Des chercheurs ont exposé des souris enceintes à des concentrations de tributyltine, une toxine libérée dans le plastique de type PVC, similaires à celles que les jeunes humains obtiennent simplement à partir de leur environnement.
Cette seule exposition, sans aucune autre dose subséquente, a causé de l’obésité, incluant un taux de gras plus élevé dans le foie et l’expression de gènes reliés à l’obésité chez les enfants, petits-enfants, et même les arrières-petits-enfants de ces souris, même si ces autres générations n’avaient jamais été exposées au contaminant.
Ces données suggèrent qu’une exposition à des composites appelés « perturbateurs endocriniens » en bas âge causerait des effets permanents sur la manière dont le corps métabolise la graisse. Cet effet est apparemment transmis d’une génération à l’autre sans mutations génétiques.
La poussière normalement présente dans une maison typique contient des niveaux élevés de tributyltine, ce que les chercheurs affirment être très important dans le cas des jeunes enfants, qui passent beaucoup de temps à jouer sur les planchers, les tapis et les divans.
L’étude a été publiée dans le journal Environmental Health Perspectives.