Bien qu’aujourd’hui, les parents soient plus absents à cause de leur carrière, il demeure de leur responsabilité de participer au développement et à l’apprentissage de leurs enfants. Quelques trucs peuvent être facilement mis en place pour aider votre enfant à développer ses capacités intellectuelles.
Encore aujourd’hui, des pesticides et insecticides hautement toxiques sont utilisés dans les cultures vivrières et leurs produits, fruits et légumes, se retrouvent dans les allées de nos épiceries. Health News nous informe des résultats alarmants d’une nouvelle étude sur les organophosphates.
La recherche a été menée auprès de 400 femmes du quartier de Harlem à New York. L’information récoltée concernait l’exposition de la femme enceinte à ce pesticide spécifique. Il en a résulté une baisse générale de 5,5 points du quotient intellectuel chez les enfants de 7 ans et plus.
L’étude démontre clairement que les enfants ayant été les plus exposés aux organophosphates durant la grossesse affichent la baisse la plus significative au niveau des capacités intellectuelles.
Brenda Eskenazi, professeure en santé maternelle et infantile à l’Université de la Californie, décrit l’impact comme étant substantiel. « Les conséquences signifient que de plus en plus d’enfants se retrouveront en difficulté d’apprentissage à l’âge scolaire et nécessiterons davantage l’aide de services spécifiques. »
L’utilisation de pesticides aux phosphates a baissé de plus de 50 % dans la dernière décennie, selon les chercheurs de Berkeley. Bien que les effets néfastes soient connus depuis longtemps, les organophosphates sont encore utilisés couramment, notamment en Grande-Bretagne.
Les spécialistes encouragent les gens à bien rincer et essuyer les fruits et légumes avant de les consommer.
Il semble que l’alimentation de l’enfant a un impact important sur son intelligence. C’est ce que suggère une récente étude de l’Université de Bristol en Angleterre.
Les résultats de cette étude réalisée sur 4 000 enfants portent à croire que les petits qui ont une alimentation riche en gras, en sucre et en nourriture transformée vers l’âge de trois ans accusent une baisse de quotient intellectuel un peu plus tard.
À l’inverse, les participants qui avaient une alimentation santé, composée de pâtes, de salades, de fruits et de légumes en grande partie, ont eu des résultats plus élevés aux tests d’intelligence de la recherche.
Ainsi, les enfants qui avaient une alimentation plus pauvre démontraient une baisse de QI de 1,67 point à l’âge de 8 ans et demi. Ceux qui avaient une alimentation plus saine avaient un gain de 1,20 point dans leur QI au même âge lors des mêmes tests.
Selon les chercheurs, l’association entre l’alimentation d’un enfant à trois ans et son intelligence future pourrait s’expliquer facilement. En effet, la croissance du cerveau est la plus rapide de l’existence durant les trois premières années de vie.
Des études antérieures ont démontré que la croissance de la tête lors de cette période avait des impacts cognitifs. Il est donc possible qu’une alimentation saine durant cette période puisse soutenir le développement optimal du cerveau.
Les résultats complets de cette étude sont parus dernièrement dans la revue en ligne Journal of Epidemiology and Community Health.
Les enfants qui sont ou qui ont été victimes de sévices courent plus de risques de connaître des échecs scolaires.
C’est la conclusion d’une étude de l’Université du Queensland en Australie, parue dans Pediatrics, qui a porté sur 7 000 mères et leurs enfants nés entre 1981 et 1983.
Les chercheurs ont dû se servir de données confidentielles de rapports de sévices ou de négligence parentale pour arriver à leurs résultats.
Une fois que les 3 796 enfants sont devenus adolescents (14 ans), ils ont été évalués quant à leurs capacités de lecture, de raisonnement abstrait et d’aptitudes mathématiques.
Les 298 adolescents dont on avait rapporté des sévices ou de la négligence, soit 7,9 % des participants, avaient en moyenne 3 points de moins à leur test de QI que ceux qui n’en avaient pas souffert.
Cette étude met donc en lumière, une fois de plus, les graves répercussions de la maltraitance vécue par certains enfants.
Les résultats d’une étude attendue sur les effets de certains médicaments pris par les mères épileptiques sont très rassurants, pouvons-nous lire dans Neurology.
Des médicaments tels que la carbamazépine, la lamotrigine ou la phénytoïne ne causent aucun effet sur le QI du bébé lorsque la maman allaite.
Des chercheurs de l’Université Emory à Atlanta ont suivi 194 patientes épileptiques qui devaient prendre des médicaments pour empêcher leurs crises.
Sur les 199 bébés conçus par ces femmes, 42 % étaient allaités. Trois ans plus tard, des tests de quotient intellectuel ont été passés par tous ces enfants.
La différence était si mince que l’on peut la qualifier d’inexistante. En effet, le QI des enfants allaités était de 99 en moyenne, alors que celui des autres était de 98.
Toutefois, ceux dont la mère prenait du valporate, qu’ils aient été allaités ou non, avaient un QI plus faible.
L’Académie américaine de neurologie recommande donc d’éviter ce médicament durant la grossesse, pour cause de dommages aux capacités cognitives et d’autres problèmes de naissance.
Selon une étude, dont les détails sont publiés dans la revue médicale Pediatrics, le quotient intellectuel des futurs bébés est moins élevé lorsque la mère a été exposée à la pollution atmosphérique au cours de sa grossesse.
L’équipe de la Dre Frederica Perera, directrice du centre de la santé environnementale des enfants de l’Université de Columbia, a travaillé avec 249 femmes enceintes habitant à New York et leur enfant.
Lors du huitième mois de gestation, les participantes ont reçu un dispositif de contrôle de l’air de leur environnement.
Une fois les bambins âgés de 5 ans, les chercheurs leur ont fait passer un test afin de déterminer leur quotient intellectuel (QI) et ont conclu que ce sont les jeunes qui demeuraient dans les quartiers les plus pollués de New York qui avaient des résultats 4 à 5 points inférieurs aux autres enfants.
Selon des chercheurs écossais, l’intelligence serait l’une des raisons pour lesquelles les gens pauvres sont plus susceptibles de mourir de maladies cardiovasculaires.
Les résultats, publiés dans l’European Heart Journal, font suite à l’analyse de dossiers de 4 289 anciens soldats américains. Les scientifiques ont constaté que le QI représentait plus de 20 % de la différence dans les maladies cardiovasculaires et accidents vasculaires cérébraux mortels entre les personnes de haut et faible statut socio-économique.
« Nous savons déjà que les personnes désavantagées socialement et économiquement ont tendance à mourir plus tôt de maladies cardiaques, de cancers ou d’accidents. L’environnement et les comportements liés à la santé, comme le tabagisme, l’alimentation et l’activité physique, peuvent seulement expliquer une partie de cette différence. Cela soulève la possibilité que des facteurs psychologiques, encore non mesurés, doivent être pris en considération. L’un d’eux est l’intelligence ou la fonction cognitive, communément appelée QI, qui est fortement liée au statut socio-économique », a expliqué le principal auteur de cette étude, Dr David Batty de l’Université de Glasgow.
Les chercheurs recommandent que les messages de santé publique, sur des sujets comme l’alimentation, l’exercice physique et le tabagisme, soient simplifiés pour une meilleure compréhension par toutes les classes sociales. Ils préconisent aussi des efforts collectifs pour une diminution des différences socio-économiques entre les gens et une meilleure éducation pour tous.
Une équipe de chercheurs de l’Université McGill et de l’Institut neurologique de Montréal prétend que l’intelligence chez les enfants âgés de 6 à 18 ans est déterminée, entre autres, par l’épaisseur corticale de leur cerveau.
Menée auprès de 500 enfants et adolescents, cette recherche a permis, grâce à l’imagerie, de mesurer l’association entre les capacités cognitives, comme la coordination motrice et l’acquisition du langage, et les particularités du cerveau.
Il en résulte que plus le cortex cérébral est épais, plus il y a des connexions complexes, ce qui a pour conséquence de favoriser un meilleur quotient intellectuel.
« Une constatation déterminante de cette étude est qu’elle appuie un modèle distribué de l’intelligence où de multiples zones du cerveau jouent un rôle dans les différentes capacités cognitives, plutôt que l’existence d’un seul centre ou d’une seule structure importante expliquant les différences en matière d’intelligence dans le cerveau », a expliqué le coauteur de cette recherche, le Dr Sherif Karama.
Le poisson qui rend intelligent
Une recherche, publiée dans la revue médicale Acta Paediatrica, nous apprend que manger régulièrement du poisson augmente le quotient intellectuel des adolescents.
« Nous avons découvert un lien clair entre la consommation fréquente de poisson et les résultats (de QI des adolescents) élevés », a souligné l’auteur derrière cette étude, Kjell Torén de l’hôpital universitaire Sahlgrenska de Göteborg en Suède.
Selon le chercheur, les jeunes de 15 ans obtenaient un résultat aux tests cognitifs de 7 % au-dessus de la moyenne quand le poisson était au menu au moins une fois par semaine. Les résultats étaient 12 % plus élevés quand les sujets mangeaient du poisson plus d’une fois par semaine.
Plusieurs recherches antérieures ont démontré que les oméga-3, que l’on retrouve en abondance dans certains poissons, pourraient favoriser le développement et le fonctionnement du cerveau.