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Le surpoids de la mère causerait-il l’asthme?

Des chercheurs de l’Université de Greenwich soutiennent que le surpoids de la mère fait en sorte que son bébé sera plus enclin à souffrir d’asthme. Selon leurs résultats, parus dans le Journal of Epidemioloy & Community Health, le risque serait de 20 à 30 % plus grand.

Et il ne s’agit pas d’un surpoids durant la grossesse. La mère exposerait son futur enfant à l’asthme et au râle en ayant un surplus de poids avant de tomber enceinte. Pour tirer cette conclusion, les chercheurs ont analysé les données concernant 7000 enfants nés en Finlande.

De plus, la corrélation n’en serait que plus grande si la mère présente une plus grande surcharge de poids. Il semble en effet que plus la mère a un poids élevé, plus le risque d’avoir des symptômes de l’asthme et du râle sera important.

Les femmes les plus lourdes, dans le cadre de cette étude, se sont avérées 47 % plus enclines à mettre au monde un bébé qui souffrira d’un râle sévère. Le surpoids aurait une influence sur le développement fœtal, du point de vue d’un désordre métabolique ou de l’activité hormonale.

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Causes du râle après la bronchiolite

La bronchiolite est des plus courantes chez les poupons. Or, on lit dans l’European Respiratory Journal que les antécédents familiaux et les rhinovirus seraient en cause dans la prévalence du râle après ladite maladie.

Rappelons que les rhinovirus, reconnus pour leur développement adapté aux voies nasales, sont les agents principaux du rhume et de la rhinite. Il en existe plus de 100 sortes.

Parce que la bronchiolite regroupe plusieurs souches de maladies, sa relation de cause à effet avec l’asthme, la tendance aux allergies et le râle demeure controversée.

Des chercheurs ont tout de même établi une corrélation après avoir suivi 313 enfants qui avaient été hospitalisés pour une bronchiolite avant l’âge de 1 an.

Après analyse du contenu de leurs fosses nasales et suivi auprès des familles pour détecter une respiration sifflante, les chercheurs ont bel et bien identifié le rhinovirus (ratio de 3,3) et les antécédents familiaux d’asthme (ratio de 2,5) comme facteurs de risque indépendants du râle après une bronchiolite.

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La poussière et l’asthme

Selon une étude de l’Université de Melbourne, les jeunes enfants qui souffrent déjà d’un râle et qui présentent une sensibilité à la poussière volatile sont plus à risque de souffrir d’asthme quelques années plus tard, soit à 12 ans.

Précisément, les enfants qui avaient eu un résultat positif à un test cutané portant sur la poussière volatile que l’on retrouve dans nos maisons étaient atteints de l’asthme dans 75 % des cas à l’âge cité.

En comparaison, seulement 36 % de ceux qui étaient arrivés à un résultat négatif pour le même test avaient développé l’asthme, toujours au même âge.

Il semble donc que la poussière volatile peut constituer un facteur prédictif de l’asthme chez les enfants plus à risque. Mentionnons que les 620 enfants de cette recherche longitudinale avaient tous un historique familial d’allergies.

Tous les sujets ont été suivis à partir de leur naissance. À l’âge d’un an, puis de deux ans, ils ont passé des tests d’allergies divers – aux noix, au lait, aux chats et à la poussière volatile, notamment.

Une fois l’âge de 12 ans atteint, les enfants de cette étude parue dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology ont alors été évalués quant à l’asthme.

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L’anémie de grossesse reliée à l’asthme

Selon une récente étude publiée dans Annals of Allergy, Asthma & Immunology, il y aurait un lien entre l’anémie de grossesse et l’asthme durant l’enfance. Des chercheurs américains sont arrivés à cette conclusion après avoir suivi 597 familles.

Il s’agissait de familles qui avaient participé à une précédente recherche ayant porté sur l’anémie de grossesse. Or, on a cette fois remarqué que chez les 12 % de femmes qui en avaient fait lorsqu’elles étaient enceintes, 22 % des enfants nés souffraient d’un râle récurrent durant leur première année de vie et 17 % étaient atteints d’asthme à 6 ans.
 
On rappelle donc aux futures mamans de prendre les suppléments en fer couramment recommandés. Il semble en effet qu’un apport suffisant en fer durant la grossesse aidera le bébé à mieux respirer une fois né.

D’autre part, il semble que l’asthme est la complication de grossesse la plus courante. En effet, on évalue à 8 % la proportion de femmes enceintes souffrant de ce problème respiratoire. Neuf pour cent font de l’anémie de grossesse.

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Vitamine D et maladies respiratoires de bébé

On peut lire dans Pediatrics les résultats d’une recherche américaine ayant porté sur une cohorte de 922 enfants néo-zélandais.

Les enfants dont on pouvait analyser le sang de leur cordon ombilical étaient ensuite observés à l’âge de cinq ans.

Les chercheurs ont remarqué un lien entre le faible taux de vitamine D de la femme enceinte et l’apparition de maladies respiratoires ou du râle chez son enfant.

On a évalué à 39 % le taux de risques pour les enfants dont la mère atteignait un taux minimal de vitamine D. Ce taux doublait lorsque la mère se situait encore plus bas.

Toutefois, aucun lien n’a pu être établi entre ce manque de vitamine et un plus haut risque de développement de l’asthme.

Après avoir écarté les facteurs liés au mois de naissance, c’est-à-dire la saison, on a remarqué une incidence des troubles cités chez des bébés de trois mois dont la maman avait un taux déficient de vitamine D.

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Un virus en lien avec l’asthme

Le virus respiratoire syncytial (VRS) est celui qui cause le plus d’hospitalisations chez les nourrissons. La plupart des enfants le contractent, mais cela ne demeure en majorité qu’une simple infection des voies respiratoires.

On dénombre toutefois de 75 000 à 125 000 hospitalisations chaque année, toutes en conséquence du virus.

Une équipe de chercheurs a donc étudié ce phénomène chez les très jeunes enfants et leurs résultats apparaissent dans les Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.

Le docteur Gabriel J. Escobar et ses collègues ont donc découvert que les enfants ayant vécu l’hospitalisation des suites du virus ont plus de chances de développer l’asthme ou de respirer en râlant durant leurs trois premières années de vie.

De plus, une naissance entre 34 et 36 semaines provoquerait aussi l’apparition du râle chez les enfants. Le risque de complications du VRS est beaucoup plus élevé chez ces enfants.

L’exposition à l’oxygène pour cause d’asphyxie durant la période néonatale est par ailleurs directement reliée au développement du râle récurrent.