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Cancer du poumon : il est souvent trop tard

Encore aujourd’hui, rapporte Top Santé, le tiers des patients meurent 3 mois après le diagnostic du cancer. C’est le son de cloche donné par les chercheurs de l’Université de Nottingham en Grande-Bretagne.

L’étude, publiée dans la revue Thorax, a été menée sur un échantillon de 20 000 patients souffrant du cancer du poumon. Or, parmi eux, il y en a même 5 % dont le cancer a été détecté uniquement après le décès.

Le taux de survie à ce cancer est très mince. Selon les données, 1 patient sur 10 décède à l’intérieur de 30 jours, alors que 15 % survivent au-delà, mais sans dépasser 3 mois. La majeure partie des patients, bien que se situant dans la dernière tranche, dépassent les 3 mois (70 %), sans pour autant survivre.

Il appert que ce ne sont pas nécessairement de mauvais diagnostics, mais des occasions manquées pour la détection lorsque le décès est rapide.

Les chercheurs expliquent : « Il ne s’agit pas d’élargir simplement le recours à la radio des poumons, mais de mieux cibler cet examen après une évaluation clinique plus systématique et plus poussée ».

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Les rayons X causent des cancers souvent mortels

Alors que les scanneurs médicaux servent souvent à détecter des tumeurs cancéreuses, voilà qu’on apprend qu’ils peuvent également en provoquer.

Deux études menées aux États-Unis, l’une dans quatre hôpitaux de San Francisco et l’autre à l’Université Johns Hopkins, démontrent que les radiations émises par ces appareils peuvent provoquer l’apparition de cancers.

La dose moyenne de radiation que reçoivent les patients est quatre fois plus élevée qu’elle ne le devrait, selon la première étude de San Francisco. Par exemple, pour une prise d’image d’une artère coronaire, cela équivaut à 309 radiographies des poumons en une seule fois.

Ces cancers peuvent se déclarer 20 à 30 ans plus tard et quand ils arrivent, ils sont souvent très agressifs et malheureusement mortels. Les chances de survie sont de 50 %. On estime qu’une femme de 40 ans sur 270 aura un cancer après ce type d’examen.

La deuxième étude américaine affirme que les 72 millions de scanneurs effectués aux États-Unis en 2007 provoqueront 29 000 cas supplémentaires de cancers. On exclut ici les personnes ayant déjà la maladie ou celles ayant un examen aux  rayons X en fin de vie.

Les résultats sont publiés dans les Archives of Internal Medicine.

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On a sous-estimé les effets des rayons X

Selon le magazine PLoS Computational Biology, le personnel étant exposé régulièrement à de faibles doses de rayons X a plus de chance de développer des maladies cardiaques.

Des chercheurs de l’Imperial College de Londres en arrivent à cette conclusion après avoir créé un modèle mathématique pour prédire les effets.

On émet l’hypothèse que les rayons détruisent les monocytes dans les parois des artères. Ces monocytes permettent de réduire la protéine qui produit une inflammation.

Donc si cela s’avère véridique, les rayonnements ne seraient pas seulement responsables de certains cas de cancers chez les personnes exposées, mais augmenteraient aussi le risque d’infarctus et de maladies cardiovasculaires.

Les chercheurs savaient déjà que les maladies du cœur sont plus présentes chez les groupes de patients qui ont suivi une radiothérapie à fortes doses, car cela produit une inflammation au niveau du cœur et des artères. Les nouvelles études démontrent toutefois que même les faibles doses ont des effets néfastes sur le corps humain lorsqu’il est exposé régulièrement aux rayonnements.

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Dépistage moins désagréable du cancer du colon

La méthode de détection par rayon X serait non seulement moins désagréable pour qui la subit, mais elle serait aussi efficace, plus rapide et moins dispendieuse que l’étude du colon par introduction d’une petite caméra.Le rayon X pourrait également servir à déterminer quels individus devraient subir l’examen complet de la coloscopie en raison de la gravité de leur état. Seulement 8 % des patients auraient à subir la méthode désagréable, ce qui signifie que cette dernière pourrait être épargnée à plus de 90 % des gens.Cependant, selon le docteur Perry Pickhardt, un des chercheurs de l’École médicale de l’Université du Wisconsin ayant participé à l’étude, l’inconvénient du rayon X serait la prise de puissants laxatifs pour les patients devant subir cet examen. Cela est désagréable, mais permettrait de voir des lésions qui autrement seraient non visibles.