécessité pour l’homme de voir ses congénères plusieurs heures par semaine pour atteindre un certain niveau de bonheur, même si ces heures sont consacrées à ne pas faire grand-chose!

Ainsi, une bière dans un pub, pratiquer un sport ou simplement discuter de tout et de rien suffirait à augmenter le taux de bonheur masculin. Mais pour y parvenir, Robin Dunbar suggère un minimum de deux fois par semaine… et de quatre amis!

Selon ses observations, les hommes qui respectent ces critères sont globalement plus heureux que leurs homologues qui se limitent à une visite par semaine ou qui ont moins de quatre amis.

Malheureusement, un tiers des hommes répondants à l’étude affirment avoir du mal à se dégager pour avoir une vie sociale épanouie, souvent à cause du travail.

Danny Wallace, un écrivain qui commente la recherche de Dunbar, déclare en conclusion : « La science nous dit d’avoir plus de plaisir ensemble et de faire plus de choses. Ce sont d’excellentes nouvelles, et nous devons obéir à la science! »

Parions qu’une bonne quantité d’hommes seront d’accord et risquent de faire imprimer cette étude en guise de « passeport de liberté ».

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Reconnaître les premiers signes d’une dépression nerveuse ou professionnelle

L’automne apporte son lot de déprime, malgré sa beauté et ses couleurs fascinantes, et plusieurs personnes sont victimes d’une baisse de régime et de troubles de l’humeur à cette période.

Pour certains, ces symptômes seront plutôt précurseurs d’une véritable dépression, et il est important de savoir dépister le phénomène avant qu’il soit trop tard, selon Top Santé

Reconnaître une dépression avant qu’elle s’installe pour de bon peut épargner quantité de douleur et de temps, et peut même sauver des vies dans certains cas.

Le Dr Jean-François Lacoste s’inquiète particulièrement des troubles dépressifs et de l’humeur causés par le travail, que ce soit par une surcharge ou une frustration, des cas qui ne sont souvent pas pris au sérieux par les patients.

« Quand il se manifeste au travail, on a tendance à ne pas s’apercevoir de ces symptômes, car les choses se dégradent petit à petit. Souvent, les personnes en dépression vivent dans le déni. La dépression se manifeste par plusieurs symptômes : on ressent une impression de surmenage, une perte de plaisir. On va au travail à reculons. On se replie sur soi-même », explique avec conviction le Dr Lacoste.

Tristesse, épuisement, perte d’appétit ou surconsommation d’aliments sucrés, consommation élevée d’alcool ou de drogue (illégales, mais aussi de prescription), libido faible, voilà quelques facteurs qui peuvent indiquer que l’on glisse doucement vers une dépression… ou qu’on nage en plein dedans.

On conseille vivement de consulter rapidement un spécialiste de la santé afin de voir les options qui s’offrent, et de ne jamais prendre la décision d’opter pour des antidépresseurs à la légère.

Le seul fait d’en parler et de chercher de l’aide, cependant, peut permettre d’éviter de sombrer dans une spirale infernale de l’humeur et d’atteindre un dangereux point de non-retour.

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La crise de la quarantaine frappe aussi en santé

La fameuse crise de la quarantaine frappe une bonne partie de la population qui arrive à cette étape importante de la vie, et ce virage apporte souvent son lot de comportements nouveaux et de bilans sérieux.

Le phénomène n’en serait pas qu’un social ou psychologique, selon ce que rapporte le Daily Mail (UK), mais frapperait aussi l’imaginaire en termes de santé physique, selon les conclusions d’une étude sur le sujet.

En fait, il appert que les trois quarts des individus, ici des Britanniques, s’inquièteraient fortement de leur bilan au tournant de la quarantaine, à un point tel que la moitié d’entre eux affichent des changements de comportements radicaux lorsque la trentaine se termine.

Arrêt du tabagisme, réduction de la consommation d’alcool, activité physique plus abondante et régulière, meilleure alimentation, voilà quelques-unes des mesures prises par une quantité phénoménale de jeunes quarantenaires, soucieux des impacts de leurs choix de vie antérieurs.

Il semble que ce soit aussi une période qui apporte son lot de remords et d’inquiétudes, alors que 64 % affirment regretter ne pas avoir fait ces choix plus jeunes, et 50 % s’interrogent sur leur capacité à inverser les dommages causés à leur corps.

Bien qu’il n’y ait pas d’âge pour commencer à s’occuper de soi, commencer jeune à penser à sa santé semble permettre d’éviter tout un volet d’une crise qui parait déjà plutôt intense.

Par ailleurs, il semble que le phénomène touche cette fois autant les femmes que les hommes.

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Le poids de la culpabilité n’est pas qu’une métaphore

Ressentir le « poids de la culpabilité » relèverait davantage du littéral que de la métaphore, selon ce que rapporte Top Santé, alors que des chercheurs se sont penchés sur les impacts de l’émotion sur l’organisme.

Ainsi, l’équipe de chercheurs de l’Université de Waterloo, en collaboration avec Princeton, qui propose cette nouvelle étude arrive à la conclusion que la culpabilité entraîne une véritable sensation de lourdeur physique, ce qui rendrait plus difficile le quotidien des personnes rongées par les remords.

« Le souvenir des actes répréhensibles conduit les participants à rapporter un accroissement du poids corporel subjectif contrairement au souvenir des actes moraux. Cette corrélation avec le poids s’est faite uniquement pour le sentiment de culpabilité, et non pour d’autres émotions négatives comme la tristesse et le dégoût », explique Martin Day, de Princeton.

Pour en arriver à cette étonnante mais fascinante conclusion, les chercheurs ont effectué quelques tests sur un groupe de 153 sujets, qui ignoraient au moment de l’essai de quel type de test il s’agissait exactement. Ceux placés dans un contexte qui faisait ressurgir leur culpabilité ont ensuite étrangement éprouvé plus de difficulté à réaliser certaines tâches que les autres, confirmant du même coup l’effet de « poids » supplémentaire à porter.

Encore une fois, cette étude démontre l’impact des émotions et de nos gestes sur notre organisme et sur notre avenir, une conclusion qui pourrait permettre à certaines personnes d’y penser à deux fois avant de commettre des gestes regrettables.

Un des chercheurs impliqués dans l’étude déclare d’ailleurs : « L’anticipation de sentiments de culpabilité dans le futur peut aider des individus à éviter de participer à des actes immoraux qui violent leur morale personnelle ».

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La superstition en traitement de l’anxiété

Superstitieux, mais moins anxieux? C’est un peu la logique qui se cache derrière les révélations rapportées par Top Santé, qui font état des bienfaits de la superstition en « traitement » des troubles anxieux.

Des chercheurs américains, de l’Université de Chicago, tracent un lien direct entre certaines actions superstitieuses et des niveaux de stress et d’anxiété plus bas, ce qui porte à croire que l’on pourrait utiliser cette méthode pour traiter certains troubles anxieux de façon partielle.

Bien que la superstition soit associée à la magie, au mystique, au karma et au cosmique, les psychologues sont loin de réfuter son utilité. Ils expliquent simplement que ces gestes, comme celui de toucher du bois ou de placer un porte-bonheur à un endroit clé, touchent une fibre importante de la psychologie humaine et permettent à l’individu qui pose le geste de se rassurer.

« Nous pouvons chercher à nous débarrasser des superstitions au nom de la modernité et du progrès, mais cela risque d’être difficile, car même si ces gestes nous semblent superficiels et irrationnels, ils sont parfois nécessaires. Les rituels superstitieux marchent vraiment. Ce n’est pas de la magie, c’est de la psychologie », peut-on lire dans les conclusions de l’étude publiée par le Journal of Experimental Psychology.

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Des chercheurs découvrent le « gène du couple »

Des chercheurs californiens affirment avoir fait une découverte qui permet d’expliquer pourquoi certaines personnes semblent plus douées pour vivre en couple, mais surtout en harmonie.

Si l’on se fie aux conclusions rapportées par le Daily Mail (UK), il semble que cela ait bien peu à voir avec le compromis ou encore la volonté, mais plutôt avec notre bagage génétique.

En effet, les chercheurs de l’Université de la Californie et de Berkeley, en collaboration avec l’Université Northwestern, tracent un parallèle entre le bonheur en amour et un gène appelé 5-HTTLPR. Ce dernier serait la clé d’un mariage heureux, selon la longueur de ses variantes.

Les chercheurs ont remarqué que les couples qui présentent des variantes plus courtes de ce gène semblent plus malheureux en amour que ceux qui présentent des variantes plus longues, une logique qui semble implacable pour Robert W. Levenson, un psychologue qui dirige l’étude.

« Avec ces nouvelles découvertes génétiques, nous comprenons maintenant beaucoup mieux ce qui détermine à quel point les émotions sont différentes pour chaque personne. Nous pouvons même affirmer que le bonheur conjugal est lié à la génétique. Deux personnes ayant des gènes 5- HTTLPR courts sont plus susceptibles de s’épanouir dans un mariage porté par des relations positives et souffriront dès que les relations se détérioreront. En revanche, les personnes ayant un ou deux gènes longs sont moins sensibles au climat émotionnel et supportent mieux les conflits et les relations négatives », explique Levenson, dans des propos également rapportés par Top Santé.

Les résultats de cette étude ont été publiés dans la plus récente édition du magazine Emotion.

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Médias sociaux : Les photos de nourriture ruinent votre appétit

Selon une nouvelle étude alimentaire qui analyse certains comportements sur les médias sociaux en lien avec la nourriture, les fameuses photographies de repas pourraient bien créer un phénomène inverse à celui que l’on croit.

Des chercheurs de la Brigham Young University (BYU) et de l’Université du Minnesota ont analysé le comportement de 232 participants volontaires dans le cadre d’une étude comportementale sur l’appétit et l’alimentation. Ils constatent que le simple fait de voir la nourriture des autres sur internet coupe l’appétit.

« En un sens, vous devenez fatigué de ce goût sans même avoir goûté le plat. C’est de l’ennui sensoriel. Vous êtes passé à autre chose. Vous ne voulez plus cette expérience désormais », explique Ryan Elder, professeur à la BYU et coauteur de l’étude.

La recherche, rapportée par MedicalNewsToday, a été publiée dans The Journal of Consumer Psychology et démontre pour la toute première fois l’impact des médias sociaux sur nos comportements et sur nos désirs.

Par exemple, les participants qui voient défiler des mets sucrés seront plus attirés par le salé, et vice versa. L’un des avantages de ce constat avancé par les chercheurs impliqués dans cette recherche est qu’il serait peut-être souhaitable pour quelqu’un qui veut éviter certains types de nourriture de regarder plusieurs photographies du plat interdit, et ainsi d’arrêter son choix sur autre chose.

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Le divorce serait particulièrement dangereux pour la santé des hommes

Top Santé rapporte une étude qui confirme certaines théories précédemment avancées par des spécialistes, à savoir que les hommes qui traverseront un divorce risquent d’éprouver des problèmes de santé.

À tout le moins plus que les femmes, comprend-on des informations révélées dans cette étude en provenance de l’Université Cornell, aux États-Unis. On y apprend que les hommes divorcés voient les risques de mort prématurée, de suicide, de dépression et d’AVC augmenter considérablement.

Même chose en ce qui concerne l’abus d’alcool ou la toxicomanie, des comportements qui peuvent justement mener à certains autres problèmes de santé comme ceux énumérés précédemment.

Le professeur Ridwan comment l’étude : « La perception populaire de nombreuses cultures et les médias véhiculent l’idée que les hommes sont solides, résistants et moins vulnérables aux traumatismes psychologiques que les femmes. Il me semble que cette vision humaine est fausse. Les hommes ayant subi un traumatisme psychologique, comme le divorce, la faillite, la guerre et le deuil sont plus vulnérables que les femmes et perdent plus facilement et rapidement leurs points de repère ».

De plus, comme les hommes eux-mêmes vivent convaincus de ce stéréotype, ils seront moins enclins à demander et quérir de l’aide pour les aider à traverser le deuil et l’épreuve, croit Ridwan, à juste titre.

Deux autres études récentes ont par ailleurs indiqué de meilleures chances de survie au cancer (20 %) chez les hommes mariés, ainsi qu’une longévité accrue, en moyenne. Il semble que l’état civil d’un homme influence beaucoup plus sa destinée qu’on aurait pu le croire.

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Une étude trace un lien entre la foi et la dépression

Une nouvelle étude sur les impacts de la spiritualité et la religion dans la vie des croyants trace un parallèle entre la foi et un risque accru de dépression, révèle Top Santé.

Cette étude britannique vient pourtant contredire presque toutes les recherches et études similaires effectuées sur le sujet, qui concluaient massivement plutôt l’inverse.

Or, selon le professeur Michael King, qui signe cette nouvelle étude et la publie dans le magazine Psychological Medicine, les sujets qui se disent croyants et spirituels ont jusqu’à trois fois plus de chances de développer un trouble de l’humeur comme la dépression.

« … la religion, et davantage encore la spiritualité sans lien avec une religion formelle, se révèle impuissante à aider qui que ce soit à se sortir d’un moment de déprime. Pire, elles pourraient même constituer des facteurs aggravants », conclut l’équipe de King.

Il admet cependant que nombre d’études précédentes sur le sujet ont démontré le contraire, et croit que d’autres analyses restent à faire.

Le professeur King a-t-il raison ou ferait-il plutôt preuve… de mauvaise foi?