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Le Tiradito dévoile son tout nouveau Pisco fraîchement arrivé au Québec

Peu de restaurants ou de bars peuvent se vanter d’avoir leurs propres spiritueux faits pour eux. La distillation est un champ d’expertise à part puisque ça demande des connaissances scientifiques particulières, en plus de devoir respecter diverses réglementations.

Le restaurant Tiradito nous a présenté leur nouveau Golden Bird Pisco, fraîchement arrivé au Québec. C’est le résultat d’une longue collaboration avec la distillerie Buena Cosecha située à Uca au Pérou. Si vous n’êtes pas familiers avec le Pisco, c’est normal: cette eau-de-vie de raisin d’Amérique du Sud (on en retrouve au Chili également, mais seul le Pérou détient le droit de l’avoir en appellation d’origine contrôlée) n’est pas disponible toute l’année ici. Pour un restaurant péruvien comme le Tiradito, en avoir sous la main en tout temps devenait un défi, surtout avec les embûches que la pandémie a apporté dans les deux dernières années.

Crédit:Marie-Eve Deschenes

Il devenait donc assez urgent de pouvoir mettre la main sur une grosse quantité de pisco pour pouvoir fournir à la demande du restaurant, et il fallait évidemment aussi que ça soit bon et que ça demeure abordable! À base de raisin Quebranta, un raisin dont on retrace les origines aux Iles Canaries il y a quatre siècles, on a affaire à un pisco plus fruité et aromatique avec des arômes de fruit de la passion, cannelle et papaye. On a même pu goûter à un autre pisco en comparaison et on était vraiment dans deux mondes différents. Aussi délicieux en cocktail que servi straight, c’est un super produit qui devrait, selon les dires, être disponible pour d’autres restaurants/bars et éventuellement en succursales SAQ. En attendant, on peut le déguster dans les restaurants Tiradito, Chifa et au Club Pelicano.

Tiradito

1076 rue de Bleury, Montréal

Chifa

1080 rue de Bleury, Montréal

Club Pelicano

1076 rue de Bleury suite 001, Montréal

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Le bar à la maison: Les spiritueux essentiels (Partie 1)

Il y a de nombreux avantages à posséder son propre mini bar à la maison. Si on trippe cocktails, ça nous permet d’expérimenter sur ce qu’on connait déjà et d’en apprendre davantage… Si ça nous intéresse moins, il est toujours possible de pouvoir recevoir à la maison en préparant des boissons pour nos invités.

Il n’est d’ailleurs plus nécéssaire d’avoir un gros budget pour avoir un mini-bar à la maison. Il y a certains « essentiels » qu’on peut avoir sous la main, mais en fin de compte, le plus important, c’est d’avoir des produits qu’on aime et qu’on utilise. Quels cocktails aime-t’on boire ? Quel espace disponible avons-nous à dédier pour des bouteilles ? Surtout si on commence à acheter les premières bouteilles du mini-bar, pas besoin de go crazy niveaux prix et quantité.

Cette semaine, on vous présente trois alcools classiques, leurs prix, les formats disponibles et les cocktails recommandés avec ceux-ci.

Vodka

Crédit: SAQ

Un classique indémodable. La vodka est un spiritueux neutre à base de grains (la majorité du temps). Si la vodka est l’alcool le plus produit dans les anciens pays de l’Empire russe, il demeure que c’est l’un des spiritueux les plus consommés dans le monde. On dira qu’une vodka est de qualité selon son nombre de distillations et son nombre de filtration. Plus une vodka est distillée, plus pure elle sera, plus sa qualité sera élevée. On recommande donc une vodka la plus neutre possible pour le plus de versatilité.

On a la chance au Québec d’avoir plusieurs excellentes vodkas reconnues à travers le monde. On vous recommande donc la vodka qui a fait la renommée du Québec, la Pur Ultra Premium en 750 ml à 45,25$. On l’aime pour sa versatilité, son prix raisonnable, sa limpidité et sa texture. Également disponible en 375ml ici à 25$.

On l’essaye en cocktails : Bloody Ceasar, Espresso Martini, Cosmopolitan

Tequila

Crédit: SAQ

Beaucoup adorent, certains détestent, mais la Tequila demeure un must à avoir dans son bar. Ce spiritueux mexicain à base d’agave doit absolument être produit dans le comté de Jalisco pour s’appeler tel quel. On catégorise les tequilas par rapport à leur élevage en fût de chêne. Par exemple, la tequila bianco est une eau-de-vie distillée au moins deux fois qui ne séjourne pas en fût de chêne. En revanche, la reposado doit passer minimum 2 mois (maximum 1 an) en fût de chêne avant d’être exportée, puis la tequila añejo sera âgée entre 1 et 3 ans avant d’être commercialisée. Logiquement, plus on recherche des tequilas âgées, plus c’est cher.

On préfère recommander une tequila bianco qui offre une belle base pour faire beaucoup de cocktails ou qui se déguste seule. On vous recommande donc la Cazadores Bianco, disponible en 750 ml à 35$, qu’on aime pour ses saveurs prononcées, son prix doux et sa versatilité. Si vous voulez vous gâter, on vous recommande chaudement la Tromba Blanco qui n’est pas toujours disponible, mais qui est déééélicieuse.

On l’essaye en cocktails : Margarita, Paloma, Mexican Mule

Rhum

Crédit: SAQ

Eau-de-vie de choix des pirates, ce spiritueux à base de canne à sucre offre beaucoup de possibilités si l’on veut le mélanger en cocktails. Encore une fois, c’est le vieillissement en fût de chêne (et certains colorants) qui vont apporter la couleur au spiritueux. De manière générale, plus un rhum est foncé, plus il sera épicé. C’est vraiment selon nos préférences et selon le cocktail qu’on veut préparer qu’il faut choisir quel type de rhum on veut.

Si on préfère des cocktails au rhum blanc, comme le classique Daiquiri ou le Mojito, on recommande un rhum blanc comme celui-ci. Cependant, si on a envie de boire un Pina Colada ou un Ti-Punch, on vous propose un rhum brun comme lui, plus précisément un rhum agricole, qui est à base non pas de mélasse (comme la plupart des rhums industriels d’aujourd’hui), mais à base de vésou, référant à la canne sucre et son jus broyé. Ça en fait un excellent rhum à déguster tel quel ou à mélanger et c’est la seule appellation d’origine contrôlée qui existe dans le monde du rhum.

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Espresso Martini en mode «After-Eight»

Les cocktails, c’est comme la mode : ça vient, ça part. On observe déjà depuis quelques années le retour des cocktails classiques comme le Old Fashioned, le Negroni, le Daiquiri (pas celui aux fraises là, la recette authentique!) et celui auquel on ne s’y attendait peut-être pas, c’est le retour du Espresso Martini. Nettement plus distingué que le classique vodka-red bull et carrément délicieux, c’est le genre de cocktail qu’on peut boire toute l’année.

L’Espresso Martini tel qu’on le connait est en fait adapté de la recette du Vodka Espresso, créée par Dick Bradsell en 1983 à la Soho Brasserie à Londres. Il raconte à l’époque que la station de café était juste à côté de son bar, donc il y avait toujours des grains de café partout; puis dans les années 80, le spiritueux le plus commandé était la vodka. Selon les rumeurs, il avait créé ce cocktail pour une top-modèle de l’époque, dont son nom n’a jamais été divulgué.

Il y a plusieurs facteurs de qualité pour faire un bon Espresso Martini. D’une part, on aura besoin d’une vodka neutre de bonne qualité. Ensuite, on aura besoin d’un shot d’espresso fraîchement coulé encore chaud. Pourquoi, même si on va le secouer sur glace ? Parce qu’on veut conserver la crema, qui donne une apparence impeccable à ce cocktail élégant. On a essayé de le couler à l’avance, même de l’emballer sous vide, mais la texture n’est pas la même et c’est vraiment moins cute. Ensuite, selon comment on préfère notre cocktail, on ajoute un peu de sucre pour balancer le côté chaud de l’alcool et les arômes puissants du café.

Voici donc notre version adaptée du cocktail avec de la crème de menthe, parfaite pour les dernières soirées encore froides. Cheers !

Espresso Martini « After Eight »

Crédit: Marie-Ève Deschênes

Ingrédients:

  • 1 3/4 oz de vodka neutre de bonne qualité
  • 1 oz de café espresso chaud
  • 1/2 oz de crème de menthe
  • 1/2 oz de sirop de cacao (voir note)

Assembler tous les ingrédients dans un shaker avec de la glace et secouer vigoureusement (plus on secoue fort et vite, plus la mousse sera belle). Filtrer dans un verre à martini refroidi et garnir avec des grains de café.

Note : Pour le sirop de cacao, porter à ébullition 125 ml d’eau pour 125 ml de sucre et une pincée de sel. Ajouter 250 ml de cacao et mélanger jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Il se conservera une semaine au réfrigérateur et peut être utilisé sur des crèmes glacées, des fruits et autres boissons non alcoolisées.

Variante : Si on n’a pas de crème de menthe sous la main, on peut la substituer avec un sirop de sucre infusé à la menthe fraiche. À ce moment-là, on préférera utiliser une liqueur de café plutôt que le sirop de cacao.

Sources : Difford’s Guide