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Percée québécoise dans le traitement des maladies auto-immunes

Des chercheurs du Laboratoire d’oncologie moléculaire de l’Institut de recherche clinique de Montréal, dirigés par André Veillette, viennent de faire une percée médicale importante, mentionne la revue Immunity.
 
Ils ont découvert la PTP-PEST, une protéine qui, une fois éliminée, permettrait de prévenir les maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques. Cette protéine est présente dans les lymphocytes T, ces cellules immunitaires qui jouent un rôle dans la protection contre les virus et le développement de la maladie.
 
Après avoir fait des tests sur les souris, les scientifiques arrivent à la conclusion qu’en supprimant cette protéine, les patients auraient plus de chances.
 
« En éliminant la PTP-PEST dans les lymphocytes T de souris, nous avons déterminé que cette protéine était requise pour les réponses immunitaires à répétition, tel que durant la vaccination. La PTP-PEST contrôle l’activité d’une molécule qui stimule la capacité des cellules à se déplacer et à interagir entre elles », explique la chercheuse Dominique Davidson.
 
Toutefois, ce procédé comporterait certains risques également. « La suppression de la PTP-PEST pourrait malheureusement prévenir l’immunisation et affaiblir ainsi la réaction à un vaccin. Heureusement, elle pourrait aussi rendre les cellules plus résistantes aux maladies auto-immunes. C’est comme une arme à deux tranchants », explique André Veillette.
 
Les recherches vont donc se poursuivre.