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Les dessins animés et le sommeil des enfants

Alors que les enfants s’esclaffent devant Bugs Bunny qui sert une paire de gifles à Donald Duck, cette violence, qui peut nous sembler anodine, les empêcherait de bien dormir.

Un récent article publié dans le journal Pediatrics révèle les résultats d’une recherche sur le sujet. La qualité du sommeil d’enfants âgés de 3 à 5 ans a été analysée alors qu’ils avaient l’habitude d’écouter des dessins animés contenant une certaine forme de violence avant le dodo.

Ces enfants avaient tendance à avoir un sommeil plus agité que les enfants regardant des émissions ne comportant aucune ou très peu de violence.

Les émissions telles que ScoobyDoo, Bugs Bunny et Sponge Bob ont été nommées parmi celles qui affectaient le sommeil, alors que Sesame Street, Dora l’exploratrice et Curious George étaient considérées comme plus appropriées.

Les chercheurs spécifient qu’il n’est pas nécessaire de s’alarmer, mais qu’il faudrait tout de même considérer les meilleures options pour nos bambins.

En tant qu’adultes, nous sommes relativement désensibilisés à la violence, surtout celle qui nous semble plutôt banale dans les dessins animés, mais il n’en est pas de même pour les enfants.

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Les garderies à l’aide des mères dépressives et leur famille

Il est estimé que 30 à 40 % des nouvelles mamans souffriront un jour ou l’autre de dépression. Devant ces chiffres, des chercheurs canadiens ont effectué une étude afin de déterminer s’il était préférable d’envoyer les enfants de mères dépressives à la garderie.

Les résultats de la recherche publiés dans le journal JAMA Psychiatry se sont montrés fort concluants, alors que seulement 7 % des enfants suivis qui allaient à la garderie montraient des signes de problèmes émotionnels, contre 32 % pour ceux qui restaient exclusivement avec leur mère.

À la lumière de ces chiffres, Alan Kadzin, professeur en psychiatrie infantile œuvrant à la réputée Université Yale, a déclaré : « Le message principal à retenir est l’énorme différence qu’offre le service de garderie à ces enfants. Ce n’est pas anodin, mais il ne s’agit pas de simple gardiennage ».

Malheureusement, l’incidence de la dépression rend souvent les mères affectées moins engagées, consistantes et à l’écoute. Elles ont une tendance plus négative avec leurs petits.

En garderie, ces enfants jouissent d’un contact social important, de jeux, jouets et activités, pendant que les mères vivant le stress de la dépression peuvent se reposer.

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Gérer l’agressivité de notre enfant

Sur le site PsychologyToday, Laura Markham, docteure en psychologie et blogueuse, explique sous forme d’exemple ce qu’elle juge être le meilleur moyen de faire face à une agression verbale et physique de nos enfants.

Elle précise que bien qu’il soit presque impossible de rester calme devant une telle agression, c’est pourtant ce qu’il faut faire. Comme les enfants apprennent à gérer leurs émotions selon notre propre capacité à le faire, elle suggère d’accepter les sentiments de l’enfant en crise, d’émettre une limite claire de ce qui est acceptable et d’apprendre à gérer nos propres émotions de façon à réagir de façon respectueuse.

Dans l’exemple utilisé par Dre Markham, il est question d’une mère qui n’a malheureusement pas le choix de revenir sur une promesse faite à son enfant. Enragé, il la frappe sur le bras.

La technique employée par la mère est de demander la motivation de son fils pour avoir réagi ainsi. Elle écoute et comprend ce qu’il lui dit. Une fois la discussion terminée et réglée, elle lui fait mention de sa blessure en expliquant bien pourquoi ce n’est pas acceptable et discute avec lui de différentes solutions de rechange pour exprimer sa colère.

Donc en résumé, on respire, on compte jusqu’à 10 et on intervient de façon calme et respectueuse, exactement comme on s’attend à ce que notre enfant le fasse la prochaine fois.

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Les familles reconstituées : plus exigeant pour les femmes

Le site PsychologyToday cite quelques raisons trouvées dans le livre Stepmonster de l’auteure et psychologue Wednesday Martin.

Selon des études rapportées par Martin, pour des raisons émotionnelles et sociales, les femmes sentiraient plus de pression que les hommes à tenter de créer une nouvelle « vraie famille » avec leur conjoint et les enfants issus de sa précédente relation.

De plus, comme les femmes ont tendance à plus de rancune sur une plus longue période que les hommes, la nouvelle conjointe se retrouve souvent avec l’ex de monsieur dans les parages.

Les hommes, eux, préfèrent généralement que la nouvelle situation se passe sans trop de vagues. La mère sera plus intrusive et tentera parfois d’imposer ses directives concernant ses enfants même lorsqu’ils sont dans l’autre maison.

Autre situation potentiellement dure à gérer pour la nouvelle conjointe : le rôle de conseillère conjugale et familiale. Contrairement aux hommes, les femmes sont sentent plus impliquées au niveau de la nouvelle famille.

Elles sont plus nombreuses à se renseigner sur le sujet des familles reconstituées et tenteront possiblement d’éduquer leur conjoint et les enfants de celui-ci afin d’améliorer leur relation. Voilà une démarche qui peut s’avérer frustrante et insatisfaisante si ces autres membres du nid ne démontrent pas le même intérêt.

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Les enfants témoins peuvent être facilement influencés

Des enfants sont parfois cités comme témoins, par exemple dans des cas de violence ou des causes criminelles. Plusieurs chercheurs s’intéressent donc à la fiabilité de ces témoignages d’enfants, ainsi qu’à l’impact psychologique que ceux-ci peuvent avoir.

Des psychologues ont donc demandé à des enfants de regarder une vidéo, puis leur ont posé des questions sur ce qu’ils avaient vu.

Après avoir visionné une vidéo d’une femme qui portait un chapeau, les chercheurs demandaient aux enfants : « Qu’est-ce que la femme portait? » La moitié du temps, en posant la question, les chercheurs faisaient le geste de mettre un chapeau. L’autre moitié, ils faisaient plutôt le geste de mettre des lunettes.

Lorsque la question était accompagnée du bon geste, les enfants ont tous donné la bonne réponse. Cependant, lorsque le chercheur faisait le mauvais geste, 93 % des enfants ont répondu incorrectement, allant même jusqu’à insister sur le fait que la femme portait des lunettes.

« Ces résultats ont des implications sérieuses pour les entrevues de type criminel pour les enfants témoins. Les personnes qui mènent ces entrevues devraient faire très attention à ce qu’elles disent, mais également à la manière dont elles le disent », a expliqué l’auteure de l’étude, la Dre Liz Kirk, selon Science Daily.

Les résultats ont été présentés lors du récent congrès de la British Psychological Society.

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L’apprentissage du partage et de la justice est long chez les enfants

Un chercheur en psychologie de l’Université de Boston, Peter Blake, a mené une étude qui procurait un regard rare sur les notions de partage et de justice chez des enfants d’âges différents.

En effet, il a demandé à des enfants âgés de 3 à 8 ans de se prononcer sur le partage. En très grande majorité, les enfants ont affirmé qu’ils savaient qu’ils devraient partager de façon égale avec d’autres enfants, que les autres devraient aussi faire un partage égal, et qu’ils croyaient que les autres allaient partager correctement avec eux.

Par contre, lorsqu’est venu le temps de le faire, seuls les enfants de 7 et 8 ans ont vraiment effectué un partage égal. Les enfants ont ensuite subi un test de contrôle de l’inhibition, qui n’a pas pu expliquer pourquoi l’âge influençait l’adhérence à une norme sociale (la justice).

L’auteur croit que les enfants peuvent connaître la norme sans être encore capables de l’appliquer, parce que le partage égalitaire comporte un coût pour l’enfant (ne pas obtenir toute la part et devoir la donner à d’autres) qui n’est maîtrisé que plusieurs années plus tard, tel que rapporté par Science Daily.

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Les bébés sont capables de montrer une préférence envers les gens comme eux

Des psychologues ont demandé à des bébés de 9 et de 14 mois de choisir leur aliment préféré entre des biscuits Graham et des haricots verts. Ensuite, les bébés ont regardé un spectacle de marionnettes où un des personnages aimait mieux les biscuits Graham, et l’autre aimait plutôt les fèves vertes.

Une des marionnettes échappait ensuite sa balle, et les bébés assistaient à deux scénarios différents : dans le premier, l’autre personnage aidait toujours la marionnette à retrouver sa balle, tandis que dans le second, l’autre volait toujours la balle.

Lorsque les chercheurs ont demandé aux bébés de choisir leur personnage préféré, les tout-petits ont presque toujours sélectionné la marionnette qui aidait celle qui était comme eux – c’est-à-dire qui préférait le même aliment qu’eux, rapporte Science Daily.

« Comme les adultes, les bébés assimilent de l’information non seulement sur ce que les autres font (agir de manière gentille ou méchante), mais également à qui ils le font (quelqu’un qu’ils aiment ou n’aiment pas) lorsqu’ils font des évaluations sociales », a suggéré l’auteure de l’étude, Kiley Hamlin, professeure à l’Université de Colombie-Britannique.

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Les hommes qui se trouvent beaux en demanderaient plus

C’est une nouvelle étude rigolote que nous rapporte santelog.com, alors que des chercheurs britanniques ont établi un lien entre la confiance personnelle des hommes et ce qu’ils recherchent ensuite chez le sexe opposé.

Donc, plus un homme se trouve beau, plus il a confiance en lui, et plus il serait exigeant, conclut l’étude anglaise.

Publiées dans la plus récente édition du magazine PLos ONE, ces conclusions se basent sur l’analyse d’individus grâce à un système 3D à la fine pointe de la technologie. On évaluait les réactions de ces hommes types en fonction de leur confiance personnelle, puis selon les choix qu’ils effectuaient dans des situations données.

Ceci vient confirmer, malheureusement diront certains, cette notion « d’échelle sociale » qui semble régner au sein de nos sociétés contemporaines, puisque les personnes (ici, les hommes) qui reflètent de la confiance attireront davantage et seront plus enclins à avoir de « meilleurs » choix.

L’étude parle également de l’importance des traits du visage dans le choix d’un partenaire, plusieurs décisions s’effectuant à un niveau subconscient permettant d’être naturellement attiré vers une personne plus qu’une autre. On parle ici « d’origines génétiques similaires. »

Pour terminer, rappelons que plusieurs grands penseurs semblent convaincus que ces gens, bien que physiquement dominants, seront confrontés à des choix déchirants tout au long de leur vie et, par conséquent, seront moins aptes à trouver le bonheur facilement et dans les choses simples.

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Notre vie moderne empêche les enfants de bien se développer

Darcia Narvaez, une professeure de psychologie américaine spécialisée dans le développement du cerveau, a récemment fait un plaidoyer contre plusieurs de nos pratiques modernes en ce qui a trait à la manière d’élever les enfants.

« La vie des jeunes Américains va constamment en s’empirant, en particulier lorsque l’on compare avec il y a à peine 50 ans. Des croyances et des pratiques peu avisées sont maintenant très répandues dans notre culture, comme l’utilisation de lait maternisé, l’isolation des enfants dans leur propre chambre ou l’idée que répondre rapidement à un bébé va le “gâter” », a-t-elle expliqué lors d’un symposium, selon Science Daily.

Cette chercheuse prône plutôt des pratiques dites « naturelles » qui avaient libre cours depuis les sociétés de cueilleurs chasseurs, c’est-à-dire l’allaitement, la proximité physique constante avec l’enfant, la réponse aux pleurs et la participation de plusieurs adultes dans l’éducation des enfants au sens large.

Narvaez fait remarquer qu’à cause de cela et d’auteurs facteurs, les enfants d’aujourd’hui souffrent plus que jamais de dépression et d’anxiété, sont plus agressifs et délinquants, et montrent de moins en moins d’empathie, qui reste l’élément-clé d’un comportement moral.

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Des facteurs psychologiques qui influencent les douleurs à la poitrine chez les enfants

L’étude a porté sur 129 patients âgés de 8 à 18 ans. Ceux-ci avaient tous été référés en cardiologie et étaient en attente d’un diagnostic.

« Nous voulons mettre l’accent sur les facteurs psychologiques qui peuvent influencer ces symptômes », a expliqué l’auteure Jennifer Lee. Celle-ci dit souhaiter que l’étude pousse les médecins à effectuer un dépistage psychologique, en plus d’examens physiques, auprès de ces enfants.

Les jeunes qui ont des douleurs à la poitrine fonctionnent moins bien que les autres dans leur vie de tous les jours et se plaignent également souvent d’autres problèmes inexpliqués, comme des maux de tête, des maux de ventre et des douleurs aux articulations.

« Le fonctionnement psychologique est profondément relié à la douleur. Parfois, votre esprit ne vous dit pas que quelque chose ne va pas, mais votre corps vous le fait sentir », a affirmé le coauteur, Dr Ronald Blount.

Le pédiatre Robert Campbell, qui n’a pas participé à l’étude, a quant à lui expliqué que « nous savons déjà que 99 % de ces patients n’auront aucune complication cardiaque. Mais je ne peux pas manquer “le” patient qui a un problème cardiovasculaire parmi eux, parce que les conséquences seraient catastrophiques », rapoorte PsychCentral.

Les résultats ont été publiés dans le Journal of Pediatric Psychology.