Des travaux effectués conjointement par les universités américaine et suédoise de Columbia et Lund explorent une piste d’explication pour le cancer du sein. Pour ce faire, les chercheurs ont observé le gène BRCA1, qui augmente considérablement le risque de cancer du sein chez les femmes qui en sont porteuses.
Il semble que la mutation du BRCA1 empêche le gène PTEN, qui agit sur les cellules cancéreuses et les détruit, de bien faire son travail et neutraliser le cancer du sein.
Les scientifiques ont ainsi observé des réactions chimiques qui ont déclenché des tumeurs malignes.
Cette percée médicale nécessite toutefois d’autres essais cliniques que les sociétés pharmaceutiques effectuent sur des animaux afin de trouver un traitement efficace pour les femmes.
Au Canada, le cancer du sein est celui qui touche le plus la population féminine. Chaque année, 22 000 Canadiennes reçoivent un tel diagnostic et parmi elles, 5 000 en décèdent.