Dès l’automne prochain, sur les ondes de TVA, le deuxième chapitre de la collection « Santé mentale et famille » sera diffusé. En effet, après Mon fils, c’est dans Ma mère que retrouveront les téléspectateurs et téléspectatrices une série d’anthologie sur la santé mentale.
Les six épisodes d’une heure ont été produits par Duo Productions en collaboration avec Québecor Contenu, écrits par le prolifique tandem Anne Boyer et Michel d’Astous et réalisés par François Bouvier. Le tournage de la série débutera le 20 juin prochain.
« Ma mère raconte le parcours difficile, mais positif de Chantal (Chantal Fontaine), 58 ans, qui vient de sortir de prison après 18 mois »
Pour ce qui est de l’impressionnante distribution, nous y retrouverons entre autres Chantal Fontaine, Marylin Castonguay, Steve Gagnon, Rachel Graton, Martin-David Peters, Sonia Vachon, Luc Senay, Alexandre Goyette, Mustapha Aramis, Richard Robitaille, Julie Ménard, et Richard Des Lys.
« Ma mère raconte le parcours difficile, mais positif de Chantal (Chantal Fontaine), 58 ans, qui vient de sortir de prison après 18 mois. Durant cette période, elle a reçu un diagnostic de trouble bipolaire et se retrouve maintenant à la croisée des chemins. Pour la première fois de sa vie, elle ose croire à un avenir meilleur dans la transparence et la reconstruction. Chantal entreprend une thérapie et décide de jouer franc jeu avec sa famille qu’elle a toujours malmenée et trompée. Sa fille ainée Valérie (Marylin Castonguay), 38 ans, la tient à distance pour de bonnes raisons. De mauvais gré, elles doivent cependant cohabiter alors que Valérie vit des moments difficiles et des excès qui la conduisent au bord du gouffre. Ses deux autres enfants, Justine (Rachel Graton) et Éric (Steve Gagnon), et leurs conjoints Rachid (Mustapha Aramis) et Christopher (Martin-David Peters), sont eux aussi profond ment marqués par les problèmes de santé mentale de leur belle-mère. Chacun a son enjeu personnel et le retour de Chantal ravive plusieurs blessures. En fait, rien ne sera plus jamais comme avant! ».
« Les problèmes de santé mentale constituent, plus que jamais à cause notamment de la pandémie, l’un des défis majeurs dans notre société. Nous voulons explorer davantage cette réalité méconnue et minée encore aujourd’hui par la honte, les préjugés, le manque de ressources et les tabous tenaces. Il faut briser le mur de la honte et contribuer à créer un climat de bienveillance et d’entraide », ont souligné les auteurs de Duo Productions.
« Au cours de cette production originale d’une grande intensité, les téléspectateurs entreront dans un univers riche et complexe où s’entremêle toute une panoplie d’émotions. La qualité des textes, de la réalisation et des comédiens est assurément un gage de succès à TVA cet automne », a déclaré Nathalie Fabien, directrice générale Chaînes et programmation, Groupe TVA.
« Après la poignante série Mon fils, Québecor Contenu est fière d’offrir, en collaboration avec Duo Productions, cette deuxième oeuvre d’Anne Boyer et Michel d’Astous. Deux auteurs dont les succès sont des exemples éloquents qui témoignent de leur notoriété dans le paysage télévisuel québécois », a ajouté Denis Dubois, vice-président contenus originaux, Québecor Contenu.
Bonne nouvelle pour tous les admirateurs et admiratrices de la série Portrait-robot! L’émission sera de retour pour une deuxième saison! En effet, les tournages du thriller policier commenceront dès mardi et la distribution est toujours aussi impressionnante.
Produite par ALSO (Sophie Lorain, Alexis Durand-Brault) en collaboration avec Québecor Contenu, le deuxième volet de la série sera offert dès l’automne. Dix nouveaux épisodes encore plus intenses seront signés André Gulluni et réalisés par Alexis Durand-Brault.
« L’Unité continuera sa chasse aux coupables dans le Grand Montréal à travers cinq enquêtes se déployant chacune sur deux épisodes »
Jean-Michel Anctil, Véronique Bannon, Juliette Gosselin, Alexandre Goyette, David La Haye, Jean L’Italien, Pascale Montpetit, Geneviève Néron, Ludivine Reding et Marc St-Martin s’ajouteront à la remarquable distribution aux côtés de Rachel Graton, Sophie Lorain, Rémy Girard, Adrien Belugou, Kathleen Fortin, James Healy, Ted Pluviose, Alex Bisping et Carla Turcotte.
Alliant suspense et drames humains, cette histoire est celle d’Ève Garance (Rachel Graton), une jeune portraitiste judiciaire capable de reconnaitre tous les visages. Non seulement elle en connaît chaque ligne, mais elle est en mesure d’y déceler les secrets qui s’y cachent.
« Dans cette deuxième saison, Ève se remet des événements qui lui ont permis de découvrir la vérité sur la disparition de son fils William. De son côté, Maryse (Sophie Lorain) compte les heures qu’il lui reste au centre de réadaptation où elle réside depuis son attaque. Comme elle se remet d’une commotion cérébrale, certains moments entourant les événements de son attaque lui échappent. Elle a besoin d’Ève pour trouver le visage de son assaillant et comprendre le mobile de son agression. Depuis le congé de Maryse, Bernard (Rémy Girard) doit assurer l’intérim de l’Unité et le seul point positif à cette situation c’est qu’il peut poursuivre sa thérapie. Depuis les tristes événements de la tuerie à Montréal, Anto (Adrien Belugou) a quant à lui pris du galon et même, parfois, les mauvais plis du molosse. Maintenant en couple, Anto fait tout pour oublier les horribles événements qui l’ont poussé à tuer. Heureusement pour lui, Elektra (Kathleen Fortin), qui s’est récemment jointe à l’Unité et avec qui il a développé une amitié, veille sur lui…
Est-ce qu’un seul geste – aussi horrible soit-il – nous définit pour le reste de notre existence? Voilà la question principale à laquelle Ève et les autres membres de l’Unité auront à répondre pendant la saison. Parallèlement à la quête de chacun des personnages principaux, l’Unité continuera sa chasse aux coupables dans le Grand Montréal à travers cinq enquêtes se déployant chacune sur deux épisodes ».
En avril dernier, Rachel Graton a voulu soulever en rencontre de presse, l’évolution fascinante des personnages : « Ève, c’est un personnage très complexe. Ce qui est beau dans l’écriture d’André [Gulluni, l’auteur], c’est que les personnages ne sont pas donnés. On a l’impression de les découvrir au compte-gouttes tout au long de la série. Les personnages qu’on apprend à connaître à l’épisode 10 ne sont pas nécessairement ceux qu’on pensait connaître à l’épisode un ».
La série télé qui aura facilement été notre coup de coeur de l’année 2021, Portrait-robot, mettant en vedette Sophie Lorain, Rachel Graton, Adrien Belugou et Rémy Girard, a été vendue à l’international, apprenait-on mardi matin par voie de communiqué. C’est une excellente nouvelle comme la série du Club illico sera vue sur pas moins de quatre nouveaux continents.
Rappelons que l’histoire de Portrait-robot Portrait-robot suit l’équipe de l’Unité des enquêtes composée de la directrice Maryse Ferron (Lorain), de la portraitiste d’exception avec des espèces de visions Ève Garance (Graton), du jeune technicien de scène de crime Antony Kamal (Belugou) et de l’enquêteur d’expérience Bernard « Molosse » Dupin (Girard). Ensemble, ils doivent résoudre divers crimes sordides survenus dans le Grand Montréal. En parallèle, Ève poursuit une quête toute personnelle : résoudre la disparition de son fils survenue cinq ans plus tôt.
La série policière est très explicite et parfois même terrorisante, ce qui garde ses téléspectateurs et ses téléspectatrices bien en place, le nez collé sur leur écran, attendant la suite avec impatience.
« Nous sommes ravis de la qualité des partenaires avec lesquels nous nous sommes entendus pour diffuser cette production. La série sera vue sur au moins quatre continents, ce qui reflète son attrait universel », lance Xiaojuan Zhou, présidente d’Attraction Distribution.
Effectivement, la série a été achetée en France, en Australie, au Brésil et en Scandinavie. Rien de moins.
« […] Nous prenons note de l’accueil chaleureux de notre production par ces prestigieuses entreprises du monde entier. Nous avons conçu la série en pensant à un public international et espérons qu’ils l’apprécieront autant que nous l’avons fait lors de sa création », ajoute Alexis Durand-Brault, le producteur et co-réalisateur de la série.
Félicitations à toute l’équipe!
Autre bonne nouvelle, Portrait-robot a été renouvelée pour une deuxième saison qui verra le jour à l’automne prochain, sur le Club illico!
Magalie Lépine-Blondeau a repris le chemin des plateaux en juin dernier, après une pause de plus d’un an en raison de la pandémie. Certes fébrile, la comédienne a eu beaucoup de plaisir à se reconnecter à son métier.
Magalie Lépine-Blondeau a tourné, dans la même semaine, La nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé et Sans rendez-vous. En entrevue avec La Presse, elle révèle qu’elle était très nerveuse : « Je m’étais mis beaucoup de pression… Et finalement, ça s’est super bien passé. Ce matin-là, c’est comme si j’avais retrouvé mon grand amour. »
« Tous les jours, j’étais comme fascinée d’observer mes collègues travailler. Il y avait quelque chose de magique, comme quand je rêvais de faire ce métier plus jeune. »
La comédienne est en vedette dans la série Sans rendez-vous, écrite par Marie-Andrée Labbé, réalisée par Patrice Ouimet et produite par Fabienne Larouche. Les internautes pourront d’ailleurs découvrir jeudi cette série sur l’Extra d’ICI Tou.tv. Elle joue notamment aux côtés de Stéphane Rousseau, Rachid Badouri, Mylène Mackay, Isabelle Vincent, Rachel Graton, Stéphane Crête et Joëlle Paré-Beaulieu.
Magalie Lépine-Blondeau indique au quotidien qu’elle avait hâte de jouer son personnage Sarah, une infirmière-sexologue. Elle a notamment élaboré son look : « Je voulais qu’elle soit groundée. Ça peut avoir l’air d’un détail, mais ça a complètement changé ma démarche. » La comédienne explique également qu’elle n’a pas souhaité que la production retienne les services d’un « coordinateur d’intimité » lors des tournages. La première saison s’annonce captivante.
Un lien familial raconte l’histoire de Magalie (Graton), une designer de cuisine dont la relation est brisée depuis des lunes, qui rencontrera le nouveau chum de sa mère lors d’une soirée. Elle sera loin de se douter du coup de foudre qu’elle vivra avec le fils de son nouveau beau-père, Guillaume (Allard), un policier célibataire. Ce dernier fera tout pour revoir Magalie, il ira même jusqu’à l’engager pour qu’elle rénove sa cuisine dans un budget illimité. L’histoire suivra donc les périples de Magalie ainsi que de son demi-frère Guillaume. Se laisseront-ils tenter par l’amour même s’ils sont théoriquement demi-frère et demi-soeur?
La distribution qui complète la série est assez impressionnante : elle est constituée de, Pierre-Yves Cardinal, Geneviève Rochette, Nathalie Doummar, Virginie Ranger-Beauregard, Noémie O’Farrell, Maxime De Cotret, ainsi que Ted Pluviose.
La bande-annonce nous laisse croire que ça risque de devenir une série coup de coeur!
La comédienne et réalisatrice Rachel Graton se prépare à tourner son deuxième court métrage, Suzanne et Chantal. Son premier court métrage, Manon aime le hockey, qu’elle a coréalisé et coscénarisé avec l’autrice et comédienne Sarah-Maude Beauchesne, était sorti en 2017. Cette fois, Rachel Graton signe seule les textes et la réalisation, tandis que Sébastien Létourneau et Christian Larouche sont à la production.
Le court métrage mettra en vedette toute une distribution! Ce sont Béatrice Picard, Anne-Marie Cadieux, Jean-François Casabonne et Johanne Garneau qui ont décroché les rôles principaux. Les tournages s’effectueront du 10 au 12 juillet.
Le film suivra l’histoire de Chantal, âgée de 60 ans, qui passe prendre Suzanne, âgée de 90 ans, devant sa demeure. Suzanne semble être aux prises avec une nervosité qui ne l’habite pas habituellement. Chantal assume que le comportement de Suzanne est relié à des ennuis de santé et à l’examen qu’elle doit passer au centre hospitalier un peu plus tard en après-midi. Les deux femmes doivent d’abord faire un arrêt au salon de coiffure où Chantal travaille. Quand elles arrivent, Chantal est interceptée par son employeur qui lui demande de lui remettre ce qu’elle lui doit… « Mais cette semaine, elle n’a pas d’argent pour lui… Cette semaine, elle a une surprise pour lui ».
Synopsis des plus intrigants qui nous remplit d’impatience quant à la sortie du court métrage. Nous avons certainement hâte d’en apprendre plus et de voir les premières images!
Radio-Canada a annoncé mardi le reste de la distribution de cette comédie réalisée par Patrice Ouimet et produite par Fabienne Larouche. Stéphane Rousseau, Rachid Badouri, Mylène Mackay, Isabelle Vincent, Mikhaïl Ahooja, Fabiola Nyrva Aladin, Rachel Graton, Stéphane Crête, Luc Guérin, Marie-Ève Beaulieu et Joëlle Paré-Beaulieu rejoignent tous et toutes la série.
Sans rendez-vous suivra Sarah (Lépine-Blondeau), une infirmière-sexologue qui est de retour à la clinique de santé sexuelle après trois mois d’absence. Coincée dans une « relation malheureuse » et au coeur d’une crise existentielle, elle retrouvera ses collègues à la fois dysfonctionnels et attachants, décrits comme des « superhéros du sexe », étant donné qu’ils sont en mesure de régler bien des problèmes sur ce plan… du moins, quand ça concerne les autres, puisqu’ils sont moins habiles à gérer leur propre vie personnelle!
La série nous proposera également un regard sur les patients pas toujours sympathiques qui rappellent que la santé sexuelle touche tout le monde, peu importe le statut social ou la culture : nous sommes tous et toutes les mêmes aux yeux des ITSS!
La comédie abordera avec sensibilité des sujets aussi tabous que nécessaires, comme la diversité sexuelle et de genre, les dysfonctions sexuelles, le travail du sexe ou encore les pratiques sexuelles méconnues.
Sans rendez-vous est attendue pour la saison 2021-2022 sur ICI Tou.tv Extra.
Aaaah, le printemps! Le retour du soleil et des oiseaux, le goût de passer son temps dehors et… les nouveautés télé qui nous donnent finalement envie d’être dans notre salon à longueur de journée. Dans le style, la prochaine série du Club illico risque de vous clouer à votre siège pendant un bon 10 heures. Portrait-robot est le genre de thriller qui nous attire dans son gouffre par son univers englobant.
Le thriller se concentre sur les quatre membres d’une unité d’enquête et sur les affaires qui tombent entre leurs mains. Il y a Ève (Rachel Graton), spécialisée dans les portraits-robots (un métier qui lui fait très bien gagner sa vie si on se fie à son impressionnant penthouse) et quasiment dotée d’un sixième sens qui, sur papier, semblait peu convaincant, mais dont le rendu à l’écran est vraiment fort, comme si elle hypnotisait les gens et entrait dans leurs souvenirs. Surtout, elle est hantée par la disparition de son fils, survenue cinq ans plus tôt. Maryse (Sophie Lorain) est experte en analyse et en planification stratégique, en plus d’être la directrice de l’unité à laquelle on s’intéresse ici. Cartésienne, limite froide, elle est atteinte d’un syndrome qui fait qu’elle se déplace principalement en fauteuil roulant (et qu’elle nous rappelle Mr. Glass, le personnage de Samuel L. Jackson dans la trilogie Glass, mais ça, c’est une autre histoire).
Il y a également Bernard (Rémy Girard), alias Molosse, qui est un homme raciste, misogyne et homophobe aussi assumé que peu subtil, mais qui trouve le moyen, aussi choquant que ça puisse paraître, de se montrer attachant, entre autres en se laissant agréablement surprendre par la petite recrue, un nouveau collègue racisé. Ce dernier, Anthony (Adrien Belugou), est du genre bien déterminé à faire ses preuves. Peu expérimenté, il a beaucoup de volonté, mais son nouveau métier de technicien de scènes de crimes risque de le confronter à des réalités qu’il n’était pas prêt à voir.
Cette évolution des personnages, c’est d’ailleurs un des points que Rachel Graton a voulu soulever en rencontre de presse, cette semaine : « Ève, c’est un personnage très complexe. Ce qui est beau dans l’écriture d’André [Gulluni, l’auteur], c’est que les personnages ne sont pas donnés. On a l’impression de les découvrir au compte-gouttes tout au long de la série. Les personnages qu’on apprend à connaître à l’épisode 10 ne sont pas nécessairement ceux qu’on pensait connaître à l’épisode un. »
En ayant vu les deux premiers, on peut dire qu’en effet, les personnages se dévoilent tranquillement. C’est surtout vrai quand on pense au handicap de Maryse ou à l’histoire de la disparition du fils d’Ève, mais c’est moins le cas quand on parle de la bipolarité de cette dernière, qui est établie de manière un peu précoce, comme s’il s’agissait de l’essence de son personnage, alors qu’on a plus l’impression d’observer quelqu’un avec un trouble de stress post-traumatique. Disons qu’on aurait pu l’aborder dans la première heure plutôt que dans les premières 10 minutes, mais l’interprète a tenu à jouer cet aspect de son personnage « dans le plus grand des respects », sans tomber dans la caricature ou les préjugés, et cette sensibilité ressort.
Parenthèse ici. Depuis quelques années, il y a cette mouvance voulant que des comédiens et des comédiennes soient sélectionnés pour incarner des personnages qui ont une réalité semblable à la leur, surtout si cette réalité est marginalisée. C’est particulièrement le cas pour les personnages trans, mais certains aimeraient que ça soit appliqué aussi, notamment, aux personnages en situation de handicap. Ce courant est loin de faire l’unanimité, et Sophie Lorain n’y adhère pas, chose sur laquelle elle a été plutôt claire en rencontre de presse. « Premièrement, le handicap dont il est question n’existe pas, il est inventé de toutes pièces, alors trouver uncomédien capable de jouer [ça] aurait été très difficile, a-t-elle expliqué avant d’ajouter que l’auteur se donne ainsi plus de latitude concernant le développement du syndrome en question. Il y a aussi le fait que nous sommes dans des appropriations de toutes sortes quand on joue. […] Rachel n’est pas bipolaire et portraitiste, Rémy Girard n’est pas sexiste et raciste… Les cadavres, faudrait que ce soit des vrais morts. On n’en finit plus… faudrait arrêter ça bientôt. » 10-4, fin de la parenthèse!
Les grandes lignes de l’histoire sont pour ainsi dire tracées dans les personnages, mais s’ajoutent à leurs intrigues personnelles plusieurs affaires criminelles qui font toujours le succès des séries policières. Ces intrigues se déroulent chacune sur deux épisodes, donc cinq au total pour la saison, sans compter celle sur la disparition du fils d’Ève.
On commence avec une jeune femme de 20 ans (Romane Denis) qui a été kidnappée des années plus tôt avant de réussir à s’enfuir et que notre portraitiste tente d’aider en la faisant fouiller dans sa mémoire pour retrouver le visage de son assaillant, qui n’a jamais été retracé. En parallèle, il y a une alerte Amber, et c’était écrit dans le ciel que ces deux trames narratives se rejoindraient assez vite. Pas de gros punch, mais bien des émotions.
L’auteur, AndréGulluni, a résumé les autres enquêtes sur le bureau de l’unité : un tueur en série en prison qui se montre repentant et qui veut identifier une de ses victimes, un cadavre au visage défoncé, des corps attachés ensemble d’une façon étrangement mystique et un tireur déchaîné qui fait des victimes dans la ville de façon aléatoire. C’est assez horrifiant, on va se le dire! C’est aussi par ces histoires qu’on découvrira davantage nos quatre enquêteurs, dont le passé remontera parfois à la surface en devant naviguer à travers tous ces dossiers difficiles.
Portrait-robot aurait pu être une énième série policière, un genre surexploité dont on a souvent l’impression qu’on a fait le tour. Mais de temps en temps, il arrive une nouveauté comme celle-ci, une nouveauté qui trouve un angle franchement rafraîchissant pour aborder des enquêtes qui peuvent se permettre de tomber davantage dans le déjà-vu. Ici, c’est clairement grâce au métier méconnu de portraitiste et au talent d’Ève d’entrer dans le subconscient des gens, voire dans la subjectivité de leur mémoire. Parce qu’on joue beaucoup sur l’interprétation de nos souvenirs, sur comment on peut percevoir un même événement de différentes façons à travers le temps et sur comment notre cerveau nous protège de nous-mêmes en nous faisant oublier. L’amnésie est d’ailleurs assez présente chez plusieurs personnages.
Les histoires sont supportées par un esthétisme qui rappelle David Fincher, comme ça a été évoqué par plusieurs en rencontre de presse et comme ça sera observé par ceux et celles qui sont familiers avec le travail du cinéaste. Cet esthétisme instaure un climat très rapidement, tandis que l’ambiance sonore contribue au sentiment d’angoisse qui nous prend par le ventre ici et là. Aussi, c’est franchement fascinant comment la série nous montre les personnes non identifiées dont les visages se modifient sous nos yeux comme un portrait-robot en construction.
Portrait-robot est une série réalisée par Alexis Durand-Brault ainsi que Yan Lanouette-Turgeon et sera offerte sur le Club illico à compter de ce jeudi. Pour voir des photos des personnages, glissez ci-dessous. Pour la bande-annonce, c’est par ici.
Le best-seller Un lien familial de Nadine Bismut sera adapté à l’écran et sera disponible sur ICI Tou.tv Extra au cours de la saison 2021-2022. La série, réalisée par Sophie Lorain, débutera son tournage le 30 mars prochain.
Radio-Canada a du même coup annoncé la distribution. Ce sont Rachel Graton et Maxime Allard qui seront les têtes d’affiche de la série décrite comme une « dramédie ». Ces derniers seront accompagnés d’une impressionnante distribution qui comprend Pierre-Yves Cardinal, Geneviève Rochette, Nathalie Doummar, Virginie Ranger-Beauregard, Chantal Fontaine, Noémie O’Farrell, Maxime De Cotret, Ted Pluviose et plusieurs autres.
Pour ce qui est de l’histoire, elle tourne autour de Magalie (Graton), une jeune designer de cuisines dont le couple est sur le point de sombrer. Lors d’un premier souper avec le nouveau chum de sa mère, elle rencontrera le fils de celui-ci, Guillaume (Allard), un policier et père célibataire. Malgré le fait qu’ils soient théoriquement demi-frère et demi-soeur, dès leur première rencontre, Magalie et Guillaume auront un coup de foudre. Guillaume sera tellement frappé qu’il tiendra absolument à revoir Magalie, et pour ce faire, il lui confiera le projet fou de rénover sa cuisine sans se préoccuper d’un budget. Magalie, qui vit dans le dénie de sa relation déjà brisée depuis longtemps, se lancera dans le projet, mais reste à voir si elle sera ouverte à l’amour qu’elle pourrait recevoir.
La série est décrite comme flirtant entre le « désenchantement féminin » et le « fantasme masculin », la pression ressentie face à performance ainsi que la guerre des sexes. C’est en gros un bel hommage réaliste sur la lutte de survie de certaines familles. Bref, ce sera une série feel good, les arcs-en-ciel et les licornes en moins, histoire de rendre cette narrative dramatique la plus vraie possible.
Ce mercredi avait lieu le lancement de la programmation 2020-2021 du Club illico qui, comme pour son année précédente, continue de surprendre avec une offre extrêmement diversifiée et attrayante pour tous les âges et tous les goûts. La fiction est bien entendu au coeur du dévoilement, tout comme les artistes et artisans québécois qui brillent dans chacune des nouveautés présentées. Les fans de documentaires ne seront pas en reste avec les 6 ajouts à la plateforme.
La fiction au premier plan
Pour lancer les festivités, Club illico était heureux de dévoiler qu’une toute nouvelle série était en travail, soit Audrey s’est réveillée, dans laquelle on suivra l’histoire incroyable d’une femme, qui après une quinzaine d’années dans le coma, revient à elle-même. Ce petit bijou est une création de Guillaume Lambert et Florence Longpré, deux complices qu’on a pu voir dans Like-Moi!
On peut donc dire que Florence Longpré n’a pas chômé, car elle a aussi signé le scénario d’Autant en emportent les framboises avec Suzie Bouchard. Cette comédie dramatique représentera le tout premier saut en télé du réalisateur Philippe Falardeau qui capturera derrière sa caméra le quotidien d’une fermière novice et sa belle-famille écorchée. On peut s’attendre à une sortie à l’automne prochain, comme les tournages sont prévus à l’été 2021.
Portrait-robotest aussi une autre nouveauté très attendue sur le Club illico comme le thriller policier mettra en vedette les acteurs Sophie Lorain, Rémy Girard, Rachel Graton et Adrien Bélugou. Au centre de l’intrigue mariant le drame et le suspense, une jeune portraitiste judiciaire qui a le talent unique de se souvenir de tous les visages et les secrets qui se cachent derrière eux. Reste que son talent ne lui a pas permis de retrouver son fils, disparu il y a de cela cinq ans. Émile Schneider, Hubert Proulx, Romane Denis, Jean-François Pichette, Marie Turgeon, Kathleen Fortin, Rémi Goulet et plusieurs autres comédiens viennent compléter la distribution de cette production réalisée par Alexis Durand-Brault et Yan Lanouette-Turgeon, et scénarisée par André Gulluni. Le tout sera présenté à l’hiver prochain!
On en sait finalement plus sur la série imaginée par Josélito Michaud, Le chaos. C’est nul autre que l’ancien participant de La Voix et de Star Académie, Simon Morin qui tiendra l’affiche de ce drame bouleversant racontant l’histoire de jeunes adultes dont la vie changera du tout au tout quand une tragédie surviendra en plein concert. Daniel Bélanger signera quant à lui les chansons de ce suspense psychologique qui promet de nous tenir en haleine. À voir en 2021!
Les fans de Patrick Sénécal pourront bientôt déguster les histoires d’horreur de l’auteur dans la série Patrick Sénécal présente, réalisée par Stéphane Lapointe. Chacun des 10 épisodes se déroulera donc dans son propre univers avec une distribution distincte. C’est l’année dernière que le Club illico avait dévoilé le projet, mais c’est seulement à la fin octobre que les tournages seront enclenchés. Cinq épisodes seront rendus disponibles à l’hiver prochain.
Les documentaires arrivent toujours à aller chercher un très large public au Club illico, c’est donc toujours avec cette grandissante popularité en tête que la plateforme a ajouté 6 nouveautés, en plus de compter sur le retour de Bureau d’enquêtequi offrira trois captivants reportages d’ici à la fin de l’année.
La surprise de notre côté va sans équivoque à Supernaturel, histoire de vin nature piloté par la comédienne Magalie Lépine-Blondeau. Celle-ci a en effet été à la rencontre de vignerons de vins nature d’Europe et d’Amérique au cours de l’année dernière afin de faire découvrir aux abonnés de la plateforme cette tendance. Disponible dès le 12 novembre.
On a aussi très hâte de mettre la main (et nos yeux) sur le documentaire LARA, qui, vous l’aurez deviné, portera sur la chanteuse Lara Fabian. Initialement prévu pour le printemps dernier, c’est le 15 octobre prochain qu’il sera finalement dévoilé. Réalisé par Jean-François Fontaine, LARA suivra l’artiste au cours de sa tournée mondiale 50 World Tour pour y tracer un bilan de sa vie. Lara Fabien y offrira également une de ses plus authentiques entrevues avec Jean-Philippe Dion.
Le dernier felquiste (1er octobre), Frontière(5 novembre), Coroner, la voix des victimes (19 novembre) et La preuve viendront quant à eux combler les abonnés friands de tout ce qui touche l’univers de la police et des enquêtes.
Bon visionnement!
Pour voir la galerie photo du lancement et des premières images de certaines émissions, glissez au bas de l’article!