Wailer dénonce le personnage de Snoop Lion, autant que son album Reincarnated et le documentaire qui l’accompagne.
Il s’agit, dit-il, d’utilisation « frauduleuse du symbolisme même et des personnalités de la communauté rastafari ». Selon lui, ce personnage a été créé de toutes pièces pour vendre ses albums.
De plus, selon NME, l’ancien batteur affirme que Snoop Lion n’a pas tenu son engagement contractuel envers la communauté, tant verbalement que moralement.
D’ailleurs, TMZ a obtenu le document de 7 pages envoyé au rappeur par le Rastafari Millennium Council. Il y est mentionné que « fumer de l’herbe et adorer Bob Marley et la musique reggae ne sont pas des critères qui définissent la culture indigène rastafari ».
Le Conseil essaie également d’obtenir le « soutien moral et financier » promis par Snoop, en plus d’excuses publiques.
Précédemment, le chanteur a indiqué qu’il n’avait pas à justifier son changement, même si au grand désarroi des rastafaris, il s’est lui-même donné le nom du « roi », le « lion ». Snoop affirme qu’il a une liberté complète quant à la direction que prend sa créativité.
Les chansons de son album reflètent d’ailleurs ce qu’il croit être devenu, si l’on pense à Here Comes The King. Il a même interprété des chansons de Bob Marley sur scène, dont Could You Be Loved, lors de son concert à Toronto en 2012.