Catégories
Hollywood PQ Potins

Guillaume Lemay-Thivierge a-t-il signé la fin de sa carrière?

Guillaume Lemay-Thivierge est connu pour être pour le moins maladroit.

En 2022, il a été au centre d’une controverse lorsqu’il a interrompu le gala des prix Gémeaux. Cet incident a suscité de nombreuses discussions, car il avait choisi de lancer publiquement des pointes à Louis Morissette et Guy A. Lepage. Cette autre apparition étrange faisait suite à des positions et propos jugés douteux par la communauté scientifique lors de la pandémie, des prises de position lui ayant fait perdre son entente avec Hyundai à l’époque.

Cette fois, l’animateur et comédien fait l’objet d’une indignation encore pire, alors qu’on l’accuse d’avoir publié une vidéo raciste de manière consciente et volontaire.

C’est que Lemay-Thivierge, qui se trouvait en plein air, dans les bois, a partagé une vidéo, qu’il a par la suite choisi de supprimer, dans laquelle il mentionne que parfois, dans la vie, on travaille fort et qu’il existe une expression pour décrire ce fait.

Or, lorsqu’il tente de proposer un faible jeu de mots avec boulot et bouleau, on peut voir sur l’arbre qu’il tapote des lettres formant un mot d’un racisme sans nom.

Capture

Évidemment, le tollé s’est propagé et cela a suscité de nombreux commentaires.

En tête de liste l’humoriste Eddy King, qui dénonce la vidéo avec force.

Au réveil, Guillaume a pris conscience du scandale lorsqu’une amie l’aurait appelé pour l’en informer. En plus de supprimer sa publication, il a choisi de faire le point, dans une story Instagram, sur la situation en jurant sur les têtes des membres de sa famille qu’il n’avait pas vu les lettres écrites sur l’arbre, bien qu’elles semblent pas mal évidentes.

«Jamais je n’ai vu ces lettres-là. Je suis désolé, jamais je n’aurais fait un gag comme celui-là. Je voulais faire un mauvais jeu de mots avec travail-boulot (…) J’ai retiré, j’espère que ça va s’arrêter maintenant, parce que jamais je n’ai eu l’intention de faire ça. Il faut juste me connaître un minimum pour savoir que je ne suis pas comme ça. Merci d’arrêter ça immédiatement. On efface, merci!», lance Guillaume en proposant des excuses et une explication pour le moins questionnable.

https://www.instagram.com/p/C4k9Bbpr2CA/

Une histoire qui ne s’arrêtera probablement pas là, toutefois, et une qui mérite d’être éclaircie…

Rappelons que Guillaume est l’animateur de l’émission la plus regardée au Canada, Chanteurs masqués.

Guillaume Lemay-Thivierge vient-il de signer la fin de sa carrière?

Un dossier à suivre…

Catégories
Sport

Lewis Hamilton victime de racisme

Le champion de Formule 1 Lewis Hamilton a réagi aujourd’hui à des propos racistes formulés à son endroit par l’ancien pilote Nelson Piquet.

Toute cette histoire remonte à novembre 2021. L’ancien pilote brésilien de F1 Nelson Piquet avait alors accordé une interview vidéo au site Motorsports.com. Piquet commentait alors la performance de Max Verstappen aux dépens de Hamilton lors du Grand Prix de Grande-Bretagne.

«Le petit noir a mis sa voiture et l’a laissée parce qu’il n’y avait aucun moyen pour lui de dépasser deux voitures dans ce virage», avait alors mentionné l’ancien champion du monde de F1 en 1981, 1983 et 1987. 

Aujourd’hui, Lewis Hamilton est revenu sur ces propos déplacés.

«C’est plus qu’une question de langage. Ces mentalités archaïques doivent changer et n’ont pas leur place dans notre sport. J’ai été entouré de ces attitudes et ciblé toute ma vie. J’ai eu tout le temps d’apprendre. Le temps est venu d’agir», a commenté le septuple champion du monde aujourd’hui sur Twitter.

Les propos de Nelson Piquet ont été condamnés par la Fédération internationale de l’automobile (FIA) et par Formula 1, l’organisateur du Championnat du monde de F1.

Lewis Hamilton est l’instigateur depuis quelques saisons en F1 d’un mouvement antiracisme. Plusieurs autres pilotes ont d’ailleurs soutenus l’Anglais dans sa quête d’égalité et d’inclusion.

L’an dernier, la reine Elizabeth II a d’ailleurs anobli le coureur automobile, lui octroyant le titre de Chevalier de l’ordre britannique pour le rôle qu’il joue pour combattre le racisme.

Catégories
Sport

Colin Kaepernick s’approche d’un retour dans la NFL

Colin Kaepernick obtient un essai professionnel avec les Raiders de Las Vegas, près de six ans après avoir joué son dernier match dans la NFL.

Le controversé quart-arrière Colin Kaepernick aura enfin la chance de se faire valoir à nouveau. Le 25 août 2016, alors qu’il s’alignait avec les 49ers de San Francisco, l’athlète alors au sommet de son art met un genou au sol lors de l’interprétation de l’hymne national américain pour protester contre l’injustice raciale et la brutalité policière aux États-Unis.

Eli Harold (58), Colin Kaepernick (7) Eric Reid (35) – Kelley L Cox-USA TODAY Sports

Le geste fut ensuite repris par des dizaines de joueurs dans la ligue. La protestation fit grand bruit, au point où le président des États-Unis de l’époque, Donald Trump, mit au défi les propriétaires de la ligue de libérer toute personne qui s’engage dans le mouvement lancé par Colin Kaepernick.

Depuis 2016, Colin Kaepernick était donc persona non grata dans la NFL.

Tout cela était avant la décision du propriétaire des Raiders de Las Vegas, Mark Davis. Selon ESPN, l’homme d’affaires souhaite que Kaepernick ait un essai avec son club, et qui sait, se taille un poste comme quart-arrière.

Même s’il se voyait refuser depuis près de 6 ans la possibilité de jouer à son sport favori, l’athlète aujourd’hui âgé de 34 ans n’a jamais changé d’idée et de conviction. Il milite depuis ce jour en faveur des droits des noirs aux États-Unis, tel que l’organisme Know Your Rights Camp. Durant toutes ces années, Nike, le principal commanditaire du footballeur, ne l’a jamais laissé tomber.

Une telle histoire a évidemment attiré l’attention de Netflix qui a produit une série sur la vie du footballeur activiste, Colin in Black & White diffusée en octobre 2021.

Colin Kaepernick a accumulé 12 271 verges et 72 passes de touché en six saisons dans la NFL. Plus importants encore, les 49ers ont participé à trois matchs de championnat consécutifs de la NFC alors qu’il occupait le poste de quart-arrière partant.

Catégories
Nightlife.ca

Une campagne contre le racisme sexuel entre les hommes GBTQ+ a été lancée et le message est percutant!

Même si on a été témoins de bien des changements face aux enjeux raciaux dans notre société, force est de constater qu’il reste encore beaucoup de travail à faire pour déconstruire notre racisme internalisé! On doit tous faire preuve d’humilité et d’introspection face à la question, puisqu’il y a encore énormément d’ostracisation chez les personnes BIPOC.

Afin de faire face à cette problématique, l’organisme RÉZO a mis en place une campagne de sensibilisation qui ne passera pas inaperçue! Dans le but de s’attaquer au racisme sexuel entre les hommes de la communauté GBTQ+, RÉZO déploiera une percutante série d’affiches qui ose défier les stéréotypes ethnosexuels encore trop présents dans la société.

Crédit:Gracieuseté RÉZO

Eh oui, il y a encore énormément de microagressions qui sont camouflées sous l’excuse des préférences sexuelles dans la communauté, et ces préjugés envers les hommes racisés GBTQ+ ont des effets ravageurs sur la santé sexuelle et mentale de ces derniers. 

Cette campagne de sensibilisation percutante circulera dans les bars, les lieux fréquemment visités par les membres de la communauté GBTQ+, et même sur les applications de rencontre! Parce que oui, ce problème de fétichisation – ou de rejet – raciale vient même affecter la sphère virtuelle!

Crédit:rezosante.org

L’organisme communautaire RÉZO compte provoquer une prise de conscience qui – on l’espère – fera changer ces mentalités toxiques qui ont des effets dévastateurs sur les hommes BIPOC de la communauté GBTQ+. RÉZO s’assurera également d’apporter aide, ressources et soutien aux personnes qui sont victimes de racisme sexuel.

Catégories
Nightlife.ca

Une nouvelle collection de Reebok contre la discrimination raciale

Besoin de nouveaux sneakers ou de nouveaux vêtements aux allures vintage? Pourquoi pas faire d’une pierre deux coups en encourageant une collection de vêtements qui a pour mission d’inspirer les droits de l’Homme et le mouvement humain?

C’est ce que lancé aujourd’hui même la merveilleuse marque Reebok. Avec sa toute nouvelle collection Human Rights Now! (Les droits de l’Homme maintenant!), ces nouveaux produits permettront aux gens de crier haut et fort qu’ils souhaitent s’unir contre le racisme grâce à un environnement plus inclusif. Peut-être que les graphismes vous rappelleront les originaux qui viennent de la tournée mondiale Human Rights Now! de 1988 puisque l’équipe de création de Reebok a voulu les reprendre afin de passer un message encore plus fort.

Crédit:Reebok

De plus, la marque fera aussi un don de 270 000$ à un organisme à but non lucratif qui éduque la communauté sportive et qui lui donne des moyens afin d’éliminer la discrimination raciale, en plus de défendre la justice sociale et en améliorant les relations interraciales, RISE. Reebok contribuera aussi à promouvoir les communautés noires et latino-américaines en leur faisant un don de 10 millions de dollars au cours des 5 prochaines années.

La collection unisexe de chaussures Human Rights Now! (Les droits de l’Homme maintenant !) comprend la Classic Leather et la Club C. La collection unisexe de vêtements vintage comprend: le sweat à capuche HRN, le T-shirt et le short, tous comportant le motif Human Rights Now! (Les droits de l’Homme maintenant !). On vous les présente ci-dessous.

Reebok

Boutique en ligne

Club C 85

Crédit: Reebok
120$

Disponible en 13 couleurs

Enfilez cette Club C 85 pour compléter votre look. Tout en cuir, elle fait dans la simplicité pour matcher avec toutes vos tenues. Parce que parfois, il n’y a pas besoin de mots pour affirmer qui vous ête. L’étiquette sur la languette et la semelle extérieure contrastée complètent le look.

Classic Leather

Crédit: Reebok
120$

Disponible en 5 couleurs

Restez fidèle à vos principes avec vos sneakers. Cette Classic Leather affiche un message inspirant et un look Reebok OG. Les bandes latérales contrastantes vous permettent de vous démarquer. Des détails sophistiqués comme une tige en cuir premium et des bords repliés vous donnent du style.

T-Shirt

Crédit: Reebok
40$

Disponible en noir et en blanc

Les droits de l’Homme doivent être défendus partout — Faites passer le message avec ce T-shirt Reebok. Il présente une coupe ample et un toucher doux pour un look ultra-cool et décontracté.

Sweat à capuche

Crédit: Reebok
85$

Disponible en noir et en blanc

Enfilez ce sweat à capuche Reebok fait en molleton de coton bio qui nous rappelle que le moment est venu de respecter les droits de l’Homme.

Short

Crédit: Reebok
55$

Ce short hyper confortable en molleton de coton bio est issu de la collection Hum

UN SHORT CONFORTABLE EN MOLLETON DE COTON BIO ISSU DE LA COLLECTION HUMAN RIGHTS NOW!

Catégories
Hollywood PQ

Paul Larocque dénonce des propos racistes à l’égard de sa conjointe

Le journaliste et animateur Paul Larocque en a assez, tout comme nous, des commentaires désobligeants et racistes. Cette fois, un internaute a directement adressé des propos discriminatoires au chef d’antenne de LCN concernant sa conjointe Mylène Béliveau-Toussaint.

Ce samedi, l’animateur de La Joute a dénoncé le message en question, qui a été la goutte d’eau qui a fait déborder son vase (avec raison). « J’ai hésité à partager pour finalement me dire que c’est assez. Voici un message que ma femme et moi avons reçu. C’est assez ces messages racistes. Ça suffit! Les racistes se croient tout permis? Disons-nous que leur partie gratuite se termine aujourd’hui », a défendu Paul Larocque sur Twitter après qu’un internaute lui ait exprimé, en commentant une photo de son couple, que « jamais dans 100 ans » il se mettrait en couple avec une femme noire et que les femmes blanches étaient « les plus belles ». C’est ce qu’on appelle un commentaire raciste totalement gratuit, irrespectueux et profondément méchant!

Dimanche, après qu’une foule d’internautes aient partagé leur soutien et leur amour à Paul et Mylène, l’animateur a souligné, en dévoilant un adorable cliché avec sa douce moitié sur Twitter : « Un mot pour vous dire que Mylène et moi allons très bien. Merci pour vos nombreux messages de soutien et d’appui. Ça suffit l’intolérance. Ne laissons plus les racistes agir impunément! »

On se rappelle que les tourtereaux filent le parfait amour depuis 2011 et qu’ils ont uni leur destinée en 2012. On souhaite une longue vie au magnifique couple!

Crédit:Serge Cloutier
Catégories
Divertissement Potins

Salma Hayek victime de discrimination raciale

Salma Hayek revient sur ses débuts, et la discrimination vécue.

Personne ne sera surpris d’apprendre que Salma Hayek a trimé dur pour en arriver là où elle en est aujourd’hui, non seulement en tant qu’actrice, mais aussi à cause de son origine jugée comme un obstacle par ses pairs à des débuts à Hollywood.

«Ils m’ont dit que ma carrière allait mourir à la mi-trentaine (…) Premièrement, ils m’ont dit qu’une Mexicaine ne percerait jamais, parce que c’était impossible, à l’époque (…) qu’un Mexicain puisse obtenir un rôle principal à Hollywood», explique Hayek en marge de la promotion de son plus récent film, Bliss, rapporte le Daily Mail.

Maintenant âgée de 54 ans, Salma Hayek a depuis donné tort à ses détracteurs et aux personnes discriminatoires, ayant été adoptée par le public cinéphile depuis longtemps maintenant.

Elle se dit néanmoins toujours aussi désireuse de parler de sa fierté et de l’importance d’ouvrir les portes aux personnes de toutes origines.

Bliss, qui met également en vedette Owen Wilson, est disponible via Amazon Prime.

Catégories
Divertissement Potins

Salma Hayek victime de discrimination raciale

Salma Hayek revient sur ses débuts, et la discrimination vécue.

Personne ne sera surpris d’apprendre que Salma Hayek a trimé dur pour en arriver là où elle en est aujourd’hui, non seulement en tant qu’actrice, mais aussi à cause de son origine jugée comme un obstacle par ses pairs à des débuts à Hollywood.

«Ils m’ont dit que ma carrière allait mourir à la mi-trentaine (…) Premièrement, ils m’ont dit qu’une Mexicaine ne percerait jamais, parce que c’était impossible, à l’époque (…) qu’un Mexicain puisse obtenir un rôle principal à Hollywood», explique Hayek en marge de la promotion de son plus récent film, Bliss, rapporte le Daily Mail.

Maintenant âgée de 54 ans, Salma Hayek a depuis donné tort à ses détracteurs et aux personnes discriminatoires, ayant été adoptée par le public cinéphile depuis longtemps maintenant.

Elle se dit néanmoins toujours aussi désireuse de parler de sa fierté et de l’importance d’ouvrir les portes aux personnes de toutes origines.

Bliss, qui met également en vedette Owen Wilson, est disponible via Amazon Prime.

Catégories
Hollywood PQ

Les personnalités dénoncent la mort de Joyce Echaquan

La mort de Joyce Echaquan, une femme atikamekw de 37 ans décédée lundi à l’hôpital de Joliette sous les commentaires racistes des infirmières qui auraient dû prendre soin d’elle, a bouleversé le Québec en entier dans les derniers jours. La mère de sept enfants a publié une vidéo sur Facebook quelques minutes avant de mourir à cause de la morphine qui lui a été administrée et qu’elle avait pourtant refusé de recevoir.

Cette nouvelle démonstration tragique du racisme systémique a été décriée entre autres par le grand chef de la Nation atikamekw, Constant Awashish, mais aussi par diverses figures politiques et plusieurs personnalités publiques. Le #JusticeForJoyce a d’ailleurs émergé sur les réseaux sociaux, en plus de nombreuses manifestations qui sont déjà organisées.

Parmi les artistes qui ont dénoncé le racisme flagrant et cette mort aussi choquante qu’injuste, on compte la poétesse, actrice et activiste pour les droits des communautés autochtones Natasha Kanapé Fontaine, qui a partagé une superbe illustration créée par Maïlys Flamand en soulignant son désarroi.

« Une mort dans des circonstances atroces. Tout ça s’est passé hier à Joliette, au Québec. Je suis sans voix, sans mot, c’est trop. J’ai mal », a-t-elle entre autres écrit.

Annie-Soleil Proteau a de son côté partagé une photo de Joyce en écrivant un texte très senti, dans lequel elle invite notamment ses abonnés à contribuer à la campagne de financement instaurée pour aider la famille de la défunte. Plus de 100 000$ ont été récoltés jusqu’à maintenant, et vous pouvez donner juste ici.

« Elle s’appelle Joyce. Elle a 37 ans. Elle est maman de sept enfants. Mais plus maintenant. Joyce est morte hier à l’hôpital de Joliette. Pendant qu’elle souffrait et implorait à l’aide, une infirmière et une autre membre du personnel l’insultaient avec des phrases racistes absolument dégueulasses. […] Aujourd’hui, sept enfants se retrouvent sans leur maman. Sans maman, seuls dans un monde dont ils n’oublieront jamais la cruauté. Je ne sais pas si vous avez vu la vidéo de Joyce qui se fait maltraiter à l’hôpital. Je vous le dis, ça décarcasse le cœur. Si vous le voulez et si vous le pouvez, il y a une campagne de financement qui [a] été mise sur pied pour aider la famille de Joyce. »

Voir cette publication sur Instagram

Elle s’appelle Joyce. Elle a 37 ans. Elle est maman de 7 enfants. Mais plus maintenant. Joyce est morte hier à l’hôpital de Joliette. Pendant qu’elle souffrait et implorait à l’aide, une infirmière et une autre membre du personnel l’insultaient avec des phrases racistes absolument dégueulasses. « Estie d’épaisse. C’est mieux mort ça ! As-tu fini de niaiser câlisse ? T’es épaisse en câlisse ! » « T’as fait des mauvais choix ma belle ! Qu’est-ce qu’ils penseraient tes enfants de te voir comme ça ? Pense à eux autres un peu. C’est meilleur pour fourrer qu’autre chose, pis on paye pour ça. Qui tu penses qui paye pour ça ? » On lui a en plus donné de la morphine contre son gré. Joyce avait un pacemaker et savait qu’elle était allergique. Elle est morte quelques minutes après. Aujourd’hui 7 enfants se retrouvent sans leur maman. Sans maman, seuls dans un monde dont ils n’oublieront jamais la cruauté. 💔 Je ne sais pas si vous avez vu la vidéo de Joyce qui se fait maltraiter à l’hôpital. Je vous le dis, ça décarcasse le cœur. Si vous le voulez et si vous le pouvez, il y a une campagne de financement qui été mise sur pied pour aider la famille de Joyce. 🖤 https://www.gofundme.com/f/justice-pour-joycejustice-for-joyce #JusticePourJoyce #JoyceEchaquan

Une publication partagée par Annie-Soleil Proteau (@anniesoleil.proteau) le

« Arrêtons de nier le racisme systémique envers les autochtones et agissons. MAINTENANT. Mon coeur est avec toute la famille de Joyce, avec la communauté de Manawan, et avec tous mes amis des différentes nations autochtones. Je suis avec vous. Ça suffit », a de son côté décrié Vanessa Pilon, partageant la même magnifique illustration qui réclame justice pour Joyce.

Le premier ministre François Legault a confirmé qu’au moins une des infirmières impliquées dans le décès de Joyce Echaquan a été congédiée, mais n’a pas voulu reconnaître que l’origine du problème se trouve dans le racisme systémique. La cheffe de l’opposition officielle, Dominique Anglade, a quant à elle réclamé la démission de la ministre responsable des Affaires autochtones, Sylvie D’Amours.

Catégories
Potins

Jean Pascal au coeur de la manif de Montréal

Le champion WBA des mi-lourds portait lunettes fumées, mains gantées et un masque de protection aux couleurs de George Floyd devant le cortège qui s’étirait des centaines de mètres derrière lui.

L’athlète de couleur de 37 ans est un ancien étudiant en technique policière. Il peut donc parler en toute connaissance de cause lorsqu’il est question du profilage racial qui est dénoncé par des millions de personnes dans le monde depuis la mort tragique de George Floyd, tué par des policiers.

«Je connais l’autre côté de la clôture. Mais il faut être clair : le problème, ce n’est pas la police, c’est le système. Il faut se battre contre le système pour le faire changer», a confié le boxeur au quotidien La Presse.

Jean Pascal a déjà été victime de profilage racial. Sa notoriété gagnée au fil des quinze dernières années à la boxe lui a facilité la vie.

« Quand on voyait que j’étais Jean Pascal, on me laissait aller, mais quand on ne me reconnaissait pas, c’était plus ardu et compliqué. Ce que je trouve déplorable, c’est que je suis Noir, je roule en Mercedes, mais parce que je suis Jean Pascal, c’est correct. Mais si j’étais un autre Noir, j’aurais plus de difficulté à justifier quoi que ce soit.

Pour le boxeur, la marche de dimanche à Montréal peut faire bouger les choses.

« Si on le fait, on va faire changer les mentalités et les policiers seront mieux formés et mieux équipés pour combattre certains crimes, mais aussi pour comprendre certaines cultures », conclut le champion.

Photo : Instagram_Jean Pascal