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La thérapie cognitive plus efficace que les antidépresseurs pour la phobie sociale

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) représenterait une meilleure avenue pour traiter l’anxiété sociale. Ce trouble touche de 7 à 13 % de la population. Elle peut débuter à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Ses conséquences peuvent être importantes tant personnellement que professionnellement.

Evan Mayo-Wilson insiste sur le fait que l’anxiété sociale est « plus que de la simple timidité ». Il s’agit d’une maladie mentale. Son équipe a jeté un coup d’œil à 101 essais cliniques sur plus de 13 164 patients.

Parmi les thérapies sociales utilisées, la TCC était la plus efficace. Ceux qui n’avaient pas suivi de thérapie du tout avaient rencontré des situations difficiles. D’autre part, la psychothérapie avait des effets positifs à long terme, bien au-delà de la dernière rencontre.

Selon Mayo-Wilson, « un plus grand investissement au niveau des thérapies psychologiques améliorerait la qualité de vie, augmenterait la productivité au travail et réduirait les coûts de la santé publique ».

Cependant, afin de pourvoir au besoin, « il faudra mettre en place une meilleure infrastructure ». On manque à l’heure actuelle de spécialistes et d’endroits pour exercer.

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Les enfants ayant vécu un traumatisme bénéficient de la psychothérapie

Des chercheurs ont analysé les résultats de 21 études portant sur les interventions faites auprès des enfants ayant vécu un traumatisme. Aucune médication n’a semblé aider ces petits, et plusieurs sortes de psychothérapies ont été évaluées, incluant celles axées sur le traumatisme, celles axées sur la régulation des émotions et celles axées sur le processus cognitif.

La thérapie cognitivo-comportementale a été identifiée comme étant la plus efficace, à la fois pour les enfants qui présentaient des symptômes et ceux pour qui le traumatisme était moins apparent.

Les auteurs ont noté qu’environ les deux tiers des enfants et jeunes vont vivre au moins une expérience traumatisante, ce qui rend le besoin de les aider particulièrement criant. « Nos conclusions illustrent le besoin d’agir », ont-ils écrit, selon Med Page Today.

« Les interventions en psychothérapie peuvent apporter de l’aide relative à ces enfants qui présentent des symptômes de stress post-traumatique ou qui ont été exposés à des événements traumatisants, même s’ils n’ont pas l’air d’être vraiment affectés. »

Les résultats ont été publiés dans la revue Pediatrics.

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La psychothérapie aide les enfants qui souffrent du trouble de stress post-traumatique

Des chercheurs ont analysé les résultats provenant de 14 études sur le sujet, incluant 758 patients pédiatriques qui avaient vécu un traumatisme ayant mené au trouble.

Le temps était un facteur-clé du traitement de ces enfants, puisqu’en particulier, la psychothérapie cognitivo comportementale apportait une amélioration significative jusqu’à un an après.

Dans trois des études analysées, les patients qui avaient effectué une psychothérapie, peu importe laquelle, avaient une amélioration qualifiée de 4,2 fois plus grande que ceux qui appartenaient au groupe de contrôle.

« Il existe des preuves assez claires de l’efficacité de la psychothérapie, et particulièrement de la psychothérapie cognitivo comportementale, pour traiter le trouble de stress post-traumatique chez les enfants », a indiqué l’auteure de l’analyse, la Dre Donna Gillies, selon Medscape.

Celle-ci a également urgé les médecins à mieux suivre ces enfants, afin de mieux comprendre si ces thérapies peuvent faire une différence à long terme.

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La psychothérapie aide les enfants qui font de l’asthme et de l’anxiété

L’étude, publiée dans Nursing Children and Young People, a porté sur des enfants de 7 à 16 ans qui étaient asthmatiques et qui avaient également reçu un diagnostic d’anxiété reliée à leur santé.

Les infirmières, qui avaient reçu une formation de base, ont appris différentes techniques aux enfants, par exemple le fait de se concentrer sur le moment présent plutôt que de s’inquiéter à propos de ce qui pourrait arriver ou ce qui est arrivé dans le passé. Les enfants ont également appris à restructurer leurs pensées négatives récurrentes et à les remplacer par des pensées positives, afin d’empêcher le mécanisme d’anxiété de s’enclencher.

Une formation sur les effets physiques de l’anxiété a aussi été prodiguée aux jeunes, qui ont par exemple appris comment une respiration dysfonctionnelle peut mener à l’hyperventilation. Finalement, des techniques de relaxation et de respiration d’urgence ont été inculquées.

« Le programme nous apparaît comme efficace, procurant un accès rapide à une intervention psychologique chez des patients qui en éprouvaient le besoin », ont affirmé les auteurs, selon Science Daily. « L’étude révèle aussi le besoin pour tout le personnel infirmier d’être au courant de l’effet négatif de l’anxiété sur l’asthme. »

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Les antidépresseurs et le suicide chez les enfants : un débat sans fin?

Selon les chercheurs qui ont réexaminé quatre études cliniques antérieures portant sur l’administration de fluoxétine chez des enfants et des adolescents, les antidépresseurs ne pousseraient pas nécessairement les jeunes de 7 à 18 ans à commettre l’irréversible, même en cas d’efficacité du médicament sur les symptômes dépressifs. Leurs résultats sont parus dans Archives of General Psychiatry.

Ce nouveau constat n’empêche tout de même pas différents spécialistes de rester sur leur garde concernant la prescription et l’administration de fluoxétine chez les enfants. Il s’agit encore là d’une situation délicate et embêtante, car chaque personne réagit différemment au médicament.

Pour ces spécialistes, la nouvelle étude fait une erreur monumentale en concluant que l’antidépresseur peut avoir les mêmes effets chez un enfant de 7 ans que chez un adolescent de 18 ans.

Pour la présidente de la Société française de psychiatrie de l’enfant, de l’adolescent et des disciplines associées, Marie-Michèle Bourrat, « il est déconseillé de prescrire un antidépresseur en première intention à un mineur, notamment en raison des effets indésirables de ces molécules : risque cardiaque, céphalées, insomnies, désinhibitions, etc. ».

Pour plusieurs experts, la psychothérapie et des consultations urgentes et rigoureuses demeurent encore la solution à prioriser, qui doit absolument accompagner la prise d’antidépresseurs.

« C’est tout un ensemble de mesures de soins et d’accompagnement, pouvant inclure le traitement antidépresseur, qui va créer des conditions de sécurité et de confiance, pour essayer de prévenir au mieux les éventuels risques de passage à l’acte », explique le Pr Jean-Philippe Raynaud, chef du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent au CHU de Toulouse.

Même si de nouvelles études tendent à affirmer le contraire, depuis le milieu des années 2000, bien des agences de médicaments à travers le monde continuent de mettre en garde les parents contre les dangers sur la santé mentale et physique de l’antidépresseur pour leurs enfants.

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Lindsay Lohan en psychothérapie

Ce matin (25 août), la nouvelle juge au dossier de Lindsay Lohan, Elden Fox, a condamné la starlette de 24 ans à un programme de traitement très strict pour venir à bout de sa toxicomanie, mais aussi à une psychothérapie.
 
On se rappelle que l’on apprenait ce matin que Lohan avait été libérée du UCLA’s Neuropsychology Hospital après seulement 23 jours, alors que la juge Marsha Revel l’avait condamné à 90 jours en réadaptation.
 
Le médecin qui suit l’actrice a indiqué à la juge Fox que l’état de sa patiente de nécessitait pas une hospitalisation.
 
Lohan n’avait également purgé que 13 des 90 jours de prison de sa sentence en raison de la surpopulation dans le milieu carcéral californien et pour avoir eu un bon comportement.
 
« Lindsay prend très au sérieux sa sobriété », a déclaré son avocate à People.
 
À sa sortie du centre de désintoxication, une source a dit que Lohan se portait très bien.
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Un traitement innovateur pour vaincre l’insomnie

Le Dr Charles Morin et son équipe, du département de psychologie de l’Université Laval, ont mis au point un traitement prometteur contre l’insomnie. En effet, la thérapie cognitive comportementale aurait permis aux 2/3 des sujets de son étude de venir à bout de ce trouble du sommeil.

Pendant six semaines, le patient a consommé quotidiennement un somnifère avant d’aller au lit et a assisté, une fois par semaine, à une séance de groupe de psychothérapie comportementale. Ensuite, durant cinq mois, il cesse de prendre un somnifère et rencontre le thérapeute individuellement chaque mois.

« Les résultats sont très intéressants. Après un suivi d’un an, plus de 80 % des patients ont des améliorations et 68 % n’ont plus d’insomnie chronique. Ce sont des taux de succès qui commencent à avoir de l’allure. Peut-être que ça va convaincre les gouvernements d’allouer davantage de ressources aux traitements non pharmacologiques », a mentionné le Dr Morin.

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La psychothérapie la plus efficace

Une étude allemande, dont les résultats complets sont publiés dans le Journal of the American Medical Association, nous apprend que les psychothérapies qui durent plus d’un an sont plus efficaces que celles qui sont brèves et à court terme.

Selon Falk Leichsenring, un chercheur de l’Université de Giessen, il ne fait pas de doute que les symptômes psychologiques s’estompent selon la durée de la psychothérapie.

« La psychothérapie qui dure plus longtemps a de meilleurs résultats que celle à court terme, tant au niveau de l’efficacité, de la résolution de problème et de l’amélioration des troubles de la personnalité », a précisé le Dr Leichsenring.

Cette conclusion est particulièrement vraie lorsque le patient souffre de troubles mentaux complexes, comme la dépression et l’anxiété, qui ne peuvent être traitées en quelques semaines seulement.

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Moins de charlatans en psychothérapie

Le gouvernement du Québec a déposé un projet de loi octroyant de nouvelles responsabilités à l’Ordre des psychologues du Québec (OPQ), rapporte Le Devoir.

Selon ce projet de loi, l’organisme sera responsable de fournir les permis de pratique aux psychothérapeutes et de surveiller ses nouveaux membres, tout en veillant à assurer une pratique honnête du métier.

S’il n’existait toujours pas de réglementation entourant la pratique de la psychothérapie, il serait dorénavant impossible pour un soi-disant psychothérapeute de porter un titre similaire (thérapeute de progression, par exemple) s’il ne démontre pas ses compétences.

Les psychologues et les médecins pourront quant à eux continuer de pratiquer cette fonction sans nécessairement se définir comme étant des psychothérapeutes.

Les travailleurs sociaux, les psychoéducateurs, les conseillers en orientation, les infirmières et les ergothérapeutes pourront employer le titre s’ils prouvent leurs aptitudes inhérentes au métier.