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Un enfant de 13 ans victime de racisme

S’il y a une chose qui me répugne dans la vie, c’est bien le racisme.

Étant entraîneur au baseball (niveau élite), j’ai le plaisir d’enseigner à un petit autochtone de 11 ans, un enfant exceptionnel doté d’un talent ahurissant.

Il demeure l’un de mes meilleurs joueurs et l’un de mes meilleurs élèves. Il écoute attentivement, il maîtrise les consignes et il est grandement passionné par son sport. 

Tout ça m’amène vers un excellent billet composé par Alexandre Pratt via La Presse + au sujet d’un jeune autochtone de 13 ans qui a subi des attaques racistes…

Ça vient tellement m’interpeller. Le jeune homme en question n’a plus envie de jouer au hockey… À la suite d’un scénario où lui et ses pairs ont été victime d’attaques dignes de la préhistoire. Le jeune homme en question, Matthew (nom fictif pour conserver l’anonymat) évolue pour les Loups de La Tuque au niveau bantam B. Oui, bantam B. Lors d’une joute contre un club de la région de Trois-Rivières, il s’est fait traiter de, pardonner moi le fameux terme, k*w*sh.

Comment un enfant de 13 ans peut-il se mériter ça, surtout venant d’un adulte.

Un moment donné, à force d’entendre des stupidités de la sorte, le jeunot adolescent a explosé, et il a assené un double-échec à un adversaire qui ne l’a pas « lâché » du match.

Pour rappel, le « B » demeure une catégorie récréative, où toutes les équipes participent aux séries.

Matthew et ses coéquipiers autochtones ont reçu une multitude d’insultes au sujet de leurs origines. Bref, Matthew a été expulsé du match à la suite de ce geste… il est arrivé dans le vestiaire et il a explosé :

« Pourquoi les gens me font ça? »

Puis après son expulsion, le tout a dégénéré sur la surface glacée et dans les gradins. La foule est devenue très abrasive… les entraîneurs adverses également. Voici d’ailleurs les propos à sujet recueillis par monsieur Pratt :

Puis, selon les témoignages concordants de plusieurs adultes et joueurs, un entraîneur du club adverse a crié vers le banc des Loups : « Ton c**sse de k*wish lâche pas mon joueur ! »

Ça n’a pas de bon sens. La semaine suivante, lors d’un entraînement, Matthew s’est présenté à l’aréna et il n’a pas voulu s’entraîner parce que la flamme s’est éteinte à cause de toute cette histoire.

En rafale

– Jonathan Diaby et Georges Laraque seront à tout le monde en parle ce dimanche afin de parler de racisme.

– Jake Gardiner est blessé au dos.

– L’une des meilleures équipes de l’histoire du junior canadien… et celle-ci est chez nous.

– Ryan McDonagh est derrière son ancien coéquipier.

– Ce gars-là a tellement changé au fil des années.

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Georges Laraque pardonne à ses dénigreurs

L’ancien homme fort du Canadien de Montréal et des Oilers d’Edmonton s’est confié dans une excellente capsule web de la série DansTaBulle.TV, au cours de laquelle il fait quelques révélations intéressantes.

Georges Laraque explique notamment pardonner à ses intimidateurs, dont certains ont même eu le courage de s’excuser plus tard dans sa vie.

« Le hockey, pour moi, j’ai passé à travers tellement d’obstacles que je voulais le chemin le plus difficile pour pouvoir inspirer d’autres minorités qui vivent les mêmes choses que moi, mais qui abandonnent. Tu sais, souvent, quand tu vis à travers du racisme, quel que soit le rêve que tu as, ce que tu veux faire, quand c’est trop dur, le monde va abandonner. Quand j’ai percé dans la Ligue Nationale et que j’ai remercié mes dénigreurs, c’est plus par e-mail, il y en a plein à travers mon site web qui m’ont écrit pour me dire : je m’excuse. Tu sais, c’est des gens qui avaient mon âge aussi. C’est des gens qui ne savaient pas ce qu’ils disaient, ça venait de leurs parents (…) C’est sûr que j’accepte leurs excuses. Il faut être un homme pour être capable de reconnaître ses erreurs », lance notamment Georges Laraque.

Découvrez ici le superbe message de Georges Laraque dans la capsule DansTaBulle.TV.

Une nouvelle? : scoop@buminteractif.com

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Oscars: une manifestation se prépare

Une grande manifestation pourrait être organisée en marge des Oscars 2016, sous le coup d’une polémique découlant d’un manque évident de diversité culturelle au sein des nominations et des membres de l’Académie.

Le révérend Al Sharpton est derrière le projet de manifestation, qui pourrait surprendre par son ampleur.

« Hollywood est comme les montagnes Rocheuses. Le plus haut que tu montes, le plus blanc c’est. Encore une fois, les acteurs et réalisateurs noirs méritants ont été ignorés par l’Académie », lance Sharpton.

C’est donc pour militer contre ces injustices et ce manque de vision de la part des membres de l’Académie qu’Al Sharpton dirigera cette manifestation, rapporte EW, dont les détails demeure encore secrets.

On sait cependant que celle-ci se tiendrait près du Dolby Theater, là où se dérouleront les Oscars, ce dimanche (28 février).

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Une manifestation anti-Beyoncé tourne mal

Voilà qui risque de clouer le bec une fois pour toutes aux détracteurs de Beyoncé Knowles, qui s’était attiré les foudres de plusieurs observateurs après sa performance engagée et politisée en marge du Super Bowl 50.

C’est qu’une manifestation anti-Beyoncé avait été organisée en grande pompe devant les quartiers généraux de la NFL, à New York. Les manifestants devaient exprimer leur mécontentement à la suite de la performance de Beyoncé au Super Bowl, mais aussi face aux images proposées dans le plus récent vidéoclip de la chanteuse pour l’extrait Formation.

Or, seulement trois manifestants se seraient pointé le nez. 

La manifestation anti-Beyoncé a donc mal tourné, et s’est plutôt transformée en véritable manifestation d’amour pour la chanteuse.

Les admirateurs de la superstar venus pour la défendre n’ont pas tardé à s’emparer des réseaux sociaux pour crier victoire et humilier les semeurs de haine, qui qualifiaient Beyoncé de « raciste ».

Voilà qui devrait donc clore le débat concernant les prises de position de Beyoncé, qui sont (avouons-le) aussi légitimes que légales.

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La blague d’Adib Alkhalidey ne passe pas

L’humoriste québécois Adib Alkhalidey est victime d’un élan raciste particulièrement agressif de la part de certains suite à une blague en lien avec le vote à visage couvert.

En effet, Alkhalidey a fait une blague concernant les gens votant le visage couvert en protestation contre les musulmanes qui portent le niqab. Il a blagué qu’ils devraient se mettre un sac sur le sexe afin d’éviter de se reproduire.

L’humoriste explique : «Pour revenir sur la joke en question, je ne souhaite pas vraiment que des gens se mettent un sac de patates sur le sexe et je ne les invite pas à s’abstenir de procréer. C’est une exagération. Je ne croyais pas avoir à l’expliquer, mais considérant le nombre élevé d’injures, je constate qu’une rectification est nécessaire. Je sentais que la question du niqab canalisait un certain mépris de l’Islam, et moi, pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, j’ai toujours réagi avec humour en période de tension», a-t-il poursuivi.

Alkhalidey n’est pas en faveur du vote à visage couvert. Il déplore d’ailleurs qu’une minorité de musulmans ternissent l’image de l’ensemble de la communauté.

«J’ai la certitude que la peur rend les esprits plus malléables et manipulables et qu’en aucun cas le mépris et la haine puissent servir une cause. J’ai écrit cette blague en tant que citoyen du Québec. Plusieurs m’ont répondu comme quoi j’étais «un invité». C’est faux.Et personne ne mérite de subir le racisme. Ni vous, ni moi, ni vos amis, ni vos ennemis. Personne», exprime le québécois. 

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Taylor Swift : Joseph Kahn répond aux accusations de racisme

Le réalisateur Joseph Kahn, qui signe le plus récent vidéoclip de Taylor Swift pour Wildest Dreams, a répondu aux accusations de racisme qui font rage depuis la mise en ligne du clip.

Kahn rejette les accusations de « promotion du colonialisme blanc », et trouve ridicule qu’une équipe composée de personnes de différentes nationalités puisse être accusée de racisme.

« Wildest Dreams est une chanson à propos d’une relation condamnée, et le clip se base sur la prémisse d’une aventure sur le plateau de tournage d’un film, loin de leurs vies respectives. Ce n’est pas une vidéo sur le colonialisme, mais une histoire d’amour… il y a des Africains noirs dans plusieurs plans, mais je coupe rarement sur ces visages vu que la majorité du temps d’écran est consacré à Taylor et Scott. Le vidéoclip se base sur des romances hollywoodiennes classiques comme celle d’Elizabeth Taylor et Richard Burton, et sur des films comme The African QueenOut of Africa et The English Patient. La productrice Jil Hardin est une femme afro-américaine, et le monteur Chandler Haynes est afro-américain. Nous avons collectivement décidé qu’il serait historiquement incorrect de surcharger la vidéo d’acteurs noirs, car on nous aurait accusés de réécrire l’histoire. Il n’y a pas d’agenda politique dans cette vidéo », lance avec passion Joseph Kahn.

Rappelons également que Taylor Swift a décidé de remettre les profits du vidéoclip à une fondation protégeant les parcs africains, la faune et l’économie locale.

Découvrez le controversé vidéoclip de Wildest Dreams, de Taylor Swift

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Potins

Taylor Swift accusée de promouvoir le colonialisme blanc

Taylor Swift et le réalisateur Joseph Kahn doivent essuyer de sévères critiques depuis la sortie du vidéoclip pour l’extrait Wildest Dreams.

Billboard rapporte que plusieurs critiques et amateurs ont souligné l’absence de noirs dans le vidéoclip, pourtant tourné en Afrique.

Plus encore, le choix de l’époque et du style de réalisation ferait la promotion de la période troublante du colonialisme blanc, selon plusieurs.

« Swift choisit l’option de personnifier l’exploitation politique d’une région et de son peuple », note Lauren Duca (Huffington Post).

Nico Lang (Daily Dot) parle quant à lui d’un « problème de race majeur ».

« La vidéo veut se la jouer romance old school, mais fini par manger aussi du racisme old school. Juste parce que tu veux rendre hommage au passé, tu n’es pas obligé de reproduire ses pires aspects », ajoute Lang.

Parions que Taylor Swift et Joseph Kahn se seraient passés de telles accusations.

Découvrez le controversé clip de Taylor Swift pour Wildest Dreams.

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Cinéma

Sarah Gadon et Logan Lerman pour Indignation

L’actrice canadienne Sarah Gadon continue de faire sa marque chez nos voisins du sud et obtient cette fois un rôle d’importance en vue de l’adaptation de l’oeuvre de Philip Roth, Indignation.

Cette adaptation sera signée par James Schamus, qui proposera avec Indignation son tout premier long métrage comme  réalisateur.

Schamus a également écrit le scénario adapté, rapporte Deadline. L’histoire d’Indignation est celle d’un jeune homme juif idéaliste qui se retrouve au New Jersey pour étudier dans une petite université plutôt conservatrice. Des affrontements feront rage entre le héros et l’administration de l’école, alors que celui-ci sera victime de racisme.

C’est l’une des stars de Fury, Logan Lerman, qui devrait défendre le premier rôle masculin.

Sarah Gadon doit quant à elle incarner l’intérêt féminin du personnage de Lerman, soit une jeune femme entêtée du nom d’Olivia Hutton.

Sarah Gadon a pu être vue récemment dans The Amazing Spider-Man 2, Enemy, Maps To The Stars et Dracula Untold. Elle sera prochainement de The Girl King, The 9th Life of Louis Drax, et de l’adaptation de 11/22/63, de Stephen King.

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Potins

David Oyelowo se porte à la défense de Benedict Cumberbatch

Benedict Cumberbatch continue de recevoir des appuis à la suite de sa bévue linguistique survenue plus tôt cette semaine, alors qu’il tentait de militer pour une plus grande place accordée aux acteurs noirs dans l’industrie du divertissement britannique.

C’est au tour de David Oyewolo de se porter à sa défense, rapporte BANG Media International.

« Je l’ai contacté en appui, et je lui ai dit que je pense que c’est ridicule. Quand vous regardez ce qu’il disait en fait, c’est assez clair qu’il est un grand partisan des artistes noirs. De l’attaquer pour un terme, en opposition à ce qu’il disait vraiment, je pense que c’est très hypocrite et représentatif d’une époque où on regarde davantage les faux pas que la substance », lance David Oyewolo en entrevue à Newsbeat (BBC).

Le Martin Luther King Jr. de Selma se dit par ailleurs d’accord avec les véritables propos de Benedict Cumberbactch, et croit que les acteurs et artistes noirs pourraient en effet être représentés davantage.

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Benedict Cumberbatch doit s’excuser pour ses remarques offensantes

Benedict Cumberbatch avait pourtant fait preuve d’une belle intention en prenant la défense des acteurs noirs et en militant pour que plus de rôles d’importance soient accordés à ces derniers.

Pourtant, un mauvais choix de mots le force maintenant à s’excuser, rapporte BANG Media International.

En effet, la décision d’utiliser l’expression « acteurs de couleur » au cours de l’entrevue accordée à PBS aura largement miné son effort initial.

« Concernant les acteurs de couleur, c’est vraiment différent en Angleterre. Beaucoup de mes amis ont eu plus d’opportunités aux États-Unis. C’est quelque chose qu’on doit changer », avait notamment déclaré la star de Sherlock.

Cumberbatch est rapidement revenu sur l’incident.

« J’offre mes sincères excuses. Je n’ai pas d’excuse pour expliquer quel idiot je suis et le tort que j’ai fait. J’espère que l’incident permettra d’éclairer davantage le besoin d’utiliser la bonne terminologie », lance l’acteur de 38 ans.

Une philosophie que partage l’association antiracisme Show Racism the Red Card, qui croit que l’acteur vient de souligner deux problèmes importants en une seule intervention. L’organisation caritative le remercie également de son désir de voir plus d’acteurs et d’artistes noirs se retrouver en avant-plan dans l’industrie du divertissement, un problème bien réel selon elle.