Une chercheuse de l’Observatoire international de la violence à l’école, Sylvie Ayral, a déposé une thèse stipulant que l’on ne devrait pas punir les garçons, peut-on lire sur Ouest-France.
Selon elle, la punition aurait l’effet inverse à celui attendu. Les garçons seraient en fait encouragés à récidiver lorsqu’on les punit.
Ces derniers auraient en fait besoin de faire les fanfarons pour affirmer leur virilité. Les punir n’aurait pour effet que de renforcer ce type de comportement.
Tous les garçons tendraient à vouloir être punis, selon madame Ayral. Ils seraient confirmés dans leur rôle de chef en recevant une punition devant les autres.
D’autre part, il semble que ce serait encore plus compliqué pour les femmes, car les garçons se construiraient aussi une identité en rejetant tout ce qui est féminin.
La chercheuse recommande donc d’adopter des méthodes autres que celles employées couramment. Il faudrait initier les enfants à l’identité masculine dès la maternelle par des ateliers de sociologie.