Une étude effectuée d’abord par la Dre Laurie Nommsen-Rivières a mené à des recherches supplémentaires sur la corrélation entre le dérèglement de la glycémie et la difficulté de l’allaitement chez la femme. C’est la revue PloS ONE qui précise le rôle que joue l’insuline sur la glande mammaire.
Ainsi, bien au-delà de l’obésité ou des femmes de plus de 40 ans, il s’agit souvent à la base d’une irrégularité du signal de lactation, un rôle normalement tenu, notamment, par l’insuline. Une raison supplémentaire, donc, de suivre de près les femmes à risque de diabète ainsi que celles qui souffrent de diabète de grossesse.
Selon PloS ONE, c’est tout de même 1 femme sur 5, âgée de 20 à 44 ans, qui est à risque de diabète. Ainsi, malgré toute leur bonne volonté, ces femmes sont souvent aux prises avec un manque de lait et doivent abandonner l’allaitement.
Dans la poursuite de sa recherche sur le sujet, la Dre Nommsen-Rivières et son équipe ont prélevé l’ARN de glandes mammaires et ont détecté le gène PTPRF, en lien direct avec le dérèglement de l’insuline et la diminution de production de lait.
Des tests sont déjà en route pour intégrer un nouveau médicament qui permettra de contrôler la glycémie chez la femme enceinte diabétique ou encore à risque de développer du diabète de grossesse.