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La radiothérapie est plus efficace s’il n’y a pas d’antécédent de tabagisme

Les personnes atteintes d’un cancer de la tête ou du cou ont plus de chances de guérir après une radiothérapie s’ils n’ont jamais fumé auparavant.
 
Selon le Daily Mail, des chercheurs du UC Davis Cancer Center ont trouvé que les anciens fumeurs sont plus susceptibles de mourir de leur maladie ou d’avoir une récidive après des traitements de radiothérapie.
 
« Il y a quelque chose d’unique dans la biologie des non-fumeurs atteints d’un cancer de la tête ou du cou. Ils sont plus disposés à la guérison par radiothérapie. Ces tumeurs fondent après seulement quelques doses de rayonnements. Si nous pouvions comprendre pourquoi, il y aurait des implications importantes pour créer de nouveaux médicaments et traitements », mentionne le Dr Allen Chen qui a dirigé les travaux.
 
82 % des personnes n’ayant jamais fumé n’avaient pas eu de récidive de leur maladie après trois ans, comparativement à 65 % chez ceux ayant des antécédents de tabagisme.
 
La seule explication possible que les scientifiques ont trouvée est que chez les non-fumeurs, les cancers de la tête et du cou pouvaient être liés au virus du papillome humain (VPH). Ce type de tumeurs déclenche le système immunitaire de l’organisme, renforçant ainsi les effets des radiations. Les recherches doivent donc se poursuivre.
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Un nouvel espoir pour les garçons atteints du cancer devenus stériles

Le lymphome de Hodgkins requiert des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie qui peuvent souvent rendre les patients stériles. Les garçons atteints pourraient toutefois voir leur situation s’améliorer.

Les résultats de chercheurs, présentés sur Telegraph.co.uk, annoncent en effet de bonnes nouvelles pour ces enfants.

Les scientifiques ont réussi à recueillir des cellules souches de sperme chez des garçons âgés de six et huit ans, puis les ont fait multiplier en laboratoire. Pour l’instant, ces cellules ne peuvent pas féconder un ovule.

Malgré tout, elles pourront constituer une réserve qui pourra ensuite repeupler les testicules de garçons devenus stériles des suites d’un traitement contre le cancer.

Une fois réintégrées, elles pourront ainsi produire une quantité de sperme nécessaire à la fertilité.

Le Dr Hooman Sadri-Ardekani, de l’Université d’Amsterdam, a présenté les avancées de ses recherches à l’American Society for Reproductive Medicine (ASRM) de Denver.

Son équipe a par ailleurs établi à 80 jours le temps nécessaire à la multiplication, laquelle doit être de 1 300 pour mener un jour à une nouvelle fertilité.

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Cancer du sein : Une nouvelle radiothérapie efficace

À Milan, l’Institut européen d’oncologie a utilisé pour la première fois une nouvelle sorte de radiothérapie pour traiter les cancers du sein. Cette nouvelle technologie s’avère être plus précise et préserve les tissus sains entourant la tumeur.
 
Nommé le AssuBoost, cette nouvelle technique tue les cellules cancéreuses grâce à une source de radiation à l’intérieur ou à proximité de la tumeur, ne touchant donc pas les tissus et organes avoisinants.
 
C’est la compagnie Nucletron et Art qui est derrière cette création. L’AssuBoost jumelle le guidage de l’image mammographique en temps réel et l’usage de la curiethérapie. Cette dernière est une radiothérapie ultra précise qui permet d’utiliser de fortes doses dans des zones restreintes, ainsi les tissus et organes sains ne sont pas endommagés.
 
L’autre gros avantage de cette nouvelle forme de radiothérapie est que les traitements seront plus courts qu’avec la technique utilisée aujourd’hui.
 
Par contre, on ignore quand cette nouvelle technologie sera proposée à grande échelle.
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Les effets de la radiothérapie

Selon l’équipe de la Dre Linda Douw du département de neurologie du VU University Medical Central, à Amsterdam, les traitements de radiothérapie contre les tumeurs au cerveau ne sont pas sans effet secondaire indésirable.

En mesurant les fonctions cérébrales auprès de 65 patients 12 ans après les traitements, les chercheurs ont conclu que la radiothérapie entraîne une diminution des capacités cognitives, notamment en ce qui concerne l’attention, la mémoire et le traitement de l’information.

Les effets du traitement ont été observés uniquement à long terme, ce qui amène la Dre Douw à conseiller de repenser le recours à la radiothérapie. Cette dernière propose également que d’autres études soient menées en vue d’évaluer la pertinence de la chimiothérapie.

 

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Le taux de récidive du cancer du sein

La Dre Beth M. Beadle, de l’Université du Texas, s’est penchée sur le taux de récidive du cancer du sein chez les femmes âgées de moins de 35 ans.

Elle en conclut que ces dernières sont plus à risque que les femmes plus âgées de voir réapparaître la maladie. L’incidence de cancer diminue toutefois, pour atteindre 15,1 %, lorsque les patientes ont été traitées à la radiation, en plus de subir une mastectomie.

Le risque passe à 19,8 % quand les femmes conservaient leur sein et à 24,1 % quand il y avait uniquement l’ablation.

Ces résultats font conclure à Mme Beadle que les traitements de chimiothérapie devraient être sérieusement considérés par les femmes atteintes du cancer du sein, particulièrement si elles ont mois de 35 ans.

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La qualité de vie après une tumorectomie

Le Dr Gary Freedman, qui oeuvre pour le Fox Chase Cancer Center de Philadelphie, affirme qu’il y a de l’espoir pour les femmes qui ont subi une chirurgie mammaire conservatrice et des traitements de radiothérapie.

En effet, si les patientes avouent que leur qualité de vie a été affectée par la maladie, cette impression se dissipe après trois mois chez les 1 050 femmes qui ont participé à cette recherche.

Questionnées sur leurs niveaux d’anxiété et de douleur et sur leur capacité à mener une vie normale, les ex-cancéreuses ont répondu de manière similaire aux femmes qui n’ont jamais été frappées par le cancer du sein.

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Le risque de récidive du cancer du sein après 5 ans

Selon une étude effectuée par une équipe de scientifiques du centre Anderson contre le cancer de l’Université du Texas, dont les résultats complets sont publiés dans le Journal of The National Cancer Institute, le risque de résurgence de cancer du sein après 5 ans de rémission est toujours présent.

Menée auprès de 2 838 femmes entre 1985 et 2001, l’étude démontre que 89 % d’entre elles ne présentaient pas de signe de retour de la tumeur après 5 ans et que ce taux est de 80 % après 10 ans de rémission.

Selon la Dre Abenaa Brewster, auteure principale de l’étude, le taux de récidive après 5 ans de traitement est de 7 % pour les femmes atteintes d’une tumeur de stade 1, soit le moins avancé, et de 11 % et 13 % respectivement pour des cancers de stade 2 et 3.

« Cette étude montre que les patientes atteintes d’un cancer du sein dans les premiers stades de développement, et demeurant sans signe de retour de la tumeur après cinq ans de thérapie, courent néanmoins (à la fin de cette période) un risque résiduel accru de résurgence de la tumeur », a souligné la Dre Brewster.

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La chimiothérapie plutôt que la radiothérapie

Selon l’équipe du Dr Tim Olivier, de l’hôpital St. Bartholomew à Londres, les hommes atteints du cancer du testicule répondent aussi bien à une dose unique de chimiothérapie qu’à la radiothérapie.

« Ces travaux montrent qu’une dose de chimiothérapie à base de sel de platine, après une intervention chirurgicale pour enlever le testicule affecté, est une nouvelle alternative sans risque à la radiologie pour les patients atteints d’une tumeur testiculaire précoce préférant un traitement plus court», a expliqué le Dr Olivier lors de la conférence annuelle de l’American Society of Clinical Oncology.

D’autres recherches devront être effectuées afin d’analyser les possibilités d’éviter l’ablation du testicule touché par le cancer grâce à une simple éradication des cellules cancéreuses suivie d’une chimiothérapie.

Chaque année, 8 000 hommes, particulièrement âgés de 15 à 35 ans, reçoivent un diagnostic du cancer du testicule. La majorité d’entre eux sont traitables par une chirurgie et ensuite une exposition à la radiothérapie.

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Quand le cancer résiste…

Une recherche publiée dans la revue médicale Nature fait la lumière sur la chimiothérapie à base de platine qui semble parfois inefficace chez certaines patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire.

En effet, si les tumeurs à l’ovaire répondent initialement très bien à la chimiothérapie à base de platine, 70 à 80 % des sujets traités finissent par développer une résistance à cette médication selon des chercheurs du Centre de recherche sur le cancer Fred Hutchinson, à Seattle (Washington).

Il semble que ce soit des mutations secondaires du gène BRCA2 qui expliquent cette résistance.

Selon les chercheurs, ce phénomène pourrait sans doute s’appliquer à d’autres types de cancers et permettrait de trouver des moyens de redonner à des tumeurs leur sensibilité à la chimiothérapie.