On parle de « deuxième phase » du projet, comme quoi les choses sont déjà bien avancées du côté du ministère de la Santé et des Services sociaux de la province, rapporte Radio-Canada.
Le registre permettra de centraliser les données connues sur la terrible maladie, notamment en ce qui concerne le cancer du sein, du poumon, du côlon et de la prostate.
Les traitements, percées, évolutions et dossiers de patients atteints de cancer seront entrés dans le registre afin d’améliorer la pratique des oncologues et d’augmenter les pourcentages de réussite de traitement.
« C’est un beau projet sur papier, mais il nous manque les ressources pour en garantir la qualité », croit cependant Sylvie Salvail, présidente de l’Association québécoise des registraires en oncologie.
Elle croit que les spécialistes sont déjà surchargés de travail, et que la qualité de ce registre pourrait en être affectée.
Quoi qu’il en soit, il est clair que le Québec doit aller de l’avant dans ce projet, puisqu’il accuse un retard sur les autres systèmes dans le monde. L’Ontario, par exemple, s’est doté d’un tel registre depuis 1964!