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Rachel Mwanza, ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO

Révélée par sa touchante performance dans le film Rebelle de Kim Nguyen en 2012, qui lui a valu une récompense à la Berlinale, l’actrice Rachel Mwanza sera bientôt nommée ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO. 

La candidature de l’actrice de 17 ans a été proposée à l’UNESCO par la ministre de la Francophonie de France, Yamina Benguigui, touchée par l’histoire de Rachel Mwanza.

Cette histoire, Rachel Mwanza la racontera dans un livre à paraître dans quelques jours, Survivre pour voir ce jour, qu’elle a coécrit avec le journaliste d’origine congolaise Mbépongo Dédy Bilamba. Elle y raconte comment elle a pu survivre des rues de Kinshasa à aujourd’hui.

Le Journal de Montréal rapporte que Rachel Mwanza a récemment obtenu un visa canadien et qu’elle est arrivée à Montréal jeudi dernier (16 janvier) dans le but de s’y établir de façon permanente. L’actrice se disait inquiète pour sa sécurité et son futur à Kinshasa.

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Kim Nguyen : L’art de changer une vie

Si Rebelle nous a fait découvrir la jeune Rachel Mwanza, le film aura fait bien plus que de la mener aux Oscars ou encore aux Jutra dimanche soir (17 mars), où elle a reçu le trophée de la meilleure actrice.

« Ce qu’elle vit présentement, c’est temporaire. Le plus important, je crois, c’est de l’avoir sortie de la rue, de lui avoir trouvé un encadrement stable à Kinshasa et de lui avoir construit un programme éducatif. Je crois qu’on a pu avoir un impact sur son avenir. »

« Il y a encore des défis pour elle, mais ce n’est rien comparé à la vie qu’elle avait avant, où elle cherchait de la nourriture dans les poubelles. Lorsqu’on était à Beverly Hills, elle racontait à une journaliste à quel point les poubelles là-bas étaient propres comparativement à celles de Kinshasa. Ça vous donne une idée de ce qu’elle a pu vivre », raconte Kim Nguyen à BUM Interactif Groupe.

Pour le réalisateur aussi, Rebelle a changé sa vie en quelque sorte. « Ça a changé le côté créatif. En fait, ça m’a fait retrouver ce qui m’a amené à faire du cinéma. L’innocence du moment, de capturer l’authenticité d’abord, avant de suivre ce qu’on avait prévu. D’être dans le moment présent. Puis, toute l’aventure va donner confiance à des collègues, montrer que je suis capable de mener un projet à terme et de lui donner une belle visibilité, malgré la dureté du sujet. »