On peut lire dans Pediatrics les résultats d’une étude ayant porté sur la façon d’évaluer les traumatismes crâniens en milieu hospitalier.
Intitulée The Effect of Observation on Head Computed Tomography Utilization for Children After Blunt Head Trauma, elle suggère des pistes pouvant diminuer le recours à la radiologie.
Après avoir analysé les données portant sur 42 412 cas de traumatismes crâniens légers chez des enfants, on a remarqué que 14 % seulement, soit 5 433 patients, ont subi une observation médicale avant que l’on ait recours au procédé de la tomodensitométrie.
Rappelons au passage que la tomodensitométrie consiste en la mesure de la densité radiologique par l’utilisation d’un appareil de radiodiagnostic, le tomodensitomètre.
Or, dans le cadre de la présente étude, le taux de tomodensitométrie était plus faible chez les enfants ayant été observés que chez ceux ayant été dirigés automatiquement vers ce procédé médical. Pourtant, ces deux groupes accusaient un taux semblable de traumatisme crânien.
Les chercheurs ont donc conclu que la période d’observation, sans altérer le diagnostic, réduit l’exposition des enfants aux radiations non nécessaires. Toutefois, elle peut minimiser le risque de blessures importantes n’ayant pas été détectées.