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Des pesticides qui nuisent au développement neurologique des enfants

Alors qu’il n’est plus autorisé pour usage domestique aux États-Unis, le chorpyriphos-éthyl est encore très répandu dans les parcs, sur les fruits et légumes, en agriculture, sur les terrains de golf, etc.

Même à des niveaux modérés, le pesticide peut avoir un effet néfaste sur le fœtus et faire en sorte que l’enfant développe des « anomalies importantes », a révélé une étude parue dans les Proccedings of the National Academy of Sciences.

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs de la Mailman School of Public Health ont comparé, par imagerie à résonnance magnétique (IRM), le comportement de 20 enfants âgés de 5 à 11 ans dont les mères avaient été surexposées au chlorpyriphos-éthyl durant la grossesse à celui de 20 enfants dont les mères avaient été aussi exposées à ce pesticide, mais à des niveaux moindres, explique l’Agence France Presse.

Il a été démontré qu’une exposition de la mère durant la grossesse à des niveaux modérés de ce pesticide pouvait avoir des effets irréversibles sur le développement du cerveau du bambin et causer des retards.

Il a également été prouvé que les mères qui avaient été fortement exposées à la substance avaient davantage d’enfants dont certaines zones du cerveau étaient plus développées qu’habituellement et dont le QI était déficitaire.

Des études supplémentaires seront toutefois nécessaires pour confirmer cette dernière donnée et ses effets à long terme sur la vie de l’enfant.

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Les bébés nourris à la demande auraient un QI plus élevé

C’est dans l’objectif de déterminer quelle est la meilleure façon de nourrir les bébés entre l’heure fixe ou lorsqu’ils ont faim, quelle que soit la méthode d’allaitement (au sein ou au biberon), que l’Avon Longitudinal Study of Parents and Children a été réalisée. L’étude britannique a été publiée dans l’European Journal of Public Health.
 
Les données de plus de 10 000 enfants ont été observées par des chercheurs de l’Institute for Social and Economic Research (ISER) et des universités d’Essex et d’Oxford (Royaume-Uni). Elles ont permis de conclure que les enfants qui avaient été nourris lorsqu’ils en « faisaient la demande » avaient un QI supérieur de 5 points par rapport aux autres, une fois qu’ils étaient âgés de 8 ans.
 
À noter également que les résultats à des tests SAT (examens utilisés aux États-Unis pour évaluer les élèves en mathématiques, lecture et écriture à leur entrée au collège ou à l’université), une fois qu’ils avaient 5, 7, 11 et 14 ans, étaient meilleurs pour ceux qui avaient été nourris quand ils avaient faim que pour les autres.
Sur le site de l’ISER, la Dre Maria Iacovou, auteure de l’étude, affirme que même si cette étude est la première de ce genre, il y a peu de chances qu’il y ait erreur, car cette dernière a été effectuée à long terme et à grande échelle.
 
En échange d’un QI plus élevé pour leurs bambins, les mères seraient cependant plus fatiguées, car selon le site Slate.fr, « les mères qui pratiquent l’alimentation à heures fixes obtiennent de meilleurs scores aux mesures de bien-être, se disent plus confiantes et moins sensibles ».
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Les femmes enceintes qui ont le cancer peuvent être traitées

Selon les rapports d’une équipe belge de l’Hôpital universitaire de Louvain dirigée par le professeur Frédéric Amant, publiés dans la revue The Lancet Oncology, les enfants exposés in utero à la chimiothérapie n’ont montré aucun retard de croissance ou encore de signes de problèmes plus prononcés ou plus élevés avec leur système nerveux ou cardiaque, comparativement aux enfants nés d’une mère en bonne santé.

Lorsqu’il y a cancer du sein ou cancer de type gynécologique (ovaires, col de l’utérus, etc.), la grossesse devrait être préservée autant que possible, disent les experts. Selon eux, les urgences oncologiques chez les femmes enceintes sont rares. Toutefois, les cancers hématologiques comme la leucémie peuvent être une source de problèmes durant le premier trimestre de la grossesse.

Pour les spécialistes, le nœud du dilemme est de « trouver un équilibre entre la nécessité de retarder le traitement de chimiothérapie alors que le fœtus se développe et la nécessité d’induire un accouchement prématuré ».

La prématurité est le risque qui a touché les 2/3 des enfants de l’étude. Deux ans après leur naissance, leur test de QI, quoique normal, était légèrement inférieur à celui des enfants qui étaient nés à terme.

Les traitements de chimiothérapie lors de la grossesse ont permis de trouver chez les enfants de ces mères des différences subtiles, mais rien de majeur, dans les volets cardiaque et neurocognitif.

Pour justifier pleinement ces résultats, M. Amant suggère de pousser les études davantage et d’évaluer toutes les formes de cancers traités par chimiothérapie durant une grossesse. Il déclare cependant que cette étude se veut rassurante pour les futures mères et leurs médecins.

De plus, les données indiquent également que ces femmes ne sont pas font pas face à un risque de mortalité due au cancer plus élevé que celles qui ne sont pas enceintes.

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Le taux d’hormones thyroïdiennes des mères a-t-il un effet sur le QI des enfants?

Des études observationnelles antérieures avaient laissé croire que le traitement de l’insuffisance thyroïdienne pendant la grossesse permettrait d’améliorer le QI des enfants pendant l’enfance. Une association entre de faibles niveaux d’hormones thyroïdiennes chez les mères et une altération de la fonction cognitive chez leurs enfants avait alors été sous-entendue par les spécialistes.

Voilà qu’une nouvelle étude de l’Université de Cardiff au Pays de Galles, publiée dans le New England Journal of Medicine, démontre que le traitement ou non d’un faible taux d’hormones thyroïdiennes n’a aucune influence sur le QI d’un enfant de trois ans, par exemple.

Les résultats ont démontré que le QI moyen était de 99,2 chez les enfants dont les mères avaient été traitées pour de faibles taux d’hormones thyroïdiennes, et de 100,0 pour ceux dont les mères n’avaient pas été traitées. Pour ceux qui avaient un QI de moins de 85, aucune différence n’a été remarquée.

Les chercheurs ont testé le concept dans un essai aléatoire qui incluait 21 846 femmes enceintes ayant fourni des échantillons de sang à moins de 16 semaines de grossesse. L’étude a été menée dans 10 centres au Royaume-Uni et un en Italie.

Malgré le constat, les experts recommandent tout de même aux médecins de tester la fonction thyroïdienne chez les futures mères qui sont à risque accru.

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Un QI moins élevé pour les enfants qui ont eu une lésion cérébrale

C’est ce que rapportent les nouvelles données de chercheurs australiens dans deux articles publiés en ligne sur le site internet Medscape Medical News.

Jusqu’à présent, peu d’études portaient sur les conséquences à long terme des LCT chez l’enfant.

Les chercheurs ont retracé la récupération des capacités cognitives et fonctionnelles, 10 ans après l’accident, de 40 enfants ayant souffert d’un LCT entre 2 et 7 ans.

Comparativement aux 16 enfants témoins sains, les enfants ayant eu des lésions sévères avaient les résultats les plus bas au test de QI : de 18 à 26 points en dessous du groupe de contrôle.

Dans leurs commentaires, les chercheurs ont dit qu’il est important de noter que seuls les enfants avec des LCT graves ont d’importantes conséquences cognitives plus tard. Selon eux, ils auront toujours de la difficulté à rattraper leurs pairs en bonne santé, tandis que les enfants avec des lésions moins graves semblent récupérer leurs fonctions normales.

De plus, l’environnement de l’enfant serait aussi en cause dans le bon rattrapage de ses fonctions cognitives. Il semblerait que les jeunes enfants avec des lésions graves et des désavantages sociaux obtiennent les pires résultats, selon les médecins.

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Quand les troubles cognitifs influencent le QI

Selon une étude australienne, les enfants qui ont eu une blessure modérée à sévère (traumatisme cérébral) avant l’âge de 3 ans avaient en moyenne un QI de 95 un peu plus de trois ans après l’accident, comparativement à un QI moyen de 101 parmi un groupe témoin.

Une seconde étude a permis de noter que les enfants dont les blessures sont survenues alors qu’ils avaient 4 ou 5 ans avaient un QI de 18 à 26 points de moins que le groupe témoin 10 ans plus tard.

Ces études permettent notamment de confirmer qu’en raison de leur plus grande capacité à la neuroplasticité, les jeunes enfants sont plus résistants aux effets des lésions cérébrales traumatiques sur leur développement intellectuel que les enfants plus âgés.

La fonction de la santé mentale de la famille et des parents a également été prise en considération dans cette étude.

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Du poisson durant la grossesse donne un enfant plus intelligent

Ceci n’est pas un secret : en plus d’être bon pour la santé, manger du poisson hebdomadairement améliore la mémoire et rend plus intelligent.

Voilà qu’un groupe de chercheurs allemands vient découvrir que ces bienfaits se produisent chez l’humain bien avant la naissance.

Des tests réalisés sur 2000 femmes enceintes ont permis de découvrir que les bébés n’avaient pas tous les mêmes capacités. En effet, ceux dont les mères avaient mangé beaucoup de poisson au cours de la grossesse obtenaient de meilleurs résultats en termes d’intelligence verbale, de motricité et de comportement social.

De plus, la consommation de poisson pendant la grossesse a été associée à un QI plus élevé chez les enfants vers l’âge de huit ans.

Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont observé les échantillons sanguins des femmes à 20 semaines de grossesse et les échantillons du cordon ombilical à la naissance des bébés.

Pour la première fois, les chercheurs se sont également intéressés à la répartition des acides gras oméga-3 et 6 contenus dans le poisson. Les chercheurs n’ont pas encore identifié le lien de cause à effet. Leurs études se poursuivent, afin de comprendre le lien entre le taux d’oméga-3 observé chez la mère, la grossesse et l’intelligence de l’enfant plus tard.

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Plus de scolarité pourrait élever le QI

Le temps passé à l’école aurait un lien avec le QI, selon des chercheurs norvégiens.

Des études antérieures n’ont cependant pas exclu la possibilité que les personnes ayant un QI plus élevé soient plus susceptibles de suivre davantage de cours, notent les chercheurs.

Maintenant, « il y a des preuves suffisantes pour appuyer l’idée que l’école nous fait plus “intelligents” en quelque sorte », a notamment déclaré l’auteur de l’étude dont les résultats ont été publiés dans l’édition en ligne de la National Academy of Sciences.

Le QI ou quotient intellectuel est une mesure largement acceptée de l’intelligence. Le QI provient de plusieurs tests standardisés.

En 1955, la Norvège a prolongé la scolarité obligatoire au collège à deux ans. En comparant les scores de QI avant et après la réforme, les chercheurs ont noté une augmentation de QI significative, même après une année supplémentaire d’école.

« Les résultats de cette étude sont problématiques pour les psychologues et les éducateurs qui pensent que le QI est génétique, stable et non modifiable », a déclaré un des chercheurs.

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Le QI relié à l’usage des drogues

Selon une recherche ayant porté sur 8000 participants, on pourrait faire un lien entre l’usage des drogues et le quotient intellectuel. Il semble qu’un fort QI durant l’enfance entre en corrélation avec une plus grande vulnérabilité aux drogues illégales plus tard dans la vie.

Cette étude longitudinale met aussi en lumière que les femmes seraient encore plus touchées par ce phénomène, ajoute-t-on sur Medical News Today.

Pour tirer ces conclusions, les chercheurs ont évalué le quotient intellectuel des sujets lorsqu’ils avaient de 5 à 10 ans. Par la suite, des renseignements portant sur la consommation de drogue et la détresse psychologique ont été recueillis à 16 ans, puis à 30 ans.

Les drogues dont il est question ici incluent le cannabis, la cocaïne, le LSD, l’héroïne, les tranquillisants et les méthamphétamines.

Il s’est avéré que les hommes qui avaient un QI élevé à l’âge de 5 ans avaient été 50 % plus enclins à consommer certaines drogues à 30 ans. Chez les femmes, celles qui avaient un QI élevé au même âge se sont retrouvées deux fois plus vulnérables quant à la consommation de cocaïne et de cannabis.

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La dyslexie n’a rien avoir avec le QI

Réalisées par le Massachusetts Institute of Technology (MIT), ces recherches tendent à démontrer que les problèmes de lecture dont souffrent souvent les enfants dyslexiques n’affectent pas leur QI.

L’étude, qui sera publiée dans la prochaine édition de Psychological Science, suggère qu’il n’y a pas de lien entre les problèmes de lecture et les habiletés cognitives. Ces résultats pourraient influer sur la façon dont les éducateurs aident les enfants ayant de la difficulté à lire.

La recherche du MIT s’est attardée au cas de 131 enfants âgés de 7 à 17 ans. Selon un test de lecture et des mesures de QI, les enfants ont été divisés en trois groupes. Utilisant des tests d’imagerie par résonance magnétique, les chercheurs ont observé six régions importantes du cerveau utilisées pour l’écriture et les sons.

Les résultats ont indiqué que les mauvais lecteurs, dans tous les groupes, ont significativement moins d’activité cérébrale dans la région du cerveau utilisée pour la lecture. Cependant, les résultats n’ont indiqué aucune différence à l’égard du QI des jeunes sujets.